Guerre d'Algérie (1852)

Révolte de la Djudjura

Les rudes montagnes de grande Kabylie n'ont jamais vraiment été occupé par l'armée française. Ces montagnes hautes, ces vallées impénétrables, ces tribus récalcitrantes ont toujours protégé leur indépendance farouchement. A partir de 1851, le Cherif Bourbaghla a mené une grande révolte en Kabylie, s'appuyant sur les populations des montagnes et d'autres guerriers comme la mystique Lalla Fatma N'Soumer il a formé des bandes de soldats qui écument la région, razziant les tribus ralliées aux français dans les plaines et repoussant sans cesse les colonnes envoyées par l'Armée d'Afrique du général Pélissier.

Plus au sud, les villes, cités et tribus du Mzab se refusent à toute soumission envers les chrétiens. La ville de Laghouat, forteresse nichée au milieu des terres arides et désertiques du sud résiste depuis longtemps aux menées françaises. Les tribus du Mzab comme les Mozabites de Ghardaïa s'en servent comme base arrière pour razzier les tribus ralliées à l'Algérie Française et détruire les avants postes français. La conquête de l'Algérie en dehors des côtes débute tout juste et plus les Français poussent au sud plus les difficultés s'amoncellent. Climat exécrable, difficulté de ravitaillement, fièvres exotiques, férocité des défenseurs. Dans une suite de conflits sanglants avec les peuplades semi nomades qui font frontière entre le désert du sud et la côte urbanisée du nord, la France tente d'achever sa conquête de l'Algérie face au désert et dans les massifs montagneux du pays qui lui avaient alors complètement échappés.

Règles

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