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1852

Nom du pays : Empire ottoman

Souverain : Abdülmecid Ier

Premier ministre : Moustapha Reschid Pasha

Langue officielle : Turc ottoman (officielle), Arabe (administrations et gouvernements locaux, religieux, culture, littérature, diplomatie et éducation), Persan (littérature, diplomatie et éducation), Français (langue étrangère des personnes instruites pendant l'ère post-Tanzimat/le dernier empire)

Capitale : Kostantiniyye

Siège du gouvernement : Kostantiniyye

Partis politiques :

Libéraux – 60%
Opposition conservatrice – 40%

Stabilité : Branlante

Factions radicales : Groupuscules nationaux



Situation économique de l’Empire ottoman

Données générales :

Population : 30,5 millions d’habitants.
Recettes : 731 millions de piastres.
Dépenses : 733,4 millions de piastres.
Déficit : 2,4 millions de piastres.
Poids de la dette dans le budget : 9 millions de piastres.
Dette totale : Flottante, intérieure uniquement et inconnue.
Poids de l'armée dans le budget : 367,5 millions de piastres.
Valeur de la monnaie : Piastre (0,23 francs) / Forte inflation, monnaie dévaluée.

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L'effort de guerre

En vertu du contrat passé le 27 Novembre 1853 à Paris entre l’ambassadeur de Turquie et les représentants français le montant nominal d'un emprunt géant a était fixé à 726 millions de francs portant l'intérêt à 6 %.
L'émission de l'emprunt est destiné à soutenir le prix du conflit. La France devient le premier contributeur  étranger au finance de l'empire, annonçant l'effacement des anglais dans ce domaine.

_Pour repayer la puissance humaines et matérielle après un an de guerre, 308 millions francs seront dépensés.
_En ce qui concerne le maintient de nos 12 divisions le gouvernement dépensera  480 millions de francs , dont 134 millions qu'ont déjà les turcs.
_Ajoutons 72 millions pour remplir les troupes et le compte est bon.



L'impôt sur les dhimmis est augmenté de 2%, 5 % pour les grands propriétaires. Les religieux resteront silencieux à ce sujet, la finalité étant de détruire les soldats russes.
L'impôt par cheptel de + 2 %.
Les taxes sur les produits manufacturés et agricoles n'étant pas sous la règle du libre échange sont taxés de +  3%.





La flotte anglaise peut rester à Londres. Les redoutes de la capital ottomane ont étés créés pour pouvoir repousser les russes, ajoutons aussi que les bâtiments français en mer noirs ont effacés les ambitions d'une aventure naval dans l'esprit du tsar.
Les représentants ottomans  chez les britanniques font savoir le regret de notre gouvernement de ne pas avoir été soutenu militairement par les anglais malgré l'importance de nos relations et l'agressivité russe menaçant le bon déroulement des affaires de ce monde. Toute fois nous sommes confiants sur la conclusion de cette guerre tout se passera pour le mieux entre anglais et turcs.

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- La grande victoire -



Empire ottoman  Guerre10

Les forces du sultan ont écrasés l'armée russe pourtant en surnombre

L'Europe ne s'y attendait pas. Mais l'armée ottomane est pourtant  puissante, ordonnée, fidèle au sultan et bien commandée. Les français furent tout autant respectable dans ce conflit. La paix qui fait suite fut aussi bien négociée que le conflit. Les principautés du Danube se transforment désormais en état tampon vassal de la sublime Porte. Les agressions russes ne sont plus prêtes de se reproduire maintenant que l'Orient a affirmé par le sang sa place et sa force.


-Le hatti humayoun-

Sa majesté le sultan Abdülmecid Ier émet le 18 novembre 1855 le second texte emblématique des Tanzimat préparé par Mehmed Emin Ali Pacha, le hatti humayoun. Ce firman est une nouvelle impulsion aux réformes. Il se présente comme un édit de réorganisation des rapports entre l'état et les sujets non musulmans.

Les mesures :


_Limitation du pouvoir des milets. Ces institutions communautaires voient leur pouvoir limités dans le domaine de la justice ( limités au règlement des affaires lié au droit personnel entre membre d'une même communauté et l'établissement de tribunaux mixtes ) et dans celui de l'administration ( à l'entretien des lieux de cultes et des cimetières ). Une relation de consultation entre le Milet et le reste de l'administration ottomane ( régime des eyalet ) est instituée mais les prises de décisions et les actions reviennent toujours à l'eyalet. Les impôts auparavant sous la responsabilité des milets reviennent directement à l'état ottoman, sauf le nécessaire pour assurer l'entretien des lieux de cultes et cimetières comme mentionné plus haut ( IG).

_Les membres ressorts des milets tels que les  officiers spirituels des religions non islamiques recevront un salaire fixe et prêteront serment devant l'état. ( Irl ).

_Ré affirmation de la liberté de culte.

_Reconnaissance du droit d'ouvrir des écoles privés pour les non musulmans. Toute fois les programmes devront être validés par les commissions ottomanes sur l'enseignement. ( IRL )

_Ouverture de la fonction publique à tous ( IRL ).

_Création des tribunaux mixtes pour gérer de façon équitable les conflits juridiques entre musulmans et non musulmans ( IRL ).

_Reconnaissance des autres langues, diffusion et retranscription des codes de lois en fonction des différents language des pays en plus du turc ( IRL ).

 _La jyzia est remplacé par le baddal-askari  lit. «substitution militaire». ( IRL )


En bilan le rescrit impériale établit une plus grande égalité des sujets de l'Empire en matière d'impôts mais aussi d'éducation, de justice et de service militaire.
Il a aussi diminué considérablement les responsabilités des milets au profit de celles de l'administration direct ottomane. Les larges marges d'actions des milets ayant été défini par le gouvernement de sa majesté Abdulmecit 1er comme étant un frein à l'ottomanisme et un affaiblissement de l'état.



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Mar 20 Oct - 0:54
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- La grande fiscalité -

1856

Le hatti Humayoun a affirmé le rôle de l'état face aux structures collectives qui gèrent les terres. Dans la pratique une nouvelle fiscalité apparaît pour toutes les anéantir.


Présentons le sujet.
Dans l'empire ottoman de nombreux waqfs ou vakufs sont constitués par la consécration de grands domaines au profit de mosquées, d'églises, de monastères ou de synagogues. Les donateurs nomment bien souvent comme nazir, c'est à dire administrateur, un membre de leur famille qui peut en toucher l'usufruit.
Ajoutons que le waqf est une administration inaliénable et impossible à confisquer. Ses origines sont pré islamiques et la loi musulmane l'a accepté. Ainsi c'est un puissant outil de préservation du patrimoine familial et de renforcement de l'emprise sur les terres par les grands notables et les minorités religieuses. Tandis qu'aux yeux des réformateurs ottomans c'est un puissant obstacle à la centralisation et la taxations efficace.

Aujourd'hui la majorité des terres productives sont sous cette coutume. Les petits paysans offrent aussi leur terres pour ne pas subir directement l'administration ottomane.
Enfin l'état en plus de la baisse de ces taxes doit dépenser des millions de piastres d'entretien chaque année du fait de redevances anciennes, de fraude sur la vente et de réversibilité trafiqué pour maintenir le waqf dans le giron des familles.

Présentons l'action.

Le sultan, inspiré par les libéraux et fort de son aura victorieux, charge le grand vizir de l'augmentation des taxes sur les waqf et de l'interdiction d'en constituer de nouveaux pour les non musulmans.


Les taxations : elle concerne le nazir ou la fondation qui touche un usufruit sur le waqf. 60 piastres de plus pour chaque 10 hectares de terres jusqu'à ce qu'ils s'écroulent et placent clés sous la porte.
La taxations se justifient comme étant un impôt sur le service de cadasrtage que fait l'état sur ces domaines. Ce même cadastrage qui permet de bien réussir la taxe.
C'est la taxe du cadastrage et de l'absence de justificatif désormais réclamé ( voir ci-dessous pour les justificatifs ).



Les interdictions : Elle concerne la fondation de nouveaux waqf pour les chrétiens et juifs, n'étant pas assez protéger par la loi islamique dans ce cas là.
L'autre interdiction concerne les musulmans. La fondation de waqf nécessite d'enregistrer une autorisation spéciale venant du ministère des waqf, deux bureaux seront mis à disposition pour tout l'empire. Le divan de Constantinople et celui de Bursa totalisant un corp de 25 fonctionnaires.


Les gains de l'état : par l'augmentation de l'impôt et l'écrasement des waqf l'état tire un premier bénéfice pecunier.
Suite à l'abandon du waqf l'etat ottoman confisquera les terres.
Elles seront revendue aux prix de 5 piastres par hectares
au paysan qui l'habitait et qui recevra en échange de son achat un titre de propriété. C'est le second bénéfice pecunier. L'achat peut se faire en nature.

Les paysans incapables d'acheter leurs terres les verront racheter par des grands propriétaires à conditions que ces derniers puissent reformer un grand domaine, sous le régime de la propriété privée et qu'ils s'engagent à recruter la main d'oeuvre paysane perdues. Si aucun des cas n'est possibles, la terre reste sous le régime du lieu, sous le régime du domaine publique.

- La grande administration -


Le Salian ou vergu est l'impôt sur les revenus et biens qui va pouvoir se développer avec la disparition des domaines collectifs au profit de la propriété privée et du domaine public. Cependant sa perception se fait au sein de municipalités très peu codifiés. Des chefs locaux prennent les impôts de façon bien souvent indigne avant de les envoyer aux autorités de l'état. Les riches s'arrangent grâce à leur influence pour diminuer la pression fiscale au détriment des plus pauvres.

Par un firman impériale, tout les mutesarifs ( chefs de sandjak ) sont chargés d'envoyer désormais des precpteurs d'impôts issues de la fonction publique ottomane et non originaire du patelin où ils sont missionnés.



La grande codification.

1856

Spoiler:


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La grande administration




Loi des vilayets 1859

Empire ottoman  1000px10


L'Empire ottoman modernise son administration et régularise ses provinces depuis les années 1840. La Loi des Vilayets de 1859 complète le système en place, elle a vocation à s'étendre à tout l'empire et à permettre de verrouiller l'emprise de l'état sur sa bureaucratie ainsi que sur les échelons les plus bas du territoire. La hiérarchie des unités administratives est la suivante :

le vilayet, dirigé par un vali ;

le sandjak, dirigé par un mütesarrif ;

les districts ( kazas ), sous un kaimakam ;

les communes, sous un müdir.

