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Jomini
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Ven 29 Oct - 21:18
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Empire du Japon

Population : 37 millions
Budget : 350 millions de francs
Dette : 1500 millions de francs
Intérêts de la dette : 81 millions de francs (Dont 37 en amortissement et 44 en intérêts)
Armée : 3 divisions de réserve (Budget 43 millions de francs)
Marine : 78 canons sur 16 navires (rien) (16 millions de francs)

Diplomatie :
Traité : Les cinq traités connus collectivement sous le nom « traités Ansei » sont :

le traité d'amitié et de commerce entre les États-Unis et le Japon, 29 juillet 1858 ;
le traité d'amitié et de commerce entre les Pays-Bas et le Japon , 18 août 1858 ;
le traité d'amitié et de commerce entre la Russie et le Japon, 19 août 1858 ;
le traité d'amitié et de commerce anglo-japonais, 26 août 1858 ;
le traité d'amitié et de commerce entre la France et le Japon, 9 octobre 1858.

Ces traités imposent la clause de la nation la plus favorisée pour chacune d'entre-elle, avec des douanes égalitaires, un droit d'extraterritorialité de leurs ressortissants et une pipe.
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Jomini
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Mer 3 Nov - 13:08
Jomini a écrit:
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Empire du Japon


Politique intérieure

Une constitution pour Tokyo

Afin de garantir, un milieu sain pour le fonctionnement de l’économie, une constitution est donné au Japon et des élections prévues. Cette constitution se refuse à être trop libérale comme l’est celle des USA ou de l’Angleterre, elle choisi le modèle allemand, avec un assemblée représentant le peuple Japonais, une chambre haute constituée de la noblesse impériale et de la cour de l’Empire.
L’Empereur reste le chef de l’armée et de la marine japonaise. La chambre basse éli un premier ministre qui doit appliquer la politique nationale que l’Empereur a désigné. Les élections ont lieu tous les cinq ans.
La constitution entre en vigueur en 1884 et les premières élections se tiendrons en 1886.

La constitution réassure la liberté de tous, de commercer, de posséder une propriété et de s’exprimer librement. Le cadre est posé rapidement pour permettre le développement économique, le temps n’est plus aux attermoiements des conservateurs.


Création de « la Société des hommes libres » Jiyujin no shakai 自由人の社会

La Société des hommes libres est fondée par les chefs de la puissante Zaibatsu Yasuba qui financent sur leurs fonds les premières assemblées de la société. Cette société a but politique et intellectuelle théorise l’égalité des hommes asiatiques et européens en même temps qu’émergent les théories racialistes en europe. Elle milite pour la liberté de l’homme asiatique qu’elle déclare asservie par les puissances européennes à partir de 1883. En 1884, la société provoque une manifestation de soutien pour la liberté des nations asiatiques à Tokyo. En réaction, le clan Yasuba se retire de l’organisation et cesse de la financer sous les pressions de la cour, qui tient à ses alliances européennes et voit là un retour de la xénophobie japonaise.

La société est reprise en avril 1884 par le général de brigade Yamaji Yotoharu, proche du clan Tosa. Il quitte la même année l’armée, sans doute sous la pression des politiques qui voient en lui un opposant à la politique impériale. Durant son mandat, la société s’internationalise avec des contacts d’abord en Chine et en Corée où il rencontre les nationalistes anti occidentaux de ces deux pays puis fait un voyage à Luzon et Manille avant d’aller à Jakarta où il ne rencontre que peu d’écho. Il rentre de ses voyages en 1885, il participe à la formation du coup de Corée. Avant de devoir fuir et d’abandonner la péninsule. En 1886, les bureaux de la société des hommes libres possédaient une représentation à Séoul, à Beijing, à Tokyo et des contactes à Manille, Jakarta et Luzon. Facilitant le soutien au affaires juridiques touchant des européens et des asiatiques. C’est avec la bourgeoisie naissante asiatique et aux notables libéraux que s’adresse l’organisation dans la région asiatique.


Politique extérieure

Traité de Shimoda - 1882

Japonais et Russes s’accordent pour échanger les terres des Kouriles avec celles de Sakhaline dans un échange de bon procédé. L’administration japonaise prend alors en charge l’archipel des Kouriles peuplée en grande majorité d’Ainou, cette peuplade du nord du Japon.




Dernière édition par Jomini le Jeu 4 Nov - 11:41, édité 1 fois
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Jomini
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Mer 3 Nov - 13:08
Jomini a écrit:
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Empire du Japon


Économie

L’ère Meiji


La révolution industrielle au Japon a eu lieu pendant l'ère Meiji. La révolution industrielle a commencé vers 1870 lorsque les dirigeants de l'ère Meiji ont décidé de rattraper l'Occident. Le gouvernement a construit des chemins de fer, amélioré les routes et inauguré un programme de réforme agraire pour préparer le pays à un développement ultérieur. Il a inauguré un nouveau système éducatif occidental pour tous les jeunes, envoyé des milliers d'étudiants aux États-Unis et en Europe et embauché plus de 3 000 Occidentaux pour enseigner les sciences modernes, les mathématiques, la technologie et les langues étrangères au Japon (O-yatoi gaikokujin ).

