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Fire&Blood
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Royaume de Bulgarie Empty Royaume de Bulgarie

Mer 9 Fév - 23:00
═════════════════════════════-⊱ 🇧🇬 Royaume de Bulgarie 🇧🇬 ⊰-═════════════════════════════

Population métropolitaine : 2.8 millions d’habitants
Devise : Lev (1 Lev = 1 F), valeur faible
Confiance : Encourageante (+)

Recettes nationales en 1886 : 61 871 558 Lev
- Recettes ordinaires : 61 871 558 Lev
- Recettes extraordinaires : ---

Dépenses en 1886 : 61 871 558 Lev
- Dépenses administratives : 32 332 905 Lev
--> Dépenses civiles et divers : 32 332 905 Lev
- Dépenses militaires : 13 000 000 Lev
--> Entretien (2 DR, 1 DM) : 13 000 000 Lev
- Dépenses navales : ---
- Dépenses extraordinaires : ---
- Intérêts et amortissement de la dette : 16 538 653 Lev
--> Intérêts : 5 862 000 Lev
--> Amortissement : 10 676 653 Lev

A l'équilibre en 1886

Recettes extraordinaires sur le quinquennat : ---
- ---

Dépenses extraordinaires sur le quinquennat : 46 000 000 Lev
- PLNCN : 8 000 000 Lev
- PNPR : 7 000 000 Lev
- Textile : 3 000 000 Lev
- PNPI : 4 000 000 Lev
- Banque centrale : 3 000 000 Lev
- PNR : 11 000 000 Lev
- Intégration Boudjak : 10 000 000 Lev

Grands projets
- ---

Dette nationale en 1886 : 73 856 735 Lev
-
Bilan industriel et commercial :

Le gouvernement bulgare opte pour une intervention accrue de l’Etat afin de soutenir ses secteurs émergeants ou stagnant. Tout d’abord, il conçoit un plan d’investissement dans le secondaire afin d’engager le décollage industriel du pays. Des fonds sont soit directement placés dans des projets soit subventionnés aux sociétés qui les utilisent en fonction de leurs besoins. La construction navale, les industries minière et textile et enfin les manufactures bénéficient d’un soutien s’élevant au total à 17 millions de francs sur 5 ans, une somme considérable qui est investie dans des artères bien précises, notamment l’acquisition de machines occidentales. En parallèle, l’Etat adopte un autre plan visant cette fois-ci le secteur primaire. L’agriculture reçoit des aides depuis plusieurs années déjà, mais le gouvernement a noté les discriminations qui sévissent dans l’accès à cette aide au développement. Pour pallier à ce problème qui creuse les inégalités entre petits exploitants et grands latifundiaires, Sofia opte pour une redistribution des terres à moindre coût, des crédits immobiliers, des chèques à l’importation de matériel moderne, des subventions pour l’achat d’engrais chimiques, des cours dispensés aux agriculteurs, le tout encouragé par des allégements fiscaux aux plus déterminés, en échange de quoi l’Etat demande aux producteurs de diversifier leurs cultures en se concentrant notamment sur le tabac, très en vogue en Occident. Des mesures bien accueillies par le milieu rural qui lentement mais surement se développe à l’image de cette Bulgarie en quête de modernisme. Pour autant, ces plans de développement rencontrent des obstacles financiers qui pourraient être aisément évités. L’Etat veut tout soutenir, mais en dispersant ses maigres aides, il diminue l’efficacité de ces mesures louables. Ce phénomène s’observe plutôt dans le secteur secondaire où Sofia veut développer plusieurs branches à la fois, éparpillant des fonds qui auraient pu être concentrés sur une filière précise et favoriser ainsi un décollement plus rapide. La Bulgarie jouit qui plus est de revenus croissants qui ne sont pas mis pleinement à profit, les investissements étatiques sont trop faibles pour garantir une croissance exponentielle telle qu'on l'observe chez les voisins serbes et grecs, la santé budgétaire et l'intérêt des banques doivent encourager Sofia à dépenser dans le rouge. En fin de compte, en voulant soutenir tout le monde, l’Etat n’aide en vérité personne.