Le conseil exécutif du vilayet est composé des membres suivants :
_Le vali, gouverneur général et représentant du sultan.
_Le chef de la magistrature provinciale ( müfettiş-i hukkâm )
_Le directeur financier ( muhasebeci )
_Le directeur de la correspondance ( mektubcu )
_Le directeur des archives immobilières ( defter-i hakanî müdürü )

Le conseil exécutif du sandjak est composé des membres suivants :
Le gouverneur provincial ( Mutesarif ).
Le chargé de Travaux publics ( nâfi'a )
Le chargé de l'Agriculture ( ziraat )
Le chargé des affaires étrangères ( umur-i ecnebiye )
Le chargé des recensements et levés cadastraux ( tahrir-i emlâk )

Districts : Un district représente la juridiction d'un gouverneur (kaymakam), d'un trésorier, et d'un juge (Kadı). Les adjudants du kamaykam sont chargés eux même de percevoir l'impôt dans les Communes. Le trésorier est responsable de garder les procès écris de la perception d'impôt fais par les officiers. Procès se composant du noms des domaines, de l'estimations de leurs richesses et du montant des taxes.

communes : Le müdir est le chef de village nommé par ses pairs. Son rôle secondaire dans la perception des taxes est confirmé. Il appuye les officiers du kamaykam et les assistes si on le lui demande.

Le ministère de l'intérieur est chargé de nommer les conseils exécutifs des vilayets, les conseils exécutifs des sandjak et les fonctionnaires aux postes de Kaimakam.

Conseils d'élus : En plus de réorganiser le gouvernement provincial, la loi Vilayet prévoit également l'institution de conseils consultatifs auprès des fonctionnaires. Ces conseils sont composés de fonctionnaires élus et nommés, cherchant un équilibre entre le peuple et le gouvernement ottoman. Chaque conseil a sa propre proportion spécifique et fixe d'élus par rapport aux fonctionnaires nommés

Mise en place progressive et conséquente.
Ce système administratif n'est pas destinée à rester théorique pendant des années. Dès 1859 il se met en place dans les régions suivantes : Marmara, la côte égéenne de l'Anatolie, la côte méditerranéenne de l'Anatolie, la côte de la mer noire de l'Anatolie. Ainsi que la Cilicie.


Bilan : La loi vilayet veut resserrer l'emprise de l'état sur le territoire après avoir éliminé le gros des structures collectives. Parmis les  grandes idées de la loi il y a la création d'un nouvel échelon administratif, le Kaza du Kaimakam, entre le sandjak et la Commune. On peut aussi retenir l'importance du gouvernement centrale dans la nomination des conseils provinciaux. Ainsi que le renforcement de la perception des impôts par les fonctionnaires. Ceci dit la réforme sera longue, le pays Constantinoplois et la Cilicie sont les territoires prioritaires pour la mise en place des réformes.

Institution contre la corruption 1858


La brigade de lutte contre la corruption est créé.
Elle se compose de : _3000 fonctionnaires relevant du ministère de la guerre.
_4 bureaux liés aux douanes ( Constantinople, Beyrouth, Smyrne et Salonique qui sont des ports de premiers rangs )
_33 bureaux liés à la perception d'impôt. ( Dans chacun des 33 vilayets ).

Des enquêteurs sont chargés des visites surprises à tout les échelons de l'administration tout le long de l'année. La priorité est donnée : régulariser les tarifs douaniers et la perception des impôts chez les Kaimakams. L'autorité impériale offre à la brigade l'accès sans contraintes à tout les registres des bureaux d'administration notamment les relevés cadastraux et les relevés d'impôts. Même si des cas avérés de corruption ne sont pas repérés les inspecteurs ont comme prérogatives d'envoyer des rapports aux autorités supérieurs sur les fautes professionnels  tel que l'inexistence de la tenue de registres. Cette brigade en tant que organe actif de lutte contre le pot de vin est aussi un moyen efficace pour le gouvernement d'avoir un échos sur l'efficacité de ses réformes.
La brigade peut mettre immédiatement en garde les fonctionnaires escrocs, ils deviennent prisonniers le temps de la mise en place d'un dossier et d'un jugement.
Les gens d'armes de la brigade seront pour  les débuts de cette entreprise directement empruntés au corps d'armée de Constantinople pour faire des économies. Enfin, dans le but d'être intimidantes, les inspections se font en armes. Un haut de forme rappelant le style janissaire déguisent les hommes de la brigade.







-La grande fiscalité-
1857

Jusqu'à ce jour, l'empire ottoman lève des douanes à 5 % sur les produits français et anglais tandis que les occidentaux taxent à 12 % les produits Turcs. Des relations commerciales de ce type sont une aberration dont l'existence est due à une situation politique de dépendance et vulnérabilité très forte lors de la signature du traité.

De 1855 à 1857 la diplomatie ottomane à Paris et Londres a été extrêmement active. Portée par une grande victoire sur Moscou, elle a sue mettre d'accord ces gouvernements du bien fait d'un assainissement des finances ottomanes, malgré que ce soit au détriment des facilités d'échanges avec l'Orient. De nombreuses promesses de gages sur de futurs contrats ou marchés ont étés faites.

Les ottomans signent avec les français et les anglais de nouveaux rapports douaniers. Les tarifs ottomans sont doublés, passant de 5 à 10 % tandis que ceux de la France et du Royaume Unie restent à 12 %.
Le tarifs de Balti Liman restent cependant de vigueur en ce qui concerne L'eyalet d'Égypte qui ne mérite guerre mieux.
Les négociations ont durés 6 mois côtés français contre 2 ans avec les britanniques.

Tarifs ottomans face aux produits anglais et français : _10 % sur les produits agricoles.
_10 % sur les produits artisanaux
_10 % sur les produits manufacturés.
La frontière égyptienne est comprises dans ses tarifs car les anglais et français peuvent passer leurs marchandises par l'Égypte toujours sous le régime de Balti Liman sinon. Ensuite rajouter une frontière douanière permet d'augmenter toujours plus nos recettes fiscales.

Tarifs ottomans face aux restes : _ 10 % sur les produits agricoles.
_13 % sur les produits agricoles rares, le tabac et le coton.
_11 % sur l'artisanat
_11 % sur les produits manufacturés.

La dîme :
L'impôt est trop souvent collectés en nature, obligeant l'état à organiser des enchères pour transformer la taxe en argent comptant. Enchères où l'on en ressort bien souvent perdant. En ce qui concerne les domaines considérés comme aisés. La valeur de la dîme est élevé de 30 piastres si elle est payé en nature.
En ce qui concerne les domaines moyens la valeur de la dîme est élevé de 10 piastres si elle est payé en nature.

Note sur le Salian :
Le salien est l'impôt sur les revenus et les biens. Les bureaux de cadastrage ouvert avec loi vilayet doit permettre une perception d'impôt plus efficace. Les riches domaines seront connus par les administrateurs locaux et ne manqueront pas d'être correctement taxés. La brigade anti corruption épluchera des registres cadastraux tout le long de l'année et sera un moyen de pression pour pousser les fonctionnaires ottomans à tenir des comptes régulièrement.

Les coupures Budgétaires.

Le budget de 80 millions de piastres par an est rabaissé à 50 millions en 1857 puis 40 millions en 1858 Le sultan compte sur le génie du ministère de la marine pour faire du mieux qu'il peut. Revendre ou recycler les navires qu'il ne peut pas entretenir. Une nouvelle flotte de destruction sera créé sur les débris de l'ancienne et après la réussite de nos réformes. Le budget du ministère des affaires étrangères passe de 10 millions à 6 millions de piastres, il faudra privilégier les télégrammes aux ambassades couteuse.  





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La grande production 1857

L'industrialisation par les notables turcs. En quelques mots...

Il est de notoriété plus ou moins juste que la classe marchande ottomane est essentiellement non musulmane. Les communautés chrétiennes notamment tiennent un lien privilégié avec les maisons du commerces étrangères. Elles profitent aussi de tout un système scolaire financé par les occidentaux qui donne à nos sujets un capital de savoir non négligeable.

Toute fois ne tombons pas dans l'ébauche assez facile de croire que l'élite turque restent entièrement passive face à un monde remplis de dynamisme. Cette période tanzimat est portée par une classe de bureaucrate musulmans à l'affût, cultivée et riche. Nos hauts officiels turcs vivent de salaires gigantesques, de rentes et de grands domaines.
Nos penseurs, pour établir un plan d'industrialisation, ont posés comme principe le suivant : le capital économique pourvue par l'état à ses bureaucrates ne doit pas seulement servir à récompenser son administration. L'état doit pousser ce capital économique dans l'investissement pour moderniser la production ottomane. D'ailleurs ces hommes qui dominent l'administration de l'empire sont les patriarches de familles cultivés où le français est bien souvent maîtrisé. Cette classe est de ce fait ouverte et capable en tout point nous le croyons de s'adapter à des industries modernes, d'organiser des collaborations avec l'étranger, de faire venir du personnel et des techniques lointaines, si nous la poussons en ce sens. Le renforcement des barrières douanières posent le cadre idéal pour des actions encore plus poussés vers une industrie locale.

Les subventions de l'état pour de nouvelles industries.
L'état veut des fonctionnaires qui investissent à Constantinople. Pour toute industrie du textile ou du tabac qui ouvrirait au sein de la capitale des boss une défiscalisation de 1 an serai accordé. Ajoutons qu'une caisse de subventions de 15 000 millions de piastres et créé et que l'état ottoman gage d'organiser le réseau professionnel et commerciales permettant aux investisseurs turcs d'embaucher des étrangers et d'acheter le matériel nécessaires, Paris est toujours favorable.


Conclusion.

La manufacture des tabacs de Constantinople et les nouvelles broches de cotons se veulent être le début d'un nouveau souffle. L'objectif est de voir le textile et le tabac partir vers l'exportation. Pourquoi pas faire des cigarettes ottomanes une image de marque. Si une bourgeoisie turque ayant la main sur l'industrie peut naître à Constantinople, elle peut naître ailleurs.



Les chemins de fer, les lignes télégraphiques.

Empire ottoman  20201013_125800

Relier Istanbul aux grandes villes.
Relier 2 grands ports ( Izmir les bains et Salonique ) avec l'intérieur des terres et Sofia.
Sans rien payer. C'est possible car notre allié l'empereur Napoléon gage de 5% sur les rentes des investissement français pour un chemin de fer français en ottomanie. On dit que Ferdinand Lesseps pense à abandonner le canal de suez pour ce projet fou. Quant à la sublime porte elle offre 1 an de défiscalisation à la compagnie du rail orientale.
Il est aussi question de compléter le réseau télégraphique dans tout les vilayets concernés par les chemins de fer.

Les mines

Le monopole ottomans sur les mines de sel disparaît et le droit d'exploitation est vendu à des francais, le monopole sur les mines de fer et de cuivre disparaît est le droit d'exploitation est vendu aux prussiens dont le gouvernement gage sur les risques. Les prussiens et français sont propriétaires de mines. Ils sont sous le régime de l'entreprise privé et le bénéfice produit est donc sous le coup de la taxation ottomane que le sultan monte à 10 %. Quid des étrangers à qui l'on vend des mines, des turcs à qui l'on accorde des subventions et une protection douanière, rendra meilleure notre économie ? De cette réponse dépendra le futur de nos politiques.