En 1871, un groupe de politiciens japonais connu sous le nom de Mission Iwakura a visité l'Europe et les États-Unis pour apprendre les manières occidentales. Le résultat a été une politique d'industrialisation délibérée menée par l'État pour permettre au Japon de rattraper rapidement son retard. La Banque du Japon , fondée en 1877, a utilisé les impôts pour financer des usines modèles d'acier et de textile.

Le premier chemin de fer a été ouvert entre Tokyo et Yokohama en 1872 ; et le chemin de fer s'est rapidement développé dans tout le Japon jusqu'au vingtième siècle. L'introduction du transport ferroviaire a conduit à une production plus efficace en raison de la baisse des coûts de transport, permettant aux entreprises manufacturières de s'installer dans les régions intérieures plus peuplées du Japon à la recherche de main-d'œuvre. Le chemin de fer a également permis un nouvel accès à des matières premières qui étaient auparavant trop difficiles ou coûteuses à transporter.

Il y avait au moins deux raisons à la rapidité de la modernisation du Japon : l'emploi de plus de 3 000 experts étrangers (appelés o-yatoi gaikokujin ou « étrangers engagés ») dans une variété de domaines spécialisés tels que l'enseignement de l'anglais, des sciences, de l'ingénierie, de l'armée et la marine, entre autres; et l'envoi de nombreux étudiants japonais à l'étranger en Europe et en Amérique, sur la base du cinquième et dernier article du serment de la Charte de 1868 : « La connaissance doit être recherchée dans le monde entier afin de renforcer les fondements de la domination impériale ». Ce processus de modernisation a été étroitement surveillé et fortement subventionné par le gouvernement Meiji, renforçant le pouvoir des grandes entreprises de zaibatsu telles que Mitsui et Mitsubishi .
Main dans la main, les zaibatsu et le gouvernement ont guidé la nation, empruntant la technologie à l'Occident. Le Japon a progressivement pris le contrôle d'une grande partie du marché asiatique des produits manufacturés, à commencer par les textiles. La structure économique est devenue très mercantiliste , important des matières premières et exportant des produits finis, reflet de la pauvreté relative du Japon en matières premières.

Le Japon a émergé de la transition Tokugawa – Tennō ( Keiō – Meiji) en 1868 en tant que première nation asiatique industrialisée. Les activités commerciales nationales et le commerce extérieur limité avaient répondu aux demandes de culture matérielle jusqu'à l'ère Keiō, mais l'ère Meiji modernisée avait des exigences radicalement différentes. Dès le début, les dirigeants de Meiji ont adopté le concept d'économie de marché et ont adopté les formes britanniques et nord-américaines de capitalisme de libre entreprise. Le secteur privé, dans un pays avec une abondance d'entrepreneurs agressifs, a salué un tel changement.
Les réformes économiques comprenaient une monnaie moderne unifiée basée sur le yen, des lois bancaires, commerciales et fiscales, des bourses et un réseau de communication. La mise en place d'un cadre institutionnel moderne propice à une économie capitaliste

Beaucoup d'anciens daimyo, dont les pensions avaient été payées en une somme forfaitaire, ont grandement bénéficié des investissements qu'ils ont faits dans les industries émergentes. Ceux qui avaient été impliqués de manière informelle dans le commerce extérieur avant la restauration Meiji ont également prospéré. Les anciennes entreprises au service du bakufu qui s'accrochaient à leurs méthodes traditionnelles ont échoué dans le nouvel environnement commercial.

Le gouvernement a d'abord été impliqué dans la modernisation économique, fournissant un certain nombre d'« usines modèles » pour faciliter la transition vers l'ère moderne. Après les vingt premières années de l'ère Meiji, l'économie industrielle s'est développée rapidement avec des apports de technologie occidentale avancée et d'importants investissements privés.
En 1885, le gouvernement Meiji a parrainé un système télégraphique dans tout le Japon, situant les télégraphes dans toutes les grandes villes japonaises de l'époque.


Réformes bancaires

Le développement du secteur bancaire et sa dépendance au financement bancaire qui a été au centre du développement économique Japonais depuis le début de l'ère Meiji. Avant 1868, les fiefs féodaux frappaient leurs propres monnaies. Il faut attendre l'édit monétaire de 1871 qui établi le Yen Japonais sur le dollars Mexicain.
Les ateliers de frappe féodaux des anciens Daymios devenant des banques privées. La Banque du Japon n'est instituée qu'en 1882, après le modèle Belge. Elle est privatisé partiellement par la suite mais il lui est donné le monopole de frapper la monnaie qu'en 1884. La banque commence par le standard-argent avant de se tourner vers le standard-or en 1897.

Plan Kamikaze 神風 « Vents divins »

Les vents soufflent sur l’archipel Nippon. Ils vont permettre le développement rapide de l’industrie et du commerce, de la capacité du Japon à devenir très rapidement compétitive sur le théâtre asiatique.