Heureusement pour la Bulgarie, l’adhésion dans l’Union douanière balkanique soulage néanmoins les privés de la concurrence étrangère, surtout britannique après les traités de la décennie précédente, désormais supplantés par les tarifs protectionnistes de l’Union. Les partenaires balkaniques montent au 3e rang des échanges commerciaux de la Bulgarie, juste derrière la Grande-Bretagne et l’empire ottoman. C’est surtout l’agriculture et l’industrie minière qui profitent du libre-échange entre pays-membres et des tarifs imposés sur les matières premières étrangères. Le fer et le blé roumain ne s’imposent plus, le cuivre turc également, ce qui alloue une marge aux Bulgares dans le marché intérieur, ils exportent leur zinc en Serbie, leur blé en Grèce, et engrangent des bénéfices croissants. Globalement, la balance commerciale du pays s’équilibre, le déficit commercial se réduit à 10 millions de francs par an, de quoi insuffler un vent d’espoir parmi ces entrepreneurs qui rêvent de se développer dans la région.
-
Bilan financier et budgétaire :

La Bulgarie se modernise ! Après plusieurs années d’assainissement, le pays s’est enfin doté d’une banque centrale en mesure de stabiliser la monnaie, contrôler les taux et centraliser l’émission de la monnaie. Cette mesure seule suffit à piquer la curiosité des investisseurs étrangers. Or, ces-derniers observent un bouleversement économique s’opérer dans la jeune nation balkanique. L’adhésion de la Bulgarie dans l’Union douanière l'a rapproché de l’empire italien qui a alors promis des crédits à bas taux pour son partenaire en quête de fonds pour son développement. Si un prêt de 25 millions de francs à 2% a été entendu en 1886, les ministres du roi ont vite dénoncé son inutilité au vu des faibles dépenses étatiques et du large excédent dégagé sur ces dernières années. Le prêt est finalement reporté à plus tard, quand le besoin s’en fera ressentir, mais il a permis de révéler à l’Europe que les finances bulgares se portaient merveilleusement bien, inspirant une confiance encourageante des banques européennes envers le petit royaume, celui-ci pourra certainement compter sur un accès plus souple au marché financier à l’avenir.

Qui plus est, la Bulgarie semble en mesure de payer ses dettes rubis sur ongle grâce à l’explosion de ses revenus. Ce quinquennat a témoigné une croissance budgétaire de 50%, un bond absolument spectaculaire mais qui s’accorde avec une conjoncture touchant tous les pays balkaniques. L’addition de 20 millions de francs aux recettes repose à la fois sur une modernisation fiscale et sur les annexions de 1884, qui ont permis l’intégration d’environ 200 000 habitants supplémentaires. Les dépenses n’imitent pas cette croissance, les travaux publics sont largement financés par les revenus et un excédent est même dégagé pour rembourser la dette, celle-ci étant réduite de dix millions sur cinq ans. La Bulgarie jouit d’une santé budgétaire idyllique.
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Azerelias
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Royaume de Bulgarie Empty Re: Royaume de Bulgarie

Mer 30 Mar - 1:34
Les fondations de la Bulgarie

Royaume de Bulgarie 143d6210

La Bulgarie vient d’être créée, mais il reste encore beaucoup à faire, comme mettre en place l’administration, se détacher de l’Empire Ottoman, fonder une armée et bien sûr choisir un dirigeant.

C’est donc dans ce contexte un peu désorganisé que les bases de l’état sont jetées par l’assemblée nationale bulgare, la nouvelle organisation qui agira comme un parlement. La Bulgarie se définit comme un état moderne et libéral, sans aristocratie pour déranger le bon fonctionnement de l’état, qui sera unitaire et centralisé. La Bulgarie va adopter une constitution libérale, garantissant les libertés de chacun, mais le czar maintiendra plusieurs pouvoirs.