Dernière édition par Mini_Boom le Sam 7 Nov - 22:05, édité 1 fois
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La fin d'un règne, le bilan d'AbdulMecid Ier en quelques mots.


Abdülmecid Ier, fils ainé de Mahmoud II, succéda à l'âge de seize ans à son père, au moment où Mehmet II  menaçait de prendre Constantinople. Des débuts compliqués pour un règne qui se poursuit nonobstant dans le sens des réformes profondes.
Il signe le hatti-chérif de Gulhané (3 novembre 1839) et le hatti-houmaioum du 18 Novembre 1855, deux rescrits qui font entrer les sujets non musulmans dans un régime législatif plus moderne et protecteur. En ce qui concerne le développement de l'état ottoman la politique d'Abdlülmecid est presque fondamentale. Toutefois elle n'aurai pu s'imposer face aux élans traditionnelles et conservateurs de la société sans l'aura de victoire obtenue contre le tsar Nicolas Ier.

A la suite de la querelle des lieux saints le tsar déclencha la la guerre du Danube ( 1853-1854 ). Les armées franco-ottomanes dirigées par Omar Pacha, Saint Arnaud et Pélissier mirent en déroute les russes. L'armée turque avait prouvé sa qualité et le bienfait des réformes. Abdlülmecid renouait alors avec la tradition des gazi et celle de la paz. Un traité humiliant mais emplit de sagesse fut imposé au gouvernement russe qui en avait perdu l'habitude avec les turcs.

Après la guerre le sultan se lança dans d'autres politiques. Il s'est attaqué aux structures sociales et collectives, les vakfs,  qui  dominent les grands domaines de l'empire. Quelles soient musulmanes ou non et ceux en dépit des rescrits cités plus hauts, le sultan avait sévi. En surtaxant les vakf, il porta un coup puissant aux influences féodales des notables et des minorités tout en renforçant l'emprise de l'état. De plus, il impose durablement un système administratif efficace en Anatolie, c'est la loi vilayet de 1859.  
Ajoutons que l'empire réussit sous son règne à renégocier ses tarifs douaniers, à attirer les investisseurs français autour du développement du rail et du télégraphe. La réussite fiscale et administratif des réformes du sultan, couplée à une politique de rigueur budgétaire, permirent à l'empire de soutenir prodigieusement le remboursement de sa dette de guerre.
Cependant la fin de son règne est marquée par des troubles confessionnels au Liban, entraînant l'intervention française en Syrie. Il fut contraint d'accorder l'autonomie au mont Liban et des ports francs à Napoléon III sur la côte  Levantine.
Il meurt de tuberculose en 1861. Son frère Abdül Aziz lui succède en 1861.

Paix sur son être

Chronologie du règne, quelques points forts :
_1839: Accession au trône d'Abdlülmecid Ier et signature du hatti-chérif de Gulhané.
_1840: Fin de la guerre turco-égyptienne.
_1842-1853: Construction du palais de Dolmabahçe, demeure impériale somptueuse associant l'art traditionnelle ottoman avec des éléments baroque, rococo et néoclassique. Il remplace le palais Topkapi.
_1853-1854: Guerre du Danube, débutant avec la querelle des lieux saints et se concluant avec le traité de Paris.
_1855: Signature du hatti-houmaioum
_1856: Loi sur les vakfs permettant de les taxer et introduction du code foncier impériale.
_1857: Fin du traité de Balti Liman sauf pour les douanes de l'Égypte.
_1858: La brigade de lutte contre la corruption est créé.
_1859: Loi des vilayets et contraction d'un nouvelle emprunt pour rembourser celui de la guerre.
_1860: Création du Mont Liban autonome








Un nouveau monarque, le sultan calife Abdul 3aziz.


Empire ottoman  220px-Sultan_Abdullaziz_of_the_Ottoman_Empire


Fils de Mahmud II et frère d'Abdul Mecid, sa majesté Abdul Aziz premier du nom devient Sultan et calife de l'empire ottoman, il reprend les fonctions de chef d'état depuis le palais Dolmabahçe en 1861. Son prédécesseur lui laisse un état en pleine métamorphose Mais d'importants problèmes existent toujours, le conseil des tanzimats les classe en trois points.

1) L’insubordination et la mauvaise formation de nombreux fonctionnaires posent encore problème, la politique du bâton ne suffit pas il faut une véritable formation professionnelle.
2) La croissance stagne. Les subventions pour favoriser une nouvelle bourgeoisie industrielle ont étés un échec cuisant, il est clair que le salut de l'économie est avant tout chez nos sujets agriculteurs et dans l'action contrôlée par l'état.
3) Il n'existe toujours pas d'institutions efficaces pour lutter contre la dépréciation de la monnaie turque.

Pour avoir les moyens d'agir, le poids de la dette dans le budget dès 1861 est diminuée, passant de 270 millions de piastres par an à 234 millions, étalant de ce fait le remboursement final des créanciers jusqu'à la fin de l'année 1866 selon Firedogan pacha. 180 millions de piastres sont ainsi dégagé sur les 5 ans à venir et vont permettre à l'état d'intervenir par rapport aux problèmes çi-dessus nommés.

Paix non obstante


La scolarité des élites.

40 millions de piastres sont allouées au ministère de l'enseignement. Il est chargé de la création de la grande école d'administration impériale, d'un système de recrutement sur concours et d'écoles d'administrations secondaires.

La grande école d'administration
En 1863 elle est ouverte officiellement à Constantinople. Elle forme les futurs bureaucrates ottomans à l'obtention du diplôme de haut fonctionnaire impériale sur concours, c'est à dire à l'obtention des hautes positions dans les conseils des vilayets.
Le niveau d'enseignement implique l'assimilation des savoirs suivants: La connaissances des théories et pratiques  d'urbanismes en Europe,  la connaissance de l'économie pour savoir gérer un trésor public, une maitrise approfondie de la législation ottomane, du français et d'une seconde langue de l'empire ( l'arabe ou le grec par exemple ). le corps enseignant est recruté au seins des vielles pontes de l'administration turque, d'hommes dont l'expérience est respecté et d'experts français recruté depuis Paris. Après la réussite au concours les étudiants auront un an de formation auprès de leurs ainés avant d'être titularisé officiellement et d'avoir un haut poste sous leur responsabilité.
L'école accueillant les enfants de la grande classe bureaucratique, ses locaux naissent de la reconversion du palais de xxx sur les rives du Bosphore.

Les écoles d'administration.
Elles forment les futurs fonctionnaires en position dans les conseils d'administrations secondaires. Elles évitent le malaise des fonctionnaires qui atteignent des postes dans les conseils sans savoir quoi faire. Il y a 6 écoles en tout, à Constantiniple, Izmir, Bursa, Alep, Ankara et Salonique.



La grande production.

90 millions de piastres sont investis en 5  ans dans la réforme de l'agriculture et de nouveaux monopoles d'états industriels. Le premier objectif est de créer sur les abords de l'Euphrate et du Tigre une grande zone d'exploitation de coton et de tabacs.
L'empire mène alors dés 1862 une politique de rachat des terres à l'interface entre l'Anatolie et l'Irak. Ainsi est rassemblé et garantie un sol riche dans un climat relativement chaud mais pas sec. Ces terres sont ensuite revendues 3 fois moins chères et par lots 4 fois plus grands au moins aux classes bourgeoises turcs, celle qu'AbdulMecid a tenté en vain de mobiliser pour l'industrie.
Suffisamment d'avantages fiscaux et de soutien économiques sont mis en place pour que tout le monde veuille s'y mettre. 2 années de défiscalisation sont instituées pour les clients de cette politique. Avec le temps les grandes exploitation vont absorber les petites et former des grands propriétaires cotonniers.
Abdul Aziz rompt fortement avec le caractère autoritaire des réformes de son frère. Au lieu de la politique de taxation massive il préfère allouée un budget pour l'achat avant la revente des parcelles.


Cette agriculture trouve son pareil dans l'industrie.
L'état investit avec l'argent restant et le retour limité de la revente des terres, donc ses capitaux, dans l'industrie à Constantinople, Izmir, Bursa et Eskişehir. Le monopole d'état sur les manufactures des tabac d'Istanbul, Izmir et Bursa ainsi que l'extraction de l'écume de mer à Eskişehir, prennent place.

Les mines d'd'Eskişehir.
On y extrait l'écume de mer dans les plaines. C'est un matériel un minimum solide et facile à sculpter. Les ottomans en font des pipes avec un aspect artistique remarquable puisqu'on peut y tailler divers symboles et images.

La manufacture des tabacs.
Elles sont au nombre de trois, on y produits des cigarettes manufacturés et nos pipes en écume de mer, sculptées à l'orientale. Cette investissement sert à accompagner la production de tabac en Irak et en Turquie. Le but est d'associer le moyen de consommation avec le produit de consommation pour renforcer la marque ottomane sur le tabac. Les monopoles d'état turcs dans ce domaine ne sont pas tributaire de l'exportation, le marché intérieur turc est friand de tabac.
Cependant dès 1863 le monopole d'état s'ouvre aux investissements, en 1866 25% de la propriété des manufactures sont détenus par des sociétés françaises qui apporteront le savoir-faire complémentaire et un capital de confiance non négligeable vis à vis du client occidentale.






La Banque centrale turque

La banque centrale ottomane est un projet chère à beaucoup d'hommes d'états. Cependant pour assurer sa futur indépendance vis à vis de l'occident, cette administration est institué étape par étape sur le temps long et avec des capitaux ottomans. Sur les 180 millions de piastres dégagés sur 5 ans, 40 millions sont engagés dans la constitution d'un stock d'or.
En 1866, le Trésor Public ottoman connaît une nouvelle ramification. Le bureau impériale des dépôts de réserves d'ors et d'argents.












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Jeu 24 Déc - 1:49
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La Grande diplomatie

Empire ottoman  Davutoglu

France.
_Le dernier emprunt pour rembourser  la dette de guerre est fait à la bourse de Paris.
_Le rail ottoman continue d'être développé par les français.
_Les manufactures du tabac turques sont desormais détenues minoritairement par des sociétés françaises.

Prusse.
1861. Constantinople et Berlin s'accordent sur une baisse mutuelle de leurs douanes.
Le tarif ottomans sur le fer prussien passe de 10% à 9%.
Le tarif prussien sur le tabac ottoman passe de 10 % à 7 %.
Les principaux fournisseurs des manufactures du tabac prussiennes sont turcs. Ce genre de manipulation douanière reste toute fois très limité, les douanes représentent un des piliers des finances de l'empire.