Des investissements massifs de l’occident sont trouvés. 20 millions en Italie, 30 millions en Grande Bretagne, 25 millions en Allemagne, la France mettra quand à elle 42 millions de francs. En tout c’est 117 millions de francs qui vont alimenter le développement des Zaibatsu.  A l’échelle du Japon et pour la période de 1882 à 1886 l’investissement est extraordinaire et va donner une impulsion réelle au sein d’une conjoncture très favorable au développement économique du pays.

C’est presque 1/2 budget annuel qui vont être investis dans l’économie, le produit intérieur du pays va se soulever et tout cela sans création de dette. L’investissement se porte sur les Zaibatsu, pour ouvrir des aciéries, financer des secteurs du rail, le développement minier ou le secteur textile selon le modèle japonais. Les financement ont été réparti à peu près équitablement entre les 4 pilliers de l’économie japonaise : Mitsubishi, Yasuda, Mitsui et Yoritomo.

Le modèle Japonais se trouve enrichie avec ses usines modèles déjà construites par l’état et revendues à bas prix aux firmes japonaises maintenant elle peut compter sur une manne financière abondante pour continuer le travail entamé par l’état dans la décénie précédente.  

Plan Kami no Wata  神の綿 «Coton divin »

L'industrie moderne est d'abord apparue dans le textile, notamment le coton et surtout la soie, qui était basée dans des ateliers à domicile dans les zones rurales. En raison de l'importation de nouvelles technologies de fabrication de textiles d'Europe, entre 1886 et 1897, la valeur totale de la production de fil au Japon est passée de 12 millions à 176 millions de yens. En 1886, 62 % du fil au Japon était importé ; en 1902, la plupart des fils étaient produits localement. En 1913, le Japon produisait 672 millions de livres de fil par an, devenant le quatrième exportateur de fil de coton.

Afin d’accélérer la production de fil et d’écraser définitivement la concurrence dans tout l’Asie, l’Empire du Japon a décidé de concentré tous ses efforts industriels profitant des Kamikaze venu d’occident. L’institut du Coton est monté à Tokyo, il sera chargé de présenter et de promouvoir la production du coton par ses machines venues d’Angleterre, importée par la Zaïbatsu Yasuba, une mission du coton est instituée à Londres pour étudier les nouvelles techniques de filage cotonier. Le processus de transformation du filage industriel sera largement subventionné grâce à une bourse mise en place par l’état visant à moderniser rapidement le filage. 1 millions de yen est accordé à la bourse par an afin d’aider à la transition technique des ateliers Tokoïtes puis Japonais.  

Finalité de la politique économique (1882-1886)

Tandis que les vents divin font s’abattre une vague d’investissements étrangers, les voiles du japon se gonfle d’un bienvenu renfort pour sa politique économique qu’il n’aurait pas connu sinon. Les changements bancaires rapides permettent aux planètes de s’aligner pour stabiliser la monnaie japonaise et permettre des échanges plus nombreux et plus faciles.

Les changements politiques donnent un cadre enfin à la modernisation économique permettant aux lois mercantilistes et industrialistes de s’enchaîner pour faciliter l’émergence industrielle grâce à une clique d’industriels et de capitalistes à la tête de l’état qui mettent tout en œuvre pour faciliter la vie économique capitaliste et libérale.

Vagues d’investissements étrangers, grandes commandes de l’état, modernisation effrénée dans le cadre d’une monnaie et d’une politique pro-business devrait accélerer l’industrialisation japonaise, sa financiarisation et sa production en acier, en coton filé, en produits finis, en charbon, en coke, en fonte.

Tout cela dans un contexte de toute façon bénéfique au Japon avec une furie du rail, un développement démographique sans précédent, un besoin en produit en Chine avec ses guerres  et le Japon en pleine expension.
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Dim 14 Nov - 12:22
Jomini a écrit:
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Politique extérieure

Traité de Shimonoseki

Article 1 : La Chine reconnaît de manière définitive, l'autonomie et la complète indépendance de la Corée et en conséquence le paiement de tribut et la célébration de rituels et de cérémonies, qui romperait avec l'autonomie et l'indépendance de la Corée devront cesser pour le futur.

Article 2 & 3 : La Chine cède à perpétuité et en pleine souveraineté Formose et la partie est de la baie de la péninsule du Liaodong (Dalian) toute ensemble avec toutes les fortifications, arsenal et propriétés publiques.

Article 4 : La Chine accepte de payer comme indemnité de guerre la somme de 184 000 000 de Kuping Taels (Payable en 7 ans)

Article 5 : La Chine ouvre Shashih, Chungking, Soochow et Hangchow au Japon. De plus, La Chine doit offrir le statut de nation la plus favorisée pour le commerce étranger au même titre que la Grande Bretagne, la France et la Russie.


Règlement définitif de la guerre Sino-Japonaise



Sous la pression du clan Yotoharu et de la société des hommes libres, la furie qui avait pris la place du Japon lors de la guerre se remet en question subtilement. A partir des journaux occidentaux, le massacre de Mudken est sorti au grand jour et le gouvernement Chinois a déjà annoncé la difficulté qu’il avait pour effectuer les paiements.