Printsipi


Printsipi («principes») est la philosophie fondamentale de la Bulgarie. Il est inscrit dans la Constitution comme une série de règles incontestables et incassables que le Bulgarie doit suivre pour prospérer. Elles sont :

  • La Bulgarie, pleinement uni et inséparable à jamais.
  • Les libertés personnelles essentielles bulgares (impliquées comme étant la liberté de parole, de presse, de vote, de culte, d'apprendre, de posséder des biens, d'emprisonnement injuste, de tyrannie et de vivre pleinement).
  • Faites confiance au roi, défenseur de la nation et son plus haut représentant, et aux institutions gouvernementales.
  • Une nation forte et une monarchie semi-constitutionnelle dynamique.
  • Bien-être et justice sociale pour tous.
  • Un état honnête.
  • Des liens communautaires incassables,
  • L'incapacité du gouvernement à restreindre l'un d'entre eux.



Le pouvoir exécutif


  • La Bulgarie sera dirigée par le czar/roi. Le premier ministre est le chef de l'exécutif de l'État bulgare, mais est aussi chef du gouvernement. Il est élu au scrutin individuel, décidé par un système de scrutin instantané. Le mandat du premier ministre est un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Ils doivent avoir au moins 30 ans et être un citoyen bulgare habilité à voter. Le premier ministre a un large pouvoir discrétionnaire quant à son rôle et ses devoirs, bien que les plus notables incluent: le commandement de l'armée bien que le roi reste le commandant symbolique; représenter l'État, aux niveaux national et international avec le roi; faciliter l'adoption et la mise en œuvre des lois; la nomination du Cabinet et du Conseil des régions; publier des décrets exécutifs que le roi pourra aussi faire; gérer le budget; et superviser la bureaucratie de la vie domestique.
  • Le vice-premier ministre est le colistier du premier ministre et est directement élu sur le même billet. Il est la troisième personne la plus importante de l’état après le czar et le premier ministre, bien qu'il n’ait pas autant de pouvoir en raison de la domination dudit directeur général. Le mandat du vice-premier ministre coïncide avec celui du premier ministre, bien qu'il puisse être choisis à nouveau car ils n'a pas de limite de mandat. Les fonctions du vice-premier ministre sont d’accéder à la fonction de premier ministre en cas d’incapacité ou d’indisponibilité; représenter l'État, au niveau national et international; assurer une communication adéquate entre les succursales; et présider des réunions quotidiennes non spéciales du Cabinet (sans doute leur rôle le plus important).
  • Les ministres du Cabinet sont nommés à la fois par le premier ministre et le vice premier ministre et sont donc approuvés par la législature et le czar. La liste des ministères est la suivante : Défense nationale, Affaires étrangères, Finances, Affaires intérieures, Justice, Éducation.  Ils se réunissent quotidiennement pendant une courte période chaque matin et n'ont pas de limite de mandat.
  • Le premier ministre peut être mis en accusation à la double majorité de l’assemblée nationale, notamment pour avoir brisé les principes nationaux. Les décrets illégaux peuvent également être annulés à la majorité des trois cinquièmes.



Le pouvoir législatif


  • L'organe administratif national est le Parlement, monocaméral, basé sur une chambre: l’assemblée nationale bulgare.
  • L’assemblée nationale est l'organe législatif le plus puissant du pays, avec la capacité de rédiger et recommander des projets de loi, ainsi que de prendre des mesures exécutives contre le premier ministre. Elle se compose de 70 représentants (10 pour chaque province) élus directement à titre individuel et de 130 élus par une liste nationale des partis (200 députés au total). Par conséquent, un bulgare pourra voter pour un seul individu (souvent des chefs de parti préférés ou des candidats indépendants) et un parti.
  • Le chef de l’assemblée nationale est le président de l’assemblée nationale, qui dirige sa propre campagne et dirige le ticket du parti. Le rôle du Président de l’assemblée nationale est de faciliter la communication entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. S'ils sont du même parti que le président de l’assemblée nationale, il tiendra compte de l'ordre du jour et assurera une adoption plus rapide des projets de loi amicaux. S'ils sont hostiles, ils organiseront des efforts pour limiter le pouvoir du président de l’assemblée nationale. Le Président de l’assemblée nationale est une personnalité largement puissante qui a la capacité d'opposer son veto à la nomination d'un ministre, de refuser les autorisations de sécurité et de contrôler le processus d'adoption des lois. Ils sont fonctionnellement la troisième figure la plus puissante du pays.
  • Pour amender la Constitution (qui contient les mêmes informations vues ici en termes plus verbeux), une majorité de 55% est nécessaire à l’assemblée nationale et la roi et le pouvoir judiciaire doivent approuver. Si le pouvoir judiciaire le juge nécessaire, l'amendement sera soumis à un référendum national. Par ailleurs, 1% de la population signant une pétition pour retarder la mise en œuvre aura le même effet. Un refus entraînera une renégociation des termes ou un abandon complet de la modification; la première entraînerait la reprise du processus susmentionné.