Tunisie.
1862. Le beylicat de Tunis a intronisé une constitution. Le premier homme à la tète du conseil suprême exerçant le pouvoir exécutif est Kheirredine pacha. Ce politicien circasien s'est tout le long de sa carrière politique illustré comme un remarquable réformateur. A la suite de jeux de pouvoirs et de rancunes cet homo novus ancien esclave se voit forcé de renoncer à sa fonction. En 1862 Le sultan ottoman Abdul Aziz  fait appel à lui pour servir son gouvernement.  Au cours de l'année 1862 il travaille d'abord à la commission de réforme agricole et doit assurer sa financiarisation. En 1863 il  entre dans le cabinet du grand vizir  comme assistant puis devient en 1865 le ministre de la marine.

Koweït.
1863. Le grand vizir entend l'idée d'Ilyas pacha de développer l'influence ottomane dans l'Orient arabe. 2 colonels turcs sont envoyés au Koweït avec une délégation diplomatique classique pour proposer une alliance à l'émir.

Grande Bretagne.
1865. La navy manœuvre au côté des bâtiments ottomans en mer Egée. La diplomatie ottomane s'en félicite, chez les britanniques le parti de l'intégrité de l'empire est toujours présent.


Roumanie
1866. Le Domnitor de Vallachie et Moldavie Dimitrie I Ghica IX a sollicité du Sultan le relèvement des principautés en royaumes, et par conséquent la révision de la position de Prince en Souverain royal (Domnitor regal) de Valachie et de Moldavie.
Sa Majesté Abdulaziz a accordé ses faveurs et a élevé par firman les Principautés au rang de Royaumes.
Les roumains sont certes des vassaux choyés. L'état ottoman ne souhaite pas les jeter dans les bras du tzar. De son côté le désormais roi Dimitri Ghica X s'est personnellement déplacé à Constantinople et a assuré la normalisation des relations entre l'ottomanie et la Vallachie-Moldavie.





Paix




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Mar 5 Jan - 20:30
1867-1872


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Ven 8 Jan - 21:07
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Bank-ı Osmanî-i Şahane

1867

Le gouvernement ottoman décide d'accélérer la création d'institutions financières. 51 millions de francs sont injectés dans le bureau impériale des dépôts de réserves d'ors et d'argents qui disposait déjà de 9 millions de francs. Le bureau dispose d'un capital financier suffisant pour devenir la banque impérial ottomane. Ce projet est ancien, il était extrêmement encouragé par les britanniques et les français à l'époque où ils étaient créanciers de l'état.
Totalement indépendante, la banque est chargée d'assurer l'émission de la monnaie et la stabilisation des taux directeurs, c'est une banque centrale. Mais elle doit aussi mener une activité de banque de commerce en stimulant l'économie et en faisant la promotion des entreprises du rail et des nouveaux domaines agricoles grâce à son trésor.

En se dotant d'une banque centrale avec un important capital et des prérogatives étendues, le gouvernement mise sur un renforcement sérieux de ses institutions pour accélérer la croissance. Accélérer la pose du rail, soutenir le développement agricole et assurer la maîtrise de son économie sont les trois raisons de cette banque.

Empire ottoman  Ottoma10

Siège principale à Galata.



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La nouvelle politique de la banque d'investissement ottomane


Cette institution gère depuis plusieurs années déjà un considérable fond d'investissement de 150 millions de piastres annuels. Un fond tourné vers l'industrie du textile. Cette somme d'efforts n'a pas à resté comme telle.
En 1867 le fond est diminué à 100 millions de piastres annuels au profit d'une diversification des activités de la banque.

_Un fond d'investissement agricole est créé à hauteur de 20 millions de piastres annuels. L'objectif est de soutenir le processus de remembrement, d'intensification et de spécialisation de l'agriculture ottomane.
Ainsi ceux qui bénéficient de cette politique sont encore et toujours les grands propriétaires. Ceux qui mènent une entreprise de rachats de terres, d'expansion de surfaces agricoles par l'irrigation ou le défrichement, de spécialisation de la production dans le tabac et le coton, d'achat de matériel, d'engrais ou encore d'engagement d'agronomes et d' une nouvelle main d'oeuvre.

_Un fond de subvention des vilayets à hauteur de 20 millions de piastres annuels est créé.
Chacune de ces provinces administratives peut désormais faire appel à des financements d'exceptions pour servir des projets de développements plus ou moins urgents et trop coûteux mais adaptés aux problématiques de leurs territoires. Soutenir la création de nouvelles écoles à Erzuzum ? Développer le réseau de routes autour de Bagdad ? La banque d'investissement se chargera de repartir l'argent. C'est une forme de delegations des choix stratégiques à l'échelon régionale.


Enfin il reste 10 millions de piastres annuels. Ces dernier sont redirigées dans le financement du réseau scolaire ottoman et ne relève plus de la banque.


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Sam 9 Jan - 12:16

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L'insurrection des campagnes.

Empire ottoman  Die_Gartenlaube_%281854%29_b_614_1
Éclaireurs ottomans avant l'offensive sur une bande armée redoutable.[/center]


Omar Pasha le vainqueur des russes prend la tête de la garde impériale pour la pacification des campagnes. Ses unités sont réparties dans l'Anatolie et la Syrie révoltées.
Ilies Pacha est nommé au commandement général des forces de gendarmerie de l'empire. Après Kheyredine Pacha c'est le second tunisien qui a la confiance du Sultan et qui reçoit des fonds immenses pour organiser les nouvelles forces de gendarmerie du sultan dont le noyau le plus dure est la brigade anti corruption. C'est en effet à la gendarmerie que revient la charge de désarmer les révoltés et les envoyer se faire juger à hauteur de leurs crimes. Les forces ottomanes sont certes les forces de la paix. Il n'est pas question d'anéantir aveuglément les sujets de sa Majesté mais de préparer l'avenir en surmontant cette crise. Les notables musulmans ne doivent pas être écrasés mais remis sur le bon chemin, celui de la marche ottomane.



Un développement plus inclusif

Empire ottoman  Midhat_pasha
Midhat Pacha grand vizir depuis 1870.


Les Vieux-Ottomans sont ulcérés par l'évolution de la société. Les mesures du sultan sont trop libérales, son administration trop bourgeoise et les structures féodales en voie de disparition. Les grands seigneurs d'Anatolie et du Levant entrent en opposition avec l'administration du sultan à la moindre occasion. De leurs côtés, les factions nationales attendent des mesures d'autonomismes ou de représentations. Dans les campagnes, les ayan, anciens notables et piliers de l'ex administration ottomane forment la clé de voûte des structures socio-économiques turques. Remplacés par les administrateurs issues du réseau de l'école ou de la cooptation, le nouveau monde ottoman se reforme dans l'opposition entre ces deux formes de pouvoir. Le brigandage et les révoltes locales et tribales deviennent des normes au sein de l'Empire Ottoman, sous militarisé et maîtrisant mal la géographie sociale et économique de son territoire.
En 1870 Midhaat Pacha est nommé grand vizir. Le sultan donne sa confiance à un réformateur chevronné avec des idées qui le rapprochent des jeunes turcs. Sa nomination est tourné vers un objectif primordial : Ne faire aucune concession sur la réforme mais offrir une place à tous dans ce nouveau monde.
Sous son mandat la caisse de charitéest créé en 1870. Elle reçoit 20 millions de piastres chaque année. Elle est créé pour financer la création d'orphelinats, d'hospices et maisons de pauvres dans les territoires des vilayets. Le divan général de la caisse de charité est localisé à Bursa. Elle prête ou finance directement les associations privés voulant organiser les lieux de charités. Elle finance aussi les conseils de vilayets voulant créer des infrastructures sociales sur le territoire qu'ils administrent. Les réformes libérales de l'empire ont férocement accentué les difficultés que rencontraient les plus pauvres. Par exemple, les wakfs ont été écrasé alors qu'ils offraient à de nombreux paysans l'assistance.
Les idées des vieux turcs ne peuvent que trouver du soutien dans la colère des plus faibles. Mais désormais l'état moderne reprend les responsabilités des structures médiévales qui prévalaient autrefois.

De nouvelles écoles.

À son retour de l'exposition universelle Abdulaziz décida de restructurer l'école du palais de Galata avec l'aide de Victor Duruy le ministre de l'instruction scolaire en France.
1 an après l'école du palais est désormais nommé comme le lycée impériale, Mekteb-i Sultani. Les programmes scolaires ont étés calqués sur les savoirs occidentaux. Un département des sciences mécaniques et d'ingénierie ouvre ses portes. Du fait de la production industrielle turque, un meilleur savoir faire local est nécessaire.
En 1870 grâce l'arrivée au commande de Midhat Pacha l'école tribale impériale et une académie de gendarmerie ouvrent leurs portes à Constantinople. À Dulakdir, à l'interface entre l'Anatolie et le Levant, une école d'administration est créé.


_L'école tribale est destinée à former comme des élites ottomanes les fils des cheikh au sein des tribus turques, kurdes, albanaises, arabes ou Berbères. Il est question d'inclure ces éléments dans le nouveau monde turc. Les inclures grâce à un programme d'instruction adapté à leurs castes, se passant au coeur de la capitale et leur permettant par la suite de pouvoir faire carrière dans l'administration, l'armée ou encore la gendarmerie.

_La création d'une école d'administration toujours plus éloignée géographiquement du centre du pouvoir suit la même logique d'intégration dans le nouveau système de nouveaux éléments.

_L'académie de gendarmerie sert quant à elle à former très sérieusement les officiers qui domineront la brigade anti corruption ainsi que les nouvelles recrues réclamés par Ilies Pacha. À l'heure actuel ce sont les officiers de l'armée de campagne qui téléguident l'action de la gendarmerie ottomane.
Les nouveaux postes dans la gendarmerie sont l'occasion pour les notables restés fidèles aux ottomans de mettre leurs fils au service de l'état avec des grades prestigieux.

_Enfin depuis 1870, 17 millions de piastres en plus sont allouées au budget annuel du ministre de l'instruction ottomane pour continuer à gérer la ramification du système des hautes écoles et pour créer petit à petit en Anatolie des écoles primaires qui développeront l'alphabétisme.


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Sam 9 Jan - 13:10

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La nouvelle armée ottomane





En 1868 la révolte des campagnes turques et syriennes prend de l'ampleur. En même temps la bruderkrieg embrase l'Europe. C'est un rappel sur l'importance d'avoir une force militaire puissante, d'autant plus quand l'état a largement les moyens de faire le nécessaire.

_En 1869 l a nouvelle loi du sens est élaborée et officialisée. Elle modifie les effectifs de l'armée qui doivent désormais être de 8 divisions actives et 10 divisions de réserves. 6 nouvelles divisions sont donc crées. Le chèque est de 132 millions de francs.

_En 1870 Toute les nouvelles divisions sont entretenues à plein régime.

_En 1871. Toute les divisions sont entretenues à plein régime, les nouvelles et les anciennes.