Devant le double coup porté à la politique impérialiste du gouvernement et son impossibilité pour le moment d’ériger un véritable empire en Asie à cause de ses structures tout juste en voie de développement et son endettement très important, le japon a opté pour des gouvernements alliés à la place de conquêtes trop coûteuses pour un budget encore trop faible pour ses ambitions.

Le parti en place de Hiborumi, issu des puissantes Zaibatsu Choshu et Satsuma doit s’appuyer sur la société des hommes libres pour éviter des confrontations avec les sattelites et la dette astronomique que porte le Japon n’y aide pas. En position de faiblesse à la diète et contesté en interne Hiborumi cède sur le poids de la dette Chinoise que ne peut payer l’Empire du Milieu dans tous les cas. Il refuse de céder et de reconnaître le massacre des chinois en Chine. Les coups de semonces de Paris modifient le traité de Shimonoseki à l’hiver 1886.

Les indemnités seront réduite mais Hiborumi s’assure que les Zaibatsu Mitsui et Mitsubishi emportent de gros contrats en Chine dans le Liaodong et le Guangdong en échange de la baisse de l’indemnité et du support de la société des hommes libres dans les états satellites. L’Empereur du Japon est dans une situation compliquée, désormais Empereur à Taïwan, il n’a pas intérêt à les donner en pâture aux Choshu qui n’avaient pas caché leurs ambitions sur les contrats portuaires et marchands qu’avait le conseil de gouvernement à donner. Afin de sauvegarder un équilibre entre les 5 clans japonais qui dirigent la politique nippone, il donne raison à Yotoharu ainsi que de nombreux avantages dans les satellites. Hiborumi garde de son côté sa place de premier ministre et ses soutiens dans l’armée, les contre-poids sont en place.

Le contexte électoral arrive et on annonce déjà une percée des libéraux du  Yotoharu, Hiborumi se fait le chantre du rassemblement avec une politique de conciliation entre les Zaibatsu militaristes et autoritaires (Mitsui, Mitsubishi et les clans Choshu et Satsuma) et les libéraux rassemblant les parti minoritaires Shinputo et Jinputo.

Finalement les droits de la Chine seront respecté sous le poids de Paris et de la société des hommes libres qui font navette entre Pékin et Tokyo. Les nouveaux termes du traités abaissent substantiellement les indemnités chinoises.

Politique Coréenne

La Corée se voit désormais occupée à ses frais par une division de l’armée impériale japonaise. Le processus de modernisation du pays est lancé. Rupture dans la société de caste et modernisation des institutions coréennes : Formation d’un gouvernement de modernisateurs à Séoul.

Désarmement des classes de guerriers de la péninsule, formation d’une police coréenne armée de batons, dédiée au gouvernement, fin de la domination des castes supérieures, harmonisation fiscale et monétaire avec la création d’une monnaie calquée sur le Yen, formation d’une banque de Corée, modernisation de la Corée avec un grand programme de route lancé dans la péninsule.

Le but politique japonais en Corée est de former une démocratie alliée, les modernisateurs doivent former une diète d’ici 1900 sur le modèle Japonais. Les mots d’ordre de la garnison japonaise sont bienveillance et modernité, menée par un résident permanent la garnison et les intérêts japonais devront surveiller étroitement la modernisation de la Corée.

Économiquement, diverses concessions sont accordées aux financiers et industriels japonais, sur la gestion portuaire, les mines et les sociétés de voieries. Les impôts seront partagées entre un budget de gestion interne coréen, un budget de modernisation et un budget de défense. Le budget de défense de l’harmonie asiatique sera mis au sein du budget japonais pour entretenir les garnisons japonaises dans la péninsule qui sont les garants de l’ordre et de la modernité dans l’île. Le budget de modernisation servira à financer la modernisation des infrastructures et des ports coréens financant directement les travaux entrepris par les Zaibatsus. Le budget de gestion interne servira à la justice, la police, les écoles et au financement des dépenses de la monarchie Joseon.

Des échanges entre grandes écoles seront fait avec les élites coréennes qui viendront s’instruire à Tokyo et Osaka.

Politique Taïwanaise

L’île de Formose sera pacifiée en une petite campagne à l’hiver 1885. Le Japon annonce la formation d’une diète de Taïwan d’ici 1900. Elle devra prendre le chemin d’une monarchie parlementaire dont l’Empereur du Japon sera le souverain avec les mots d’ordre Harmonie et Modernité.

Cela inclut la création d’un conseil de modernisation du pays avec un résident et une garnison japonaise. Taïwan doit se moderniser localement. Abolissant le système du Mandarinat, les fonctionnaires et administrateurs seront Japonais et Taïwanais de manière mixte d’abord puis complètement Taïwanais dans un futur qu’on espère proche.

Les Zaibatsu auront la charge de créer des enclaves de modernité pour gérer les infrastructures portuaires et les voieries qui leur sont concedés pour vingt ans par le conseil de modernisation Taïwanais. Les budgets sont aussi partagés entre celui de la modernisation, celui de l’armée et celui de la gestion interne. Échange scolaires et formations des élites Taïwanaises pour former un corps de fonctionnaires.

