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Hyperbolos
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Principauté de Serbie Empty Principauté de Serbie

Lun 12 Avr - 15:59
rincipauté de Serbie


L"envol de l'aigle


La drôle de guerre et la « Pobeda unakažena »

Malgré un début de décennie favorable a la porte, la diplomatie ottomane coupa rapidement toute relation avec la principauté de Serbie, et refusa toute proposition d’apaisement de la part de Belgrade. C’est donc en toute logique que lorsque les frères slaves se soulevèrent, le prince Alexandre se joignit au conflit. Cependant, la guerre ne fut pas l’espérée. Devant l’invasion supérieure des troupes turques l’armée serbe se retrancha dans Belgrade et ne tirera pas une seule balle de tout le conflit. Cependant, grâce a l’intervention des frères russes, le pays fut sauvé et put se targuer de faire partie du camp des vainqueurs. Mais de vainqueur la Serbie n’avait que le nom ou presque : la frilosité des russes, qui avaient pourtant chassé l’armée turque des Balkans, ne permit qu’une extension minime du pays au terme d’une paix ridicule, et le peuple, qui avait soutenu la guerre d’un grand élan nationaliste, fut profondément déçu devant les maigres gains de la principauté. La Russie, auparavant considérée comme un état frère, était tenue responsable de la trahison envers le peuple serbe. Suffisant pour que le prince Alexandre et son clan repense sa politique extérieure ? L’avenir nous le dira.


Politique monétaire
Depuis plus de quatre siècle, la Serbie, comme vassale de l’empire ottoman, dépendant de son sistème monaitre. La nouvelle indépendance ouvre de nouvelles possibilités a la principauté, qui doit repenser son système monétaire et frapper sa propre monnaie. Si les monnaies en or deviennent de plus en plus répendues face a la grande volatilité du cours de l’argent, les petits pays agricoles ne peuvent se permettre d’avoir une monnaie totalement indexée sur l’or. C’est pourquoi la Serbie fait le choix d’introduire une monnaie bimétalique, sur le modèle du franc. La monnaie est aussi une question de souveraineté. Ainsi plutôt que d’indexer le nouveau dinar serbe sur la monnaie ottomane ou autrichienne, la principauté décide de s’aligner sur les taux pratiqués par l’union latine. Plusieurs monnaie sont ainsi lancée : l’unité monétaire sera le dinar, une pièce de 5 grammes d’argent pur. Cette unité étant elle même divisée en 100 paras. Pour ce qui est de la monnaie d’or, la loi des finances stipule la frappe des « Alexandre d’or » d’une valeur de 20 et 10 dinars. Il est prévu de mettre en circulation la nouvelle devise de façon progressive pour atteindre un montant initial de 4 millions de dinars en 1880. La nouvelle loi des finances autorise la conversion du dinar serbe aux pays de l’union latine, de la Russie, de l’Allemagne et de la Hongrie et de l’empire ottoman dans les bureaux prévus a cet effet par le ministère des finances.
Bien évidemment, cette réforme s’accompagne de la création d’une banque centrale, sur le modèle belge, disposant du privilège exclusif pour frapper les monnaie d’argent et d’or.
La banque centrale est également chargée d’émettre du papier monnaie pour flexibiliser le flux monétaire et permettre l’augmentation d’argent en circulation. Son capital maximum est fixé a 20 millions de dinars, et elle commencera ses opérations avec 2,5 millions de dinars.
Une autre de ses attributions sera l’octroi de prêt avec un double objectif : financer des projets agricoles et industriels, ainsi que la fondations d’autres banques, et aussi de provoquer la chute des taux d’intérêts et de l’usure, extrêmement rependue, due a la structure féodale de l’état pré indépendance. Ainsi les taux d’intérêts de la banque centrale oscilleront entre 5 et
7 pourcent.

La mine de Sendjki Rudnik


La principauté de Serbie est un pays largement rural, avec des possibilités d’industrialisation extrêmement limitées. Cependant, l’extension de la frontière vers le sud permet la sécurisation du village de Sendjski Rudnik, première mine de charbon du pays, découverte dans les années 50. Le gouvernement, soucieux de soutenir son industrialisation grâce au combustible, fonde la société des mines de Sendjski Rudnik, d’un capital de 7 millions de francs. 2 millions seront fournis par le gouvernement serbe, le reste du capital étant concédé a des entreprises française

Ligne Belgrade-Nis

L’indépendance de la Serbie signifie la fin de la mainmise ottomane sur les projets ferroviaires. C’est ainsi que se planifie la première ligne de chemin de fer du pays, entre la capitale du pays, Belgrade et la nouvelle conquête de Nis. La ligne est d’une longueur estimée de 200km, pour un coût total de 80 millions de francs. L’Italie, désireuse de s’implanter dans les Balkans émettra des obligations a 5 pourcent a hauteur de 40 millions de franc. Le reste de la ligne sera financé nationalement, avec l’appui d’un prêt concédé par l’Angleterre a un taux d’intérêt de 7 pourcent. La durée totale du projet, pour étirer les dépenses, est estimé a 6-7 ans.
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