4 divisions actives sont équipées de canons légers et de fusils italiens de dernière génération. Le prototype de la manufacture de Mongiana a convaincu l'état major ottoman.
Les 4 autres divisions de l'armée active sont équipées des canons légers et fusils italiens produis avant le conflit, le matériel dont Rome veut se débarrasser. Le chèque est de 38 millions de francs.


La marine ottomane

En 1870 une escadre cuirassée est commandée  aux britanniques et doit être livrée en 1873. En 1871 Une escadre de navire à vapeur leur est directement achetée.

Le chèque est de 95 millions de francs. 90 pour les cuirassés 5 pour les navires à valeurs.




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Mar 2 Mar - 14:52

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L'augmentation des taxes.

À compter à partir de 1868, année de révolte et de réformes militaires, les taxes sont augmentées plus tôt que prévues.
La taxe sur l'alcool augmente de 30 %
Les entreprises privées exploitants les mines ottomanes ( essentiellement étrangères ( Roumanie France Prusse ) ) sont taxés à 14 % et non plus 10 %.
Les tarifs douaniers augmentent eux aussi. Aux alentours de l'îlot d'Ada Kaleh dans un une flotille richement décorée les diplomates anglais et ottomans s'accordent sur les limites acceptables d'une augmentation douanières. L'empire a le soucis de s'éviter les causeries hostiles des grandes puissances.

Le tableau des tarifs en 1868 :
Tarifs generaux sur les produits agricoles, artisanaux et industriels : 15 %
Tarifs generaux sur le tabac et le coton : 17 %

Tarifs sur les produits italiens : 14 %

Tarifs sur les produits autrichiens : 13 %

Tarifs sur les produits franco-anglais : 12 %.
La politique envers le commerce français est calquée sur les accords d'Ada Kaleh

La Roumanie, vassal nominal choyé, n'est pas concernée par les augmentations.


En dépit de.


Autre phénomène. Nombreuses sont les nations se refusant à dialoguer sur ces questions avec l'empire. Ces nations sont en guerre, l'Europe s'embrase et si jamais elles finissaient au sommet de l'échiquier européen peut-être qu'il serait préférable de négocier dans cette position. Mais justement les ottomans préfèrent agir quand l'Europe s'embrase. Car les turcs resteront en paix malgré les sollicitations d'alliances militaires. La situation interne est en effet préoccupante. L'armée n'est en plus pas prête. Il est clair que l'agenda guerrier des grands empires n'a vraiment pas été pensé pour inclure la Turquie dans une alliance.
L'armée turque continue donc doucement sa reconstruction loin des péripéties hégémoniques. La loi du cens est modifiée, les négociations sont nombreuses pour l'importation d'un nouvelle équipement.
Les anglais sont eux aussi en paix. Et ils préparent une nouvelle flotte de guerre. C'est l'occasion de racheter trois bâtiments anciens, une escadre a vapeur pour 5 millions de francs.












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Mar 2 Mar - 14:53

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L'insurrection des campagnes suite et fin.

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Éclaireurs ottomans avant l'offensive sur des brigands.

L'été 1871 est le signe des dernières razzias contre les propriétaires chrétiens. Gendarmes et soldats turcs ont traqué inlassablement toute les bandes armées qui sévissaient. Après quatre ans de violence la loi et l'ordre ont été rétablies. Les bandes ont été désarmées, arrêtées, punies de façon ferme. La vieille société turque n'a obtenu strictement aucune concession par ces malfrats, la victoire est total pour les partisans du progrès et il nous faut détailler pourquoi.

Tout d'abord la gendarmerie dont le noyau dur fût les fameuses brigades anti-corruptions a brillé par son  excellence, sa discipline et son efficacité. Pendant quatre ans elle s'est développée, agrandie, améliorée. Partout dans l'empire les gendarmes sont le signe de l'autorité de l'état et uniquement de l'état. Pour les notables des campagnes il n'y a plus aucune place à ce niveau-là, leur imaginaire pseudo féodale, leurs revendications de seigneurs viennent d'être balayés définitivement par le fer de lance de la contre révolte. Seul reste pour eux la marche que propose les réformateurs. Celle d'une classe de propriétaires productifs, dont le seul rôle à jouer se situe dans l'insertion au sein du capitalisme.

Ensuite, il est à noter que les ayans arabes et turcs qui ont pris les armes sont bien souvent dépossédés de leur terres par les tribunaux du sultan. Ces propriétés sans maîtres reviennent à l'état qui les vend aux enchères à de plus riches et de plus fidèles sujets. La conclusion de la revolte c'est donc aussi un prolongement de la politique de remembrement des terres, au profit de grandes propriétés, de grands propriétaires. Un tel agencement  rend l'agriculture ottomane toujours plus adaptée aux logiques du commerce et du capitalisme. L'agriculture vivrière, le morcellement de la propriété recul au profit d'hommes capables d'agglomérer toujours plus de parcelles, de les investir pour en faire des exploitations tournés vers le commerce nationale et internationale.





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Mar 2 Mar - 15:08

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L'insurrection des campagnes suite et fin.

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Éclaireurs ottomans avant l'offensive sur des brigands.

L'été 1871 est le signe des dernières razzias contre les propriétaires chrétiens. Gendarmes et soldats turcs ont traqué inlassablement toute les bandes armées qui sévissaient. Après quatre ans de violence la loi et l'ordre ont été rétablies. Les bandes ont été désarmées, arrêtées, punies de façon ferme. La vieille société turque n'a obtenu strictement aucune concession par ces malfrats, la victoire est total pour les partisans du progrès et il nous faut détailler pourquoi.

Tout d'abord la gendarmerie dont le noyau dur fût les fameuses brigades anti corruption a brillé par son  excellence, sa discipline et son efficacité. Pendant quatre ans elle s'est développée, agrandit, améliorée. Partout dans l'empire les gendarmes sont le signe de l'autorité de l'état et uniquement de l'état. Pour les notables des campagnes il n'y a plus aucune place à ce niveau-là, leur imaginaire pseudo féodale, leurs revendications de seigneurs viennent d'être balayés définitivement par le fer de lance de la contre révolte. Seul reste pour eux la marche que propose les réformateurs. Celle d'une classe de propriétaires productifs, dont le seul rôle à jouer se situe dans l'insertion au sein du capitalisme.

Ensuite, il est à noter que les ayans arabes et turcs qui ont pris les armes sont bien souvent dépossédés de leur terres par les tribunaux du sultan. Ces propriétés sans maîtres reviennent à l'état qui les vend aux enchères à de plus riches et de plus fidèles sujets. La conclusion de la revolte c'est donc aussi un prolongement de la politique de remembrement des terres, au profit de grandes propriétés, de grands propriétaires. Un tel agencement  rend l'agriculture ottomane toujours plus adaptée aux logiques du commerce et du capitalisme. L'agriculture vivrière, le morcellement de la propriété recul au profit d'hommes capables d'agglomérer toujours plus de parcelles, de les investir pour en faire des exploitations tournés vers le commerce nationale et internationale.




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La nouvelle politique de la banque d'investissement ottomane


Cette institution gère depuis plusieurs années déjà un considérable fond d'investissement de 150 millions de piastres annuels. Un fond tourné vers l'industrie du textile. Cette somme d'efforts n'a pas à resté comme telle.
En 1867 le fond est diminué à 100 millions de piastres annuels au profit d'une diversification des activités de la banque.

_Un fond d'investissement agricole est créé à hauteur de 20 millions de piastres annuels. L'objectif est de soutenir le processus de remembrement, d'intensification et de spécialisation de l'agriculture ottomane.
Ainsi ceux qui bénéficient de cette politique sont encore et toujours les grands propriétaires. Ceux qui mènent une entreprise de rachats de terres, d'expansion de surfaces agricoles par l'irrigation ou le défrichement, de spécialisation de la production dans le tabac et le coton, d'achat de matériel, d'engrais ou encore d'engagement d'agronomes et d' une nouvelle main d'oeuvre.

_Un fond de subvention des vilayets à hauteur de 20 millions de piastres annuels est créé.
Chacune de ces provinces administratives peut désormais faire appel à des financements d'exceptions pour servir des projets de développements plus ou moins urgents et trop coûteux mais adaptés aux problématiques de leurs territoires. Soutenir la création de nouvelles écoles à Erzuzum ? Développer le réseau de routes autour de Bagdad ? La banque d'investissement se chargera de repartir l'argent. C'est une forme de delegations des choix stratégiques à l'échelon régionale.


Enfin il reste 10 millions de piastres annuels. Ces dernier sont redirigées dans le financement du réseau scolaire ottoman et ne relève plus de la banque.


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Mar 2 Mar - 18:45

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La nouvelle armée ottomane suite et fin.

En 1871 4 nouvelles forteresses sont crées et avec elles 4 divisions de forteresses. Des canons gigantesques débarquent dans les Balkans pour équiper les garnisons des forts.

1 Fort à Edirne
3 en Bulgarie.






Les relations Franco-ottomanes

Tant que la Sainte alliance perdure entre François Joseph et le Tsar, l'amitié entre la France et l'empire ottoman sera un enjeux majeur en Orient.


Les douanes en 1869 avec la France sont remises à 10 % sauf sur le tabac le coton et le textile.

En échange la société française des chemins de fer en Orient est lancé sur un immenses projet de nouvelles lignes.

Empire ottoman  20210311

Ligne Edirne-Burga et Edirne-Plovdiv en priorité. Ensuite les lignes en Syrie et en Irak


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Sam 20 Mar - 14:54
Les recettes fiscales au service de l'armée.


Au nom de la politique de financement militaire l'allègement fiscale est exclue deux années de suite. Un retour temporaire de la fiscalité d'avant la disparition de la dette a lieu.
Les recettes ottomanes remontent à 513 millions de francs annuelles en 1872, 515 en 1873, 466 millions en 1874. 446 millions en 1875.
En 1875 l'empire ottoman a constitué une ligne de 4 nouvelles forteresses. 10 nouvelles divisions de réserves et 2 nouvelles divisions actives.  Une nouvelle loi de financement augmente de 102,5 millions de francs le budget de l'armée pour entretenir ces nouvelles forces ainsi que la nouvelle flotte.


En 1872  5 divisions de réserves et 2 forteresses ( 106 millions de francs ) sont constituées. En même temps l'accord de Chypre ( 60 millions de francs ) est signé pour complètement rééquiper l'armée turque.  Les recettes ottomanes de l'année  passe de 347,5 millions de francs à 513 millions de francs.

En 1873 5 divisions de réserves et 2 forteresses sont encore constituées. ( 106 millions de francs ).
2 escadres à vapeurs sont livrés par l'Angleterre pour 20 millions de francs. Et une escadre blindée aussi mais qui fut payée 3 ans a l'avance. Les navires sont en statut inactif. Les recettes ottomanes sont montées à 515 millions de francs ( à cause de l'achat et l'entretien des nouvelles unités ).

En 1874 2 divisions d'actives sont crées ( 44m de francs ) et 4 milices. Les recettes de l'année sont de 506 millions de francs.