Une cérémonie aura lieu chaque année entre le gouvernement de Taïwan et les représentant de l’Empereur représentant les hommages d’un peuple à son souverain.

Le ministère des alliés asiatiques

Un nouveau ministère est fondé, celui des alliés asiatiques comprenant la Corée, Taïwan et Dalian. Les budgets de la modernité et de la défense des alliés seront supervisés et gérés dans un premier temps par le Japon qui s’en servira pour investir dans les infrastructure et la défense de son alliance asiatique. Permettant par la même d’étendre le budget japonais à la fois des contributions coréennes, des contributions de Formose et de la péninsule du Liaodong. Le budget de la modernité, sera mis d’abord pour la modernisation structurelle et des infrastructures des alliés.

Le budget de la défense sera mis dans celui du Japon, permettant au Japon de réduire sa participation aux budgets de l’armée et de ne pas investir directement en Asie. Ses investissements depuis les budgets alliés seront redonnées au Zaibatsu ayant en charge justement la modernisation des infrastructures et ports des protectorats du Japon.

Les impôts iront donc en partie dans la poche des Zaibatsu tout en permettant la modernisation des protectorats japonais. En tout c’est plus de 10 000 000 de nouveaux habitants au sein de l’alliance japonaise permettant une extension des budgets importants et des contrats très importants offerts au Zaibatsu.


Politique intérieure

Le prix de la victoire : Ou la politique financière impériale

L’investissement dans la guerre de Chine est de 186 millions pour l’intervention militaire et de 100 millions pour l’achat d’une barbette, 13 millions pour l’achat de matériel militaire français modernes soit un total d’environ 400 millions de francs.

La guerre sera financé par l’apport de devises chinoises et la création de bons au porteur pour une valeur de 300 millions de francs, le temps qu’arrivent une part des devises chinoises pour rembourser les devises injectées dans la guerre. Cela devrait orienter la bourgeoisie naissante japonaise constituées par les fonctionnaires, les industriels, les marchands, propriétaires terriens et les officiers d’investir dans des bons au porteur à 3 % / an. Le gouvernement s’appui sur la soumission des Japonais à leur Empereur pour financer à la fois l’extension des flux financiers japonais, la financiarisation du pays ainsi que toute l’industrie nécessaire à la guerre (Navire de commerce, infrastructures nécessaires, manufactures d’armes et de munitions).

Banzai, le Japon malgré l’endettement devrait profiter rapidement des bénéfices de la paix.

Essor du Jiyujin no shakai et création du parti Jyuto

La société des hommes libres à joué un rôle déterminant dans l’affaire de la guerre sinno japonaise, participant au coup d’état de Gaspin et assurant le contrôle de l’état coréen. Proche des millieux modernistes coréen, la société continue son essor.

Consciente de ses besoins économiques pour peser dans la politique japonaise, Yotoharu qui dirige la société des hommes libres entame le développement de la société à Taïwan et en Corée. Proche des milieux modernisateurs indigènes dont il a la confiance, Yotoharu rafle la plupart des contrats dédiés au Japon fondant une Zaibatsu en plus de ses activités judiciaires dans le reste de l’Asie. La Yotoharu d’abord associée de près aux Yasuba se sépare peu à peu du clan Japonais qui voit émerger son concurrent spécialisé dans le frêt Japon-Corée et Taïwan Corée ainsi que dans la construction et la voierie. La Zaibatsu Yotoharu se développe rapidement grâce aux budgets de la modernisation des états sattelites qui arrivent dans sa société, lui permettant d’embaucher et de former une grande entreprise japonaise rapidement.

La société des hommes libres, renforcées à la fois par sa force financière nouvelle et par sa  notoriété s’allie aux libéraux qui se constituent à la nouvelle diète Japonaise. Un parti est fondé avec les anciens libéraux en 1886, alliant les hommes du Jinputo et du Shinputo dans le Jyuto. Son journal : L’Harmonie asiatique marqué très à gauche face au parti des Zaibatsu traditionnelles prend de l’ampleur auprès des samuraïs déclassés et des fédéralistes dissous en 1884 après les emeutes paysannes. Le journal est tiré en Taïwanais et en Coréen en petite quantité dans la décénnie suivante.

En décembre 1886, le quotidien accuse le général Japonais Ito coupable des crimes contre les chinois et fustige l’armée Japonaise qui s’est mal comportée devant l’Empereur. Le Japon doit se tourner vers la démocratie et les idéaux d’égalité et de justice entre les peuples d’après lui. Le Premier Ministre Hiborumi cherche à faire fermer la société de Yotoharu l’accusant de trahison mais la puissance économique et politique grandissante de la société empêcherait toute action de rétorsion sans faire exploser les gouvernements alliés qui reposent en grande partie sur la Yotoharu dans sa coopération avec le Japon. Les Yasuba refusent de soutenir les Choshu dans leur faid contre les Yotoharu, le pays est alors tiraillé entre les partisants des hommes libres et ceux du Hanbatsu encore prégnant dans les élites Choshu et Satsuma.