Le pouvoir judiciaire


Le pouvoir judiciaire est neutre, libre et tout sauf la Cour suprême se déroulera au niveau régional. Il reste indépendant à la fois du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif.


Les provinces


La Bulgarie est un état unitaire avec 7 provinces, qui sont :

  • Sofiya
  • Plodviv
  • Vrachan
  • Pleven
  • Ruse
  • Shumen
  • Dobruja



Leur but est de permettre un plus grand niveau d'autodétermination pour les nombreux groupements de la Bulgarie, ainsi que la diminution des charges bureaucratiques sur la capitale (qui est située à Sofia). Les provinces, dirigés par un gouverneur, devront diriger les provinces tout en respectant les lois nationales et les principes mais en autonomie. Leurs fonctions sont cependant toujours soumises à l’assemblée nationale et au gouvernement, qui peuvent tous deux annuler une décision locale. Notamment, certaines choses sont hors de portée des gouverneurs: ils ne peuvent pas appliquer de lois religieuses, faire sécession, désobéir à une branche du gouvernement à Sofia ou aux tribunaux, prendre le contrôle des industries privées, créer une milice, faire de la diplomatie ou mener leur propre système commercial. Chaque province aura une assemblée locale, qui est élue en même temps que les organes nationaux; aux côtés d’un gouverneur se trouve un conseiller provincial, qui assure une communication adéquate entre la province et Sofia.


Les préfectures


Les préfectures se situe directement au-dessous des provinces et conserve également un certain degré d'autonomie nationale. Bien qu'elles n'aient pas la capacité d'influencer directement les affaires nationales ou de changer l'économie locale, les préfectures ont le contrôle sur les lois de zonage et d'autres affaires moins importantes. Les pouvoirs et le nombre de préfectures, qui sont dirigés par un conseil élu, sont entièrement délégués par l’assemblée nationale.


Divers


- La langue officielle (celle dans laquelle les documents gouvernementaux sont publiés) est le bulgare.

- Le dénonyme est bulgare.

- La religion d’état est l’orthodoxie, mais les autres religions sont autorisées.

- La devise est le Lev, qui sera fixé au franc de telle manière qu’1 Lev équivaut à 1 franc.


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Azerelias
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Mer 30 Mar - 1:36

La nouvelle façade de la Bulgarie : l’élection du czar



La Bulgarie était jusqu’à maintenant une nation, non, un royaume, sans aucun roi. Certes, l’assemblée nationale gouvernait en attendant, mais sans roi rien ne pouvait être accompli. Plusieurs choix s’offraient alors, des allemands, des italiens, des hongrois, des français, des anglais voir même des princes balkaniques si l’on voulait être plus exotique. Cependant, l’assemblée s’est tournée vers le sauveur de la Bulgarie, l’ours russe, et c’est le prince et duc Alexandre Frédéric Constantin de la maison d’Oldenburg, un homme mûr ayant presque la quarantaine, qui fut choisit. Son choix n’est pas anodin, il a été recommandé à la suggestion du gouvernement russe pour la couronne bulgare. Non seulement il est marié à une princesse russe et est lui-même le petit-fils d'une grande-duchesse russe, mais il occupe également les postes d'adjudant-général à l'empereur Alexandre et est le général commandant de la garde impériale. 