Et en 1875, bonne nouvelle pour le peuple le budget est stabilisé autour de 450 millions de francs ( 347,5 + la loi de financement de 1875 qui augmente le 102,5 millions de francs le budget de l'armée ).
Tout va pour le mieux en Turquie. Les sujets de sa Majesté ont retrouvé une charge fiscale diminuée. En espérant qu'aucune guerre n'éclate entre temps.






















 



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L'armée ottomane en 1875.

L'armée de terre:

10 divisions actives. Toutes équipées de canons et fusils de dernières générations grâce à l'accord de Chypre.
22 division de resserves. 14 sont équipées avec des fusils et canons conçu pendant la dernière grande guerre. ( 10 di équipés grâce à l'accord de Chypre + 4 qui reprennent l'ancien équipements de l'armée active.
4 milices.
8 forteresses.



La flotte:
1 esacres cuirassée inactive et 4 escadres à vapeurs inavtives.



Le plan de mobilisation:



Le gouvernement ottoman a assemblée une force de 12 corps, la norme est à 2 ou 3 divisions sauf contre-indications :

- Istanbul : 1er corps d’active ( 3 divisions ).
- Edirne : 2ème corps d'active ( 2 divisions)
-  Uskudar : 3ème corps d’active ( 3 divisions )
- Sofia : 5ème corps d'active ( 2 divisions )

-Edirne : 1er corps de réserve ( 3 divisions )
- Ankara : 2ème corps de réserve. ( 3 divisions )
- Chumen : 3ème corps de réserve. ( 3 divisions )
-  Skopje : 4ème corps de réserve  ( 3 divisions )
-Erzuzum : 5ème corps de réserve ( 3 divisions )
- Thessalonique 6ème corps de réserves ( 3 divisions )
- Bagdad : 7ème corps de réserve ( 2 divisions )
- Damas : 8ème corps de réserve ( 2 divisions )

- Les bases des 4 nouvelles compagnies d'ordonnances ottomanes ( milices ) sont situés en Macédoines du Nord.

-Les forteresses ottomanes :
Devant Edirne une ligne de 5 délicieuses forteresses est constituée.
A Sofia et dans les passages de montagnes environnantes 3 forteresses sont constituées.  



Les accord commerciaux de Chypre.

L'empire ottoman a convenu d'un accord commerciale pour équiper son armée.

-L'équipement en fusils et en canons pour 20 divisions est acheté pour 60 millions de Francs ( moitié prix ). Les armes seront à moitié de la génération 1869 et à moitié génération 1875. Les armes seront aussi à moitié importer de France et à moitié importer d'Italie.

Les armes sont livrés à moitié prix, L'empire ottoman devra rembourser à un taux d'intérêt de 3% les 60 millions restants ou restituer la moitié du  matériel dans les années à venir.








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Mar 13 Avr - 2:47

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L'après guerre.

Malgré une considérable préparation de guerre  la Russie n'a finalement pas obtenu la "libération" total des Balkans. En ajoutant les morts russes de 1876 à ceux de 1854, le bilan en valait-il la peine ?  
En ce qui concerne les aspects de la guerre point de vu ottoman. L'armée a démontré toute sa valeur aux yeux du monde, face à une Russie dont les forces militaires étaient cette fois-ci bien bâtis pour le conflit. Cependant divers  nations orthodoxes se sont renforcées où ont acquise l'indépendance au détriment d'un empire qui, contrairement à la guerre de 1854, n'aura pas pu empêcher le recul de ses frontières. A propos des finances, le cout financier de la guerre a largement dépassé le milliard de franc, ajoutons à cela 90 millions de francs de réparations de guerre à destination de Saint Pétersbourg et 30 millions de francs encore à  payer l'Italie en vertu des accords de Chypres. La banque ottomane a préconisé dès le début du conflit d'emprunter les sommes nécessaires  sur les places financières. Le meilleur moyen selon elle d'avoir le maximum d'argent en temps voulu. De plus l'état ottoman a gagné au cours des Tanzimats une certaine confiance du public facilitant ce genre d'opération.
250 millions de francs furent empruntés sur la place boursière de Londres à hauteur de 7% de taux d'intérêts, 120 millions à Paris ainsi que 100 en Italie. Ces trois pays représentent la garantie de 370 millions de francs d'emprunt.
Le reste a été obtenu tant bien que mal sur les divers marchés financiers.
Au bilan ? Un puissant retour de la dette, une défaite limitée mais pour le moins amère, le règne d'Abdul Aziz est véritablement austère. Ainsi le 25 décembre 1875 la politique de rigueur s'amorce déjà avec la levée de la loi de financement actuelle.


Suite à des coupures de budget ainsi que des réorganisations d'effectifs à la suite des 50 000 décès durant la campagne, 6 divisions de réserves sont supprimés. L'essentiel des forces de réserves passent en sous régime ( seuls deux DR sont correctements financées ). Cependant la totalité de l'armée active reste pleinement entretenue à la sortie du conflit.
Toute la flotte de combat passe en inactive.





La naissance d'une compagnie britannique, le développement du fer ottoman.


Après de nombreuses négociations ralenties par la guerre Russo-turque, un projet anglais de chemin de fer fût présenté à sa majesté et approuvé.

D'abord le tracé propose 3 tronçons en Orient liant l'empire ottoman au réseau ferré perse. 3 tronçons allant respectivement de  Mossoul, Bagdad et Erzuzum jusqu'à la Perse.

En ce qui concerne l'Europe. Le projet statut sur l'établissement d'un réseau en Roumelie constituée autour d'une ligne Thessalonique/Monastir/Skopje/Novi Pazar est



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L'administration de la dette.

Le retour de la rigueur est définitivement amorcé en 1877. Une stratégie d'administration de la dette est formalisée la même année grâce à la contribution de la banque ottomane. Elle repose sur le financement intérieur, les négociations avec l'état anglais et une réduction du budget militaire.



Coupures budgétaires.

En 1877 le budget destiné au remboursement de la dette passe de 100 millions de francs à 120 millions de francs/an ( budget de l'armée réduit de 20m francs )
 

La dette intérieure : les bons du trésor public.

À partir de 1877 l'administration de la dette passe par la vente de bons du trésor aux sujets de sa Majesté.
5 places urbaines sont choisies pour accueillir les bureaux de la banque centrale ottomane vendant des bons du trésor. Constantinople, Izmir, Thessalonique, Beyrouth et Edirne.  La bourgeoisie qui s'est enrichie dans les bassins de la mer Egée et de la mer méditerranée est ainsi mise à contribution dans l'effort public de remboursement.

Les taux d'intérêt attaché aux bons du trésor sont de 4 % dans l'optique de convaincre la plus large partie du public de souscrire à la dette. Des centaines de millions de francs seront payés à nos sujets au lieu d'être injecter dans les marché étranger. L'état souhaite voir la dette extérieure se dégonfler à la faveur de la dette intérieure. Cependant  1880 les taux d'intérêt passent à 2,5%.  Cependant,  1 ans après les premières ventes de bons les taux d'intérêt promis sont, par la force souveraine de sa majesté et la complicité des banquiers de la cour, diminués à 3 % puis 2,5% en 1880. Le sort en est jeté, La bourgeoisie rentière est mise au défi.


Douce et puissante, la finance anglaise.

En 1878 un accord financier est signé entre Constantinople et la banque centrale britannique. Cette dernière promet dorénavant un taux d'intérêt à 3%, permettant à la Grande-Bretagne de devenir dorénavant le partenaire privilégié de l'empire ottoman pour la souscription de sa dette extérieure.
Le monde financier britannique est certes le plus puissant du monde. Les turcs ne sont pas rancuniers, ils sont même convaincus que la Grande-Bretagne est désormais un partenaire de premier rang.







L'investissement en Turquie.

Le monde capitaliste en Grande Bretagne et en Allemagne porte un intérêt croissant pour le rail, le commerce et l'industrie ottomane. Croisé avec le besoin du marché turc d'attirer les investissements, la situation a aboutis en 1877 puis 1879 à une série de vente de concessions et de titres de propriété aux Etats d'Allemagne et de Grande-Bretagne ainsi qu'à leurs sujets.

1877
_Pour 22 millions de francs les concessions pour les projets de chemins de fer de la mer Noire et la Palestine sont vendues aux anglais. La ligne de chemin de Fer Bursa/Sinople/Trébizonde doit être propriété de la compagnie anglaise. De même en Palestine, la compagnie anglaise doit établir un réseau ferré   lié à celui de la compagnie française.
_Les mines de Charbon de Bursa sont vendues pour 8 millions de francs aux anglais.

Empire ottoman  20210410
Tracé du chemin de fer de la Mer Noire.




1878
- une compagnie de fret naval germano-turc détenu à 10% par l’Etat allemand, 10 % par l’Etat turque et 80% par les privés de ces deux pays est lancée. Le capital de départ s'élève à 30 millions de francs. La compagnie se charge ainsi de lier le port de Trieste aux ports de Constantinople, Izmir, Antalya et Mersin.
- Les travaux pour une nouvelle ligne de chemin de fer allemand débutent. La Société du Chemin de Fer d’Orient, propriété de la Banque Centrale allemande assure la création et l'administration du rail, elle se finance au près des privés allemands par émission de bons du trésor. Le bureau de la société allemande doit par ailleurs s'installer à Constantinople pour faciliter ses investissements. Le prix de la concession payé par la banque centrale est de 22 millions de francs.
_Les mines d'état de plomb et d'argent sont vendus à hauteur une nouvelle fois de 22 millions de francs aux compagnies minières allemandes déjà présentes depuis longtemps dans l'empire.
_Une usine de production de matériel ferroviaire allemande, dont la production est destinée aux lignes construites par un financement allemand en premier lieu, doit s'installer à Antalya et bénéficier d'une absence d'imposition par l'Etat turque la première année de son implantation. La production se prévoit sous licence en employant des turcs pour les tâches sous qualifiées. C'est bien la naissance d'une industrie de pointe en Turquie que vous lisez.

Empire ottoman  Cote_o10
Tracé de la ligne Izmir Antalya.



Retour sur bourgeoisie ottomane face à la frénésie du capital.


Que ce soit dans l'administration de la dette, ou dans la politique d'investissement économique par des étrangers, la bourgeoisie ottomane n'est jamais bien loin.

Comme on l'a déjà dit des émissions de bons du trésor mais aussi d'action ont été mises en place a destination de nos sujets.
Les élites économiques ottomanes se retrouvent alors de plus en plus familiarisées aux contacts de la finance dont ils tirent des revenus. En ce qui concerne les actions : à Izmir et Constantinople la compagnie de fret navale germano ottomane a fait appel à l'investissement de notre population comme vu précédemment.

Traité Turco-Italien

En échange de la moitié de la Bosnie et 30 millions de francs prend la possession de Chypre.





Les bénéfices directs de l'état ottoman.



Les ventes de titres, de concessions et de Chypre ont rapporté 104 millions de francs.
3 millions de francs est retiré de cette somme pour être investi dans la compagnie de fret germano-ottomane.
44 millions de francs sont gardés pour des travaux publics
Les 61 millions restants sont dépensés directement dans le remboursement de la dette.






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1877-1882.




Le coup d'état constitutionnel.

Le 19 mai 1877, à 19 heures, Midhat Pacha et plusieurs officiels ottomans de haut rang, militaires et administrateurs pénètrent dans le palais de Çırağan. Le Sultan Abdulaziz se tiens face à eux et la cohorte de hauts fonctionnaires lui exposent leurs griefs et le besoin imminent de promulguer une constitution.
Le Sultan Abdulaziz, contraint par ses ministres, fini par accorder une constitution à l'Empire. D'inspiration Belge, la constitution donne l’exécutif au Sultan et ses ministres et offre deux chambre à la Turquie, l'une élue au suffrage universel masculin et l'autre désignée par le Sultan. Les élections se tiennent à l'été 1877. 69 élus sont des musulmans, 46 représentants sont issu d'autres millets (Arméniens, Bulgares, Juifs, Phanariotes etc.)

Des élections générales devaient avoir lieu tous les quatre ans. La population générale n'a cependant pas voté directement pour le député qu'il souhaitait le représenter au Parlement. Dans chacune des 15 circonscriptions électorales, les électeurs inscrits avaient le droit de choisir des délégués dans la proportion de 1 délégué pour 500 électeurs, et ces délégués (conseils administratifs élus) avaient le pouvoir réel de choisir les représentants à la Chambre. De plus, l'administration des territoires était confiée à ces délégués dans les conseils d'administration élus. Ainsi, ces conseils ont été élus et ont servi non seulement de collège électoral, mais aussi de gouvernement local dans les provinces et les districts .
En fin de compte, bien que la constitution ait créé une chambre élue des députés et un sénat nommé, elle n'impose qu'une restriction minimale au pouvoir du sultan. En vertu de la constitution, le sultan conserve le pouvoir de déclarer la guerre et de faire la paix, de nommer et de révoquer les ministres, d'approuver la législation et de convoquer et de révoquer la chambre des députés.
Cela n'en reste pas moins une nouvelle force dans le pays et la réaffirmation des pouvoirs locaux face à l'administration centrale. Globalement, la réforme est accueillie dans les milieux chrétiens et libéraux comme une nouvelle démonstration des changements de la Turquie. Mais les oulémas et vieux turques ont réagis avec violence face à cette nouvelle constitution, qui est contraire aux lois de la Charia. Les violences commencent en 1878, lorsque des syriens et des turcs assassinent un prêtre à Lattaquié et égorgent plusieurs chrétiens dans une église des faubourgs de la ville. En fuite, les assassins sont protégés par les tribus syriennes.

La gendarmerie impériale va lutter pendant quelques années, face à ces violences principalement dans les mondes périphériques des millets, entre l'Anatolie et la Syrie, en Cilicie et dans l'est Anatolien où les communautés Arméniennes sont prises pour cible par les tribus kurdes et turques qui peuplent les confins de l'Empire.




La loi d'administration de 1880. Vers une réforme de l'autonomie ethnique et religieuse.

Si la constitution offre un pouvoir de représentativité aux divers populations de l'empire.  Elle fait inversement diminuer la prétention de ces même groupes à bénéficier d'une autonomie.
Ainsi l'assemblée ottomane vote en 1880 la loi de prérogative nationale.
Les milets et toute les autorités communautaires perdent le droit d'administration du territoire nationale. Le droit d'administration n'émane que de l'autorité publique. Toute fois le système de représentation des milets ainsi que l'autonomie dans la gestion du statut personnel sont maintenus.
Les divers impôts communautaires seront désormais récoltés par les agents de districts puis dépenser pour le compte des Milets. Les autorités communautaires perdent le droit de prélever  l'impôt.
L'entretien d'une force arrmée ne relève que du compte de l'autorité publique ( loi symbolique bien sûr )

Directive au valis.
Dans la foulée des violences rurales provoquées par l'adoption d'une constitution. L'Etat ottoman ordonne aux valis des régions en trouble, une politique beaucoup plus ferme que celle opposée à la révolte des ayans. Il est demandé que soit dissout toute les structures collectives des districts comportant des rebelles. Le rétrécissement de toute les zones de pâturage nomade. L'augmentation de toute les formes possibles d'obstacles administratifs  aux mobilités nomades dans le but d'assurer la pacification des espaces concernées. La confiscation par l'état de toutes les propriétés aux mains des opposants armés.
L'objectif officieux de cette politique de fermeté est de profiter des mobilisations de la gendarmerie ottomane pour contraindre avec modération militaire les populations nomades à la sédentarisation et détruire les structures collectives survivantes.

L'affirmation de la nation ottomane par sa constitution est l'occasion de frapper les particularismes de l'empire, par la loi et par des coups de crosses dans le menton.


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1877-1882 La naissance de l'étatisme économique.

Les têtes du mouvement des jeunes turcs ont pour la plus part participer aux deux dernières décennies de politiques d'incitations à la spécialisation agricole d'une part et à l'investissement dans l'industrie textile d'autre part. Toute fois, les forces réformatrices inspirées par l'exemple égyptiens, font le constat que pour voir les hauts fourneaux fleurir en Turquie il est nécessaire de passer à une étape supérieure. L'impulsion en direction de l'industrie lourde ne peut venir que de l'état éclairé. C'est aussi l'occasion de remobiliser la nation autour d'une dynamique économique encore plus intense sous l'égide de la nouvelle constitution.
Enfin la politique dirigiste permet la création d'un noyaux dur de production qui contrebalance les influences ethniques et étrangère sur l'économie ottomane. L'action de l'état est localisé, elle vise les territoires d'Anatolie aux ressources stratégique et ayant déjà un bagage industriel. Permettant ainsi d'insérer les entreprises d'état avec les acteurs la vie économiques plutôt que de créer des ilots industriels noyés dans un océan rural.

Trois entreprises sont crées en 1878 : Celik Grup, la compagnie impériale du télégraphe. La compagnie ottomane  des outils et machines.
Enfin la Société du quartier et de l'accueil voit aussi le jour en 1878.
La création et le développement au fil des années de ces 4 organisations sont gérés par la banque d'investissement ottomane ( qui dispose d'un budget de 10 millions de franc annuel pour rappel )




L'industrie lourde de Bursa.

La cité de Bursa est l'une des plus importantes places industrielles de l'empire. Elle dispose d'importantes ressources, le chrome et le charbon déjà exploitées soit par des ottomans soit par des anglais. Proche d'Istanbul, de la Mer Egée et de la Mer noire, elle est aussi insérée au seins du réseau ferroviaire ottoman. Ajoutons qu'une force de travaille étrangère grandit dans la région et y apporte son savoir faire, les anglais ayant acquis ici l'exploitation du charbon.
Celik Grup y installe dans la périphérie rurale de la ville son premier site. L'entreprise est structurée en 4 divisions :
1. division minière
2. division de fonderie
3. division de fabrique de fer
4. division d'atelier de construction

L'activité de la firme repose initialement autour de 4 hauts fourneaux et d'une dizaine de machine à vapeur pour l'outillage le plus éminent. Des dizaines de fours secondaires ( four à cuivre  par exemple ), de bures pour extraire le minerai ou encore de machine à raboter sont aussi commandés par l'état.
Inspiré par Schneider ou encore Cockeril, c'est un site industriel de premier rang qui a été imaginé par la banque d'investissement ottomane.
La fonction de Celik Grup est l'extraction du minerai, sa transformation en acier et son utilisation pour construire des matériaux destiné aux manufactures navales ou aux chemins de fer qui représentent un marché important en Anatolie. Ainsi la firme doit produire de l'acier et des matériaux à haute valeur ajoutée.


Un immense quartier est conçu pour accueillir la main-d'œuvre, il repose sur le modèle de la cité ouvrière occidentale. On prévoit donc d'importants espaces verts, des logements d'une grande qualité pour le personnel étranger apportant le savoir-faire.  C'est la Société du quartier et de l'accueil qui est chargée de l'érection de cette respectueuse cité ouvrière  et du recrutement de technicien et ingénieur étranger en Angleterre et en France. Les salaires proposées à cette élite laborieuse sont 2 fois plus élevées que ce qui se fait chez eux. Et le logement est évidemment à la charge de l'état.
L'objectif est de tourner à + de 500 ouvriers dès 1880. Puis de pouvoir ensuite multiplier les sites de Celik Grup dans les autres bassins de mineraux au fil des années.

La compagnie ottomane  des outils et machines

C'est directement à Istanbul qu'est crée l'atelier d'état de conception de machine. Toujours avec la coopération de la société d'accueil pour le recrutement du personnel étranger. La production est tournée vers les machines industrielles et l'équipement télégraphiques. Tournée à la fois vers l'exportation, notamment dans les Balkans, et l'équipement de l'industrie turque.  On y produit le matériel télégraphiques et l'outillage à vapeur et plus particulièrement toute les formes d'équipement nécessaire à l'industrie du textile.  La compagnie doit ouvrir ces sites dans les autres grandes zones urbaines du textile. L'état se nourrit alors en recette tout en facilitant l'expansion des entrepreneurs ottomans en leur facilitant l'accès au matériel qu'ils veulent. Encore une fois le dirigisme de l'état est pensé pour s'intégrer avec les autres acteurs de l'économie nationale et ne pas former des ilots de production de pointe déconnectés du réseau économique.



1877-1882 La marche en avant dans les campagnes et les terres mortes.


La naissance de l'assemblée nationale a amené un renouveau de la vie politique ottomane, à la simple initiative du sultan se substitue l'effervescence des débats politiques. De nombreuses questions s'affirment sur cette nouvelle place du pouvoir, parmi elles la santé publique car les forces vives et féconde des campagnes sont trop profondément affectées par la malaria.  En cause, les marais stagnants qui parcourent le territoire et qui en plus de pourvoir la maladie au sein du peuple  rendent impossible à approprier d'immenses étendues du territoire. Une nouvelle loi est votée affirmant l'obligation de détruire les marécages près des villes.
La répartition des pouvoir étant ce qu'elle est, c'est néanmoins le gouvernement qui profite de la question pour mobiliser la nation autour d'un puissant effort autour des campagnes.  Un immense plan de travaux publics est conçu puis mis en opération en 1878. Il consiste à drainer les eaux des marécages pour créer des terres fertiles et à faire ériger des silos dans les campagnes. Les territoires marécageux sont désormais considérés comme des territoire à défricher et ce à l'initiative de l'état. Les propriétaires ayant depuis bien longtemps montrés leur limite face au problème. C'est à hauteur de 44 millions de francs que le ministère des travaux publics nouvellement institué est chargé d'augmenter la portion des terres cultivées. La priorité est donnée à l'Anatolie et plus particulièrement la Cilicie en pleine dynamique économique, ainsi qu'à la Palestine où la malaria est extrêmement vive et les rapports beaucoup trop alarmant. Les terres défrichées doivent être redistribuée par les valis, soit par la vente à de riches propriétaire pour garantir le renforcement du modèle des latifundaires, soit pour accueillir des nomades forcés ou charmés par le travail de la terre. Quoi qu'il en soit c'est une nouvelle étape amorcée dans l'histoire de la croissance agricole dans l'empire. L'érection de silo va dans le même sens , ces infrastructures sont au service des paysans et de leur production. L'Etat est ici le pourvoyeur des infrastructures.

Cet effort national se veut motivant pour toute la nation. L'état ici remplit de façon encore plus marquante son rôle d'impulseur de la croissance. Il préserve aussi la santé du peuple et pourvoit le territoire en infrastructures. Rajoutons aussi que si de nouvelles parts de l'économie ont été encore laissé aux étrangers, le produit des ventes brillamment orchestré permet en à l'état de s'investir intensément dans un nouveau plan économique et nationale. Les 44 millions de francs alloués aux travaux viennent de la vente opérée la même année avec les allemands.  

Enfin, en 1880 la loi des fermes modèles réclame que chaque kaimakan soit chargé de la constitution d'au moins une ferme modèle dans sa circonscription, elle vise particulièrement les nouveaux espaces défrichés qui peuvent facilement se superposer à un modèle productiviste.



Malheureusement que ce soit pour l'industrie ou pour l'agriculture c'est l'Anatolie turque qui ressort toujours plus favorisée pour le moment.











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Lun 1 Nov - 14:17
1882-1887
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Lun 1 Nov - 14:23
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L'empire ottoman en 1882

Politique
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Lun 1 Nov - 14:29
Mini_Boom a écrit:
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1882-1887

La Bosnie.

L'Italie s'est liguée contre l'empire ottoman sur la question bosnienne. Pourtant c'est elle qui s'est accordée avec l'empire pour organiser l'équilibre dans les Balkans en nous confiant ce pays. Isolés, menacés de blocus, les ottomans ont  définitivement renoncé à la Bosnie. La négociation s'est faite d'abord avec Paris et Moscou les protecteurs de Belgrade, puis il a fallu se raccorder avec Rome et Berlin. Une grande défaite ! Midhat Pacha, désavoué par le parlement doit quitter la fonction de grand vizir, ajoutons qu'à la demande de la France de nouveaux projets de chemins de fer ont vu le jour en Roumélie, ils n'intéressaient pas les ottomans mais il fallait négocier.




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Mar 28 Déc - 3:56
Mini_Boom a écrit:
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1882-1887

La dette.

Le budget de la dette passe de 120 millions de francs à 70 millions de francs de quoi largement assurer le remboursement des intérêts ( 60m/an ) tout en augmentant le budget de la banque d'investissement qui prend en charge toute les plans économiques ci-dessous.

L'industrie lourde.

Le budget de la banque d'investissement est augmenté de 60 millions de francs / an à partir de 1882, il est donc évalué à 70 millions de francs par an.
Cette augmentation vise à développer :
_Un nouveau complexe industriel pour Celik Grup, articulé entre Divrigi ( minerai de fer ) et Karabouk ( Vilayet de kastomonu ).
_La société du charbon de la mer noire articulée sur le littoral entre Eregli et Inébolu ( houilles ), au milieu Zonguldak ( port ) est convoqué pour l'exportation.
_La société impérial du rail ottoman ( le long de la mer noire )
_L'industrie du ciment en Syrie
_Les industries des vilayets.
_Des cités ouvrières, des écoles, des collèges techniques en Anatolie.


A Eregli-Inébolu et Zonguldak. _Les techniques d'extractions seront tout d'abord modernes, permises par l'importation de perforeuses et haveuses dernières générations pour forer un maximum de puits. Le traitement du charbon sera fait à partir de grands lavoirs industriels.
_Le transport des hommes et des marchandises sera assuré par une nouvelle ligne de chemin de Eregli à Zonguldak ( 50km ), elle longe le littoral et donc une partie du site houiller exploité.  Une seconde ligne beaucoup plus importante  va de Zonguldak à Karabuk ( 100 km ). Cette seconde ligne part du port en direction de l'intérieur des terres, elle permet une exploitation plus en largeur et surtout elle relie le site au reste du réseau ferré ottoman.
_Le port de Zonguldak en tant que principal débouché sur la mer du site sera agrandis et amélioré.
_Des cités ouvrières et des collèges techniques seront aménagés à proximité des grands espaces d'exploitations.
_Toute fois, considérant les limites de notre temps, une partie des travaux préparatoires ( creusement de galeries, déboisement ) nécessitera le travail journalier des masses de paysans que les exploitants recrutent sur le tas.


Karabuk et Divrigi. Celik Grup assure l'exploitation de ces sites, l'extraction du minerai à Divrigi prés de Sivas et le traitement sidérurgique à Karabuk ( à proximité des énergies en charbon ). En dehors du contexte spatiale, la firme se développe comme à Bursa dont on a déjà détaillé l'organisation. Celik Grup est depuis quelques années à l'avant garde de ce grand projet étatiste.

Empire ottoman  Carte_10
Légende :
_carré rouge = site minier / carré bleu = port aménagé de Zonguldak / carré gris = site sidérurgique ( Karabuk-Safranbolu ).
_trait vert = nouvelle ligne de chemin de fer / trait noir = chemin de fer européen.
_Divrigi étant proche de Sivas n'est pas représenée sur la carte.
_Légende sur la démographie ethnique en Bonus.





Formation pro. Les collèges techniques et les centres de formations :  La totalité de l'investissement n'est pas destinée uniquement  l'érection de structures productives, les établissements d'états s'accompagnent de centres de formations à destination des ouvriers, leur offrant ainsi la possibilité d'évoluer. Ces centres de formations proposent un cursus gratuit basé sur l'apprentissage du dessein industriel, de la géométrie, des math et de la lecture. Les modalités d'apprentissage sont souples, adaptées à la vie professionnelle de l'employé, il est donc question bien souvent de cours du soir organisés par la puissance publique. A cotés de ces centres de formation on pense aussi à la population locale et aux familles des ouvriers : des écoles  primaires et des collèges techniques ouvrent leurs portes près de ces ilots industriels. Le collège technique étant pensé pour assurer l'enseignement secondaire pour les enfants des basses classes: On y apprend les mathématiques et la géométrie plutôt que le persan. L'investissement productif s'accompagne donc systématiquement du développement de l'enseignement primaire et secondaire, de la formation des travailleurs et futurs travailleurs qualifiés de la nation.

Fidélisation de la main d'œuvre, les cités ouvrières : Pour chaque établissement majeur un site de peuplement est crée. Des espaces de lotissements naissent encore dans les périphéries des industries d'états. Ces lotissements proposés par la Société du quartier et de l'accueil permettent l'accès à un logement et une parcelle de jardins destinées à la culture potagère de la famille ouvrière, cette dernière profite donc de l'assurance de l'emploie du mari, d'un logement et d'un complément de revenu via une petite culture. Par ces avantages les travailleurs sont fidélisés pour assurer une exploitation industrielle constante, durant toute l'année. Ils n'ont pas à considérer comme saisonniers le travail, à rejoindre leur village d'origine en été. Désormais ils cultivent, vivent et travaillent dans l'entreprise. Des agents recruteurs sont envoyés dans tout les villages de secteur pour faire venir la main d'œuvre, parmi elle, ceux qui le souhaitent pourront bénéficier d'un véritable contrat avec l'état leur donnant accès à tout ces services allant de la formation au logement.

Le tissu industriel qui est érigé en Turquie plus précisément autour de Bursa ( tour précédent ), Karabouk-Divrigi et et Eregli-Inebolu-Zonguldak est donc tout à fait moderne. L'état gère la formation, le logement, l'aménagement et l'organisation productive. Il fidélise, qualifie et loge sa main d'œuvre comme le ferait un prodigieux patron en Occident, mais avec des moyens supérieurs.
D'autres exploitations.

Le ciment de Syrie. Des cimenteries ouvriront leur porte en Syrie. Elles seront alimentées par l'exploitation des riches gisements de calcaires dans la région de Chekka au Liban.
Le machinisme turc, de nouveaux efforts. A Damas, à Alep, mais aussi en Anatolie à Bursa, à Izmir, à Ankara des entreprises spécialisées dans la productions de machines sont créées,  notamment les métiers à tisser du textile. L'intérêt étant de subvenir aux besoins des artisans et de la petite industrie privé, de réduire au maximum le recours à l'importation pour les entrepreneurs et artisans arabes et turcs. La compagnie ottomane  des outils et machines supervisent cela.
Les entreprises des valis ? De manière générale quand il y a des fonds restants, la banque d'investissement ottomane charge aux divers valis de l'empire de se partager ce qu'il reste pour créer une ou deux firmes productives par capital provinciale.

Celik Grup, la compagnie impériale du télégraphe, la compagnie ottomane  des outils et machines, la société impérial du rail de la mer noire, la Société du charbon, la société du quartier et de l'accueil... ces noms noms sont synonymes de substitution aux investissements étrangers.
 


Accords entre Londres et Constantinople.

En 1882 les anglais rachètent les concessions du chemin de fer Cilicie pour 22 millions de francs. En 1885 ils achètent pour 20 millions de francs un bail de 30 ans sur la ville de Rhodes et son port, ils signent aussi un traité de protection de l'empire en méditerranée.  

Le développement des villes.

Constantinople brille de plus en plus, inspiré du Paris Haussmannien le plan Midhat Pacha ( le nom est resté malgré la récente disgrâce ) commence en 1882 : le Tramway à vapeur fait son apparition dans la ville, il est plus efficace et plus propre que la traction animale. D'importants plans d'aménagements sont conçus et organisent la circulation ainsi que l'installation de réseaux de câbles téléphoniques, d'approvisionnement en eau et d'égouts. Ajoutons que l'éclairage au gaz est mis en place. Enfin, une grande ville se doit de préserver sa population de la souillure urbaine et industrielle. C'est pourquoi les jardins situés en lisière du palais Topkapi forment dorénavant un parc urbain public, le parc Ghulane.

Constantinople se veut modèle d'aménagement pour le reste de l'empire. Les plans mis en place sont voués à être reproduis. Et même si le tramway à vapeur n'est pas prêt de devenir la norme, les bénéfices dégagés en 1885 avec la concession du port de Rhodes servent déjà à financer de nouvelles routes ainsi que l'éclairage au gaz à Bursa et dans les grandes villes de Syrie. La Syrie étant la nouvelle région privilégiée des pouvoirs publics après l'Ouest Anatolien.  
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