Le parti Shakai se tourne désormais vers le constitutionnalisme avec la devise suivante : égalité et harmonie au sein d’une société japonaise enivrée par ses victoires. Le parti tentera d’obtenir des financements pour les morts du massacre de Mudken à la chambre et pour que le gouvernement s’excuse officiellement auprès du gouvernement Japonais. La contreverse enfle dans l’archipel et le débat démocratique bat son plein. Que sera le Japon ? Un archipel de torsionnaire impérialiste où un îlot de parlementarisme moderne et bienveillant ?
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Sam 26 Mar - 12:36
Jomini a écrit:
Japon 1887-1891




Système Reiffainsen : est une banque coopérative agricole et urbaine qui demande deux choses :
- l’absence de taux d’intérêt
- le devoir de connaître tous les prêteurs personnellement.

Ce système permet de développer le prêt en confiance avec des caisses très locales. Permettant de faire tourner le capital à l’échelle la plus locale et d’avancer l’investissement entre privé sans intervention de l’état. Afin de l’introduire le gouvernement Japonais subventionnera une campagne d’introduction dirigiste entre 1887 et 1890, prévention, gestion des premières caisses au sein des ouvriers qualifiés.

Libéralisme économique : La doctrine Japonaise est celle du libéralisme. Toute personne étant en règle peut s’installer pour commercer ou entreprendre au Japon. Des zones franches sont installées le long des routes et des chemins de fer importantes pour faciliter l’implantation de capitaux étrangers pour former des manufactures le long des axes de communication de la périphérie de Tokyo et des grandes villes de l’achipel. Cela permettra de promouvoir des nouvelles villes sattelites et la déconcentration industrielle de l’hyper-centre tokyoïte mettant en valeur de nouveaux terrains.

On peut voir l’investissement et l’achat de rails ou de mines de la part d’étranger mais le gouvernement gérera les concessions et les locations de terrain comme pour tout le reste en libéral. Le plus offrant aura la concession et pourra l’exploiter le temps du bail qui lui a été cédé. Les bails ne peuvent excéder 31 ans pour toute terre japonaise mais peuvent être reconduit par l’état japonais. La concurrence entre industriels et financiers japonais et européens pour le contrôle des rails et des ressources minières devrait voir une dynamique haussière des prix des terrains, enrichissant les promoteurs et faisant tourner des devises dans l’achipel.

La hausse douanière de 5 à 10 % est engagée à partir de 1887 pour rendre définitivement la production locale plus intéressante tout en permettant toujours l’importation massive de machines et de produits occidentaux. Les douanes touchent toute la zone de commerce japonaise comprenant ses alliés dépendant du ministère des alliés asiatiques. Des baisses de taxes douanière à 5 % touchent tous les domaines où le Japon ne peut pas produire encore sur son sol comme les machines outils perfectionnées ou les produits chimiques néanmoins la production de machine à vapeur devrait décoler et permettre d’importer de moins en moins de pièces nécessaires à l’étranger.  

Le chantier portuaire de Yokosuka construit avec les Français est donné aux Choshu tandis que c’est la Yotoharu qui aura la base navale de Tainan. Le but est de créer un espace de Brand to Brand complementarity entre Tainan et les mines de fer chinoises qui ont été acquises les années passées. Le gouvernement avec la Yotoharu et la société des hommes libres trouvent un accord pour un emprunt de 20 millions de francs pour former un corridor d’infrastructure pour lier les mines de fer du sud chinois aux ports de fret pour Tainan où se situeront les aciéries de la Yotoharu. Les mines du Liaodong transiterons par Dalian et fournirons les aciéries présentes à Satsuma dans le future. C’est le grand plan de l’état appelé : « Tout pour le fer ».

Éducation : L’éducation est très importante pour le développement du pays. L’engrangement de devises permet la remontée de filière industrielle qui consiste à importer dans un premier temps le textile puis de se diversifier dans d’autres secteurs grâce à un grand support de l’éducation. La remontée de filière impose :
- Un investissement fort dans l’éducation.
- Un dirigisme orienté vers l’économie d’exportation via des mécanismes de taxation adaptées pour les entreprises qui rentrent dans les critères d’exportation.
- Le réinvestissement des devises engrangées dans les filières de production primaires vers des productions a plus haute valeur ajoutée.
- L’importation de pièce étrangères (machines perfectionnées, pièces détachées, acier de haute qualité à faible teneur en carbonne, produit manufacturés complexes) mène à la production progressive sur le sol national à la production de produits locaux bien moins chers pour l’industrie.
- C’est un processus qui se fait sur le temps long mais en 15 ans le Japon espère reléguer ses filiaires primaires vers les campagnes japonaises voir Chinoises et Coréennes pour garder ses filières à haute valeur ajoutée dans les centres urbains délocalisant de manière séquentielles pour produire de plus en plus en cher et de plus en plus qualifié et répendre les secteurs industrielles vers les zones marginales de l’Empire.

Cela permet de passer de la production de fils de coton à produire des matériaux finis progressivements et remplacer la production de base par des produits avec de plus en plus de valeur ajoutée.