Il y a aussi d’autres raisons, Alexandre est bien éduqué et intelligent et a concentré une grande partie de son temps et de son énergie aux travaux philanthropiques dans toute la Russie. Il est le président de plusieurs écoles ainsi que de l'Institut de médecine expérimentale basé à Saint-Pétersbourg. Il a fondé l'Institut Oldenburg à Petrograd, où plus de deux mille filles et garçons ont reçu une éducation technique tout en apprenant les métiers et en se logeant et en se nourrissant gratuitement, le tout aux frais du duc et de la duchesse. Ses dons importants ont aidé à financer et à fonder des écoles techniques, des hôpitaux, des orphelinats, ainsi que d'autres institutions philanthropiques dans toute la Russie. C’est aussi un médecin qui est profondément impliqué dans la gestion de ces hôpitaux, prenant en charge les malades et les blessés à leur départ des hôpitaux de campagne. Toutes ses raisons en font le czar idéal de la Bulgarie, un souverain bénévole, slave et surtout, ayant de l’expérience. Son nom est dorénavant Aleksandŭr Petrovich ot Oldenburg, czar de Bulgarie.


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Azerelias
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Mer 30 Mar - 1:39
La "petite" réforme agricole bulgare


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La Bulgarie rurale, sans faute de sa part, a été négligée par les administrations successives qui ont contrôlé la Bulgarie pour différentes raisons, cela ne sera plus toléré… Sous le nouveau royaume, nous lancerons le programme de prospérité rurale Bulgare, ce programme fournira à la Bulgarie rurale les outils et les protections nécessaires pour leur permettre de se développer et d'exceller. Cet effort sera principalement axé sur les programmes suivants et aura un budget conséquent de 12 millions, cette réforme est un prélude à la réforme agraire, qui sera bientôt appliquée.


  • Former un groupe de travail national visant à évaluer les monopoles potentiels sur le marché agricole et déterminer s'ils créent un environnement non concurrentiel. Dans le cas d'une telle détermination, des démarches pour dissoudre les potentiels monopoles seront effectuées.
  • Mettre en place des enquêtes sur d'autres grands projets au sein du secteur agricole jusqu'à ce que les potentiels résultats de ces projets puissent être déterminés par une commission indépendante. Dans le cas où il est déterminé qu'ils ont des effets négatifs, ils seront suspendu indéfiniment.
  • Mettre en place des subventions pour les agriculteurs et leur fournir des outils réglementaires accrus pour protéger les petites exploitations et fournir des règles du jeu équitables pour les interactions entre les agriculteurs et les grands propriétaires terriens.
  • Mettre en œuvre un droit agricole de réparation pour tous les équipements agricoles par les agriculteurs.
  • Créer des régiments d'inspection nationaux pour permettre la vente inter-régional de viande sans retard ni problème et pour offrir aux producteurs nationaux des règles du jeu équitables.
  • Restreindre l'achat de terres agricoles bulgares par des entreprises étrangères et des acteurs hostiles pour préserver la sécurité nationale bulgare.
  • Fournir un financement national pour l'achat de technologies et d'équipements de bonne qualité pour les agriculteurs afin d'améliorer la productivité agricole.
  • Attirer des entreprises étrangères pour produire du matériel agriculture de bonne qualité et à des prix honnêtes.
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Azerelias
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Mer 30 Mar - 1:42

Volet diplomatique



La Bulgarie, même en étant une nouvelle nation, a tout de même signer de nombreux traités diplomatiques, premièrement avec la Roumanie :

Traité bulgaro-roumain :

- Le Royaume de Bulgarie assure le libre passage des produits traversant son territoire pour être exportés dans l'Empire ottoman ;
- Le Royaume de Roumanie assure le libre passage des produits traversant son territoire pour être exportés dans l'Empire russe et dans le Royaume de Hongrie ;
- Une ligne de chemin de fer Bucarest-Roussé sera ouverte (voir plus bas).