Le plan « tout pour le fer » : exige la formation d’un grand plan d’éducation avec la création du bureau du fer au sein de l’institut polytechnique de Tokyo. Le bureau du fer sera doté d’un budget indépendant et de plusieurs chaires de spécialistes qui ont pu travailler en europe. De l’argent sera débloqué pour acheter un four siemens martin ou un cornu Bessemer pour former des ingénieurs à son utilisation. La devise du bureau du fer : « De l’ingénieur à l’ouvrier, maîtriser toutes les techniques ». Les membres du bureau du fer devront aller en Europe pour se former dans les années à venir avec des bourses pour les étudiants prometteurs pour payer des années d’étude à l’étranger. Les étrangers seront les bienvenus pour y enseigner en Anglais ou en Français. C’est au sein de ces instituts que recruterons les firmes Yotoharu et Choshu pour former un domaine de l’acier performant. Le projet du contrat du siècle verra la création d’un croiseur à coque en acier au Japon avec l’arrivée d’ingénieurs français comme Bertin pour former les armateurs japonais à la création de navire qui demandent des quantités d’acier énormes. Les demandes en fonte, fer et aciers des investisseurs étrangers et locaux provoqueront une demande forte qui stimulera ce secteur. Après le plan textile, la remontée de filière continue avec celle du fer qui en 5 ans doit s’implanter définitivement dans l’archipel.

Volet politique et société des hommes libres : La société des hommes libres continue son extension et s’implante à Luzon et Manille sous réserve de l’acceptation des autorités locales. La société prend ses distance du parti libéral d’Okubo qui contrôle toujours la chambre en opposition avec le gouvernement des modérés conservateurs qui gardent la possession du pouvoir. Les libéraux espèrent une action de l’Empereur pour arriver au pouvoir mais ce dernier est toujours décidé à ne pas prendre en compte sa chambre basse malgré le non vote des budgets.

Le contrat du siècle : Louis Émile Bertin, génie d’ingéniérie navale devra superviser la construction de 4 croiseurs protégés en partie en France et en partie au Japon (3 pour 1) ainsi que commencer l’aménagement des chantiers du Japon. Entre 1887 et 1892, une base navale de construction sera mis en construction ainsi que des navires de guerre. Pour un total de 100 millions de francs (chantier léger à Tokyo) ainsi qu’une escadre de croiseur protégés modernes (36 M + 3.6 M majoration) pour un total de 139.6 millions de francs. C’est le contrat du siècle pour le Japon qui doit dépenser environ 13 millions de yen par an pendant 5 ans (> 65 M de fr), le contrat sera financé en partie par les devises chinoises, en partie par l’accroissement des budgets militaires grâce aux budgets de la défense asiatiques. Le budget marin Japonais passera à 10 millions de Yen à partir 1887 et jusqu’en 1895. Afin d’alimenter une barbette, une batterie centrale et un croiseur protégé.

Flotte Japonaise : 1 escadre à barbette, 1 escadre à batterie centrale, 1 escadre de croiseurs protégé, 2 escadres de canonnières en réserve.

Construction d’une base de ravitaillement navale à Tainan à Formose pour 30 millions.

Colonisation : Les îles Daito et Osagawara sont réclamées à nouveau comme terre en pleine souverainté de l’Archipel du Japon.[/b]
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Jomini
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Sam 26 Mar - 14:20
Fondation du front révolutionnaire asiatique : La société des hommes libres est considérée comme trop molle par une frange extrême de la classe militaire et politique Japonaise. Des membres quittent cet ensemble libéral, constitutionnaliste et panasiatique pour fonder des sociétés secrètes en son sein. Comme la société Océan noire qui quitte les rangs de la coalition, ainsi que la société joyaux noire et dragon noire. Ces associations sur le front de l'illégalité conservent des liens étroits avec la société des hommes libres. Ils se spécialisent dans l'usage d'influence pour orienter la politique du Japon, dans l'espionnage et le soutien de leaders révolutionnaires comme Sun Yat Sen. Ces sociétés agissent par le biais de réseaux, élus, militaires, professeurs pour récolter des fonds, professer leurs doctrines et agrandir le réseau. Le dragon noire officie principalement en Chine tandis que Joyaux noire agit aux Philippines. Leur doctrine est simple : Liberté, égalité des asiatiques, expulsion des barbares et fondation d'une union d'Asie capable d'être libre et indépendante de l'hégémonie occidentale. Ces sociétés secrètes ont des collusions entre elles et plusieurs membres influents participent aux deux comme Tōyama Mitsuru.

Mutation de la société des hommes libres : La société des hommes libres amputée de membres agitateurs mais influents se recentre vers son activité purement législative et culturelle. La société implante des centres culturels asiatiques avec la promotion de la culture Japonaise dans les pays de la région. Ils sont nécessaire pour tisser des réseaux de connaissance, promouvoir l'idée du Grand Asie et commencer à penser l'idéologie d'un état idéal.
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Le juriste guerrier
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Sam 3 Déc - 14:02




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Empire du Japon

Gokajō no Goseimon —  Kimigayo



Bras de fer entre oligarques et membres du parlement !


Voilà bien plusieurs mois que son impériale majesté Mutsuhito a, dans sa grande sagesse, promulguée une nouvelle constitution dotant l’Empire d’un parlement, aussitôt flanqué par un gouvernement créé ex nihilo.
Hélas pour ce gouvernement non-responsable devant quiconque autre que l’Empereur et dominé par une oligarchie de grands clans nobles, il est vite apparu une querelle les opposants aux nouveaux parlementaires. Si l’oligarchie énonce agir sur commande directe de l’Empereur et en vue d’interpréter ses volontés, il en va de même pour le parlement qui se targue de la triple légitimité d’avoir son existence acceptée par l’empereur, d’être mentionnée dans la constitution et d’être élu par le corps électoral japonais.
Face aux faibles capacités de résistance du parlement à l’égard d’une oligarchie inconstitutionnelle et composée de nobles provenant de partis non majoritaires, le parlement a très vite mené une résistance sur le vote du budget annuel causant une paralysie dans la politique gouvernementale. Rien ne s’est arrangé quand le plus puissant des ministres, le ministre de l’intérieur, le vicomte Shinagawa Yajiro, s’est mis au cours d’une élection anticipée, à réprimer l’opposition par les forces de l’ordre pour forcer un scrutin avantageant les conservateurs. La situation dégénéra et l’opinion publique rendit impossible le maintient du gouvernement qui fut forcé de démissionner en masse, d’autant plus que l’élection donna une claire majorité au parti libéral dirigé par Itagaki Taisuke alors que Shinagawa Yajiro était bon dernier.
L’Empereur fit également de la résistance en nommant le conservateur Ito Hirobumi, quoique rival politique des têtes du précédent gouvernement, au lieu d’un libéral. Hélas pour ce marquis, l’absence d’évènement extérieur créant un effet drapeau en faveur de son gouvernement amoindrit sa durée de vie.
La colonisation décrétée par le gouvernement Hirobumi des îles parcels, contestée par le grand Qing, ne suffisait pas pour l’heure à arracher de compromis en faveur de l’oligarchie à l’égard du gouvernement. Face à la complète paralysie des institutions, l’Empereur Mutsuhito intervint directement en exigeant un partage du pouvoir et des concessions en faveur des libéraux. Ainsi, le cens électoral a été abaissé de 15 yens à 8 yens, le nombre de sièges au parlement a été augmenté jusqu’à 369 sièges et le suffrage secret a été proclamé. Par ailleurs, un certain nombre de ministères gouvernementaux ont vu leur place réservée à la coalition parlementaire la plus forte (notamment les finances, les affaires étrangères ou l’éducation). Les ministères des armées et de l’intérieur (ce dernier étant considéré le plus fort) resterait en toute situation réservée aux oligarques (cet accord restant ici informel). Par ailleurs une réforme constitutionnelle devait être adoptée pour insérer une section concernant la fonction de premier ministre et de ministre. Le premier ministre serait donc nommé discrétionnairement par l’Empereur et le premier ministre devra tenir compte de la composition parlementaire pour la formation de son propre gouvernement tout en favorisant au maximum l’intégration de l’ensemble des forces politiques. L’Empereur confia au libéral Taisuke de prendre la tête de ce gouvernement (mais dont l’influence réelle était limitée par les oligarques contrôlant toujours les postes les plus importants).
Cet accord devait renouveler la politique japonaise et mettre fin à ses blocages. Très vite, les libéraux votèrent la proposition conservatrice de rehausser les budgets militaires. Il fut notamment formé deux traités avec le Royaume Uni et l’Empire d’Italie.
Le premier traité prévoyait la commande pour 1896 de deux escadres de croiseurs cuirassés pour un prix de 120 millions de francs et d’une escadre de cuirassés pré-dreadnought pour 1897 et un prix également de 120 millions de francs.
Le second traité prévoyait la commande dans des délais similaires de quatre escadres de croiseurs cuirassés italiens, livrés en deux échéances de deux escadres et pour un prix total de 224 millions de francs. En sus, l’Italie ouvrirait ses ports coloniaux indonésiens à la marine marchande japonaise.

Le chantier naval de Kure s'est vu chargé de produire une escadre de croiseurs protégés qui seraient ainsi les tous premiers navires modernes construits sur le sol nippon.
En ce qui concerne l’armée de terre, il a été décidé d’étendre ses effectifs par la hausse du contingent annuel actif de 40 000 appelés par an au lieu de 20 000. En ce qui concerne la réserve, la durée de son service devra être par la suite, d'ici quelques années étendue d’une année supplémentaire. Ainsi, suite à ces recrutements, l’armée de terre nippone devrait être forte de 120 000 militaires d’actif et dans un premier temps de 160 000 réservistes devant plus tard atteindre le nombre de 240 000 réservistes.
Un autre traité, cette fois commercial, a été conclu avec l’Empire des Français visant à ouvrir les ports coloniaux indochinois et indiens à la marine marchande japonaise et de favoriser autant que possible les importations japonaises de fer français.
Afin d’encourager les importations de fer et de charbon, le gouvernement Taisuke annonça une baisse des douanes sur ces denrées sur un pourcentage pensé pour être tout juste moins avantageux que les importations de minerais coréens et mandchous.

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