Ce traité permettra d’ouvrir une liaison ferroviaire entre les deux nations voisines mais permettra aussi aux marchands bulgares d’avoir un libre passage pour vendre ou acheter en Hongrie et en Russie, de grands partenaires commerciaux de la nation bulgare, la Bulgarie envisage un plus grand rapprochement avec la Roumanie dans le futur.

Accord anglo-bulgare (que j’avais oublié de posté, mais de ce tour) :

Du chemin de fer : 

Création d'une compagnie anglaise des chemins de fer bulgares, cette dernière bâtira les lignes suivantes : 

- ligne Varna-Burgas
- ligne Sofia-Roussé reliant ainsi la capitale au Danube, la reliant ainsi au commerce fluvial en essors mais surtout au réseau ferré britannique en Roumanie jusque Bucarest
- Ligne Sofia-Nis
- Les gares appartiendront à la bulgarie

Des investissements : 

- Est créée la société d'investissement britannique dans les balkans, avec un capital de 90  000 000 de francs, cette dernière investira à hauteur de [url=tel:15 000 000]15 000 000[/url] de francs dans l'agriculture bulgare, afin de stimuler ce secteur. L'économie bulgare reliée à ses voisins sera très certainement boostée.

Des douanes : 

- Les douanes bulgares sur le charbon, le rail, l'acier et les produits issus de l'industrie lourde sont fixées à 14% entre la Bulgarie et le Royaume-Uni.
- Douanes britanniques sur les produits agricoles bulgares sont fixées à 5%

Accords Anglo-bulgares (1880)


- Baisse des douanes bulgares sur le charbon, les produits manufacturés et le rail à 8%
- De nouveaux investissements seront réalisés dès 1882
- Vente de l’équipement pour trois divisions à la Bulgarie
- Baisse des douanes britanniques sur les produits agricoles bulgares à 6%

Ces deux traités, quant-à eux ouvre le marché bulgare au grand empire britannique et à ses multiples entreprises, l’économie bulgare en ressortira meilleure et son réseau ferroviaire, jusqu’à ce moment quasi inexistant, en ressortira agrandi et modernisé, les britanniques vendent aussi du matériel aux bulgares pour équiper leur armée.

Accord Russo-bulgare (ancien, mais de ce tour)

- La Russie offre deux lots d’équipement moderne (artillerie et armes légères) ainsi que deux lots de fusils et canons obsolètes (tabatière) à la Bulgarie.
- La Russie construit une ligne Varna-Constanta et une ligne Varna-Choumen-Roussé
- La Russie installe une aciérie à Sofia

Cet accord, avec le libérateur russe, consolide encore plus les relations entre les deux nations slaves, la Russie offrant des équipements militaires dont elle n’a plus besoin et en améliorant les infrastructures ferroviaires bulgares  avec deux lignes entre Varna et Constanta et Varna et Roussé en passant par Choumen, elle installe aussi une aciérie à Varna. Pour complémenter les retombées positives du traité, la Bulgarie accorde des subventions d’un montant de 10 millions aux bulgares qui souhaitent entreprendre dans le textile à Tarnobo ou à Varna.


Réseau ferroviaire bulgare :
Bleu : français 
Vert : russe
Rouge : anglais
Noir : réseaux ferroviaires dans d’autres pays reliés à celui de la Bulgarie


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Volet militaire 







La Bulgarie est voisine de quelques nations belliqueuses et agressives, et pourtant elle ne possède aucune forces armées. Un des objectifs principaux des autorités bulgares est donc logiquement le début d’une armée disciplinée et moderne. La Bulgarie n’est heureusement pas seule pour ce projet ambitieux, elle reçoit en effet une mission militaire britannique pour assister à la formation des officiers et soldat, ainsi que le développement de bonnes tactiques, aptes au peuple bulgare, la Bulgarie achètera aussi bientôt des armes britanniques. Pour le moment voici ce que la Bulgarie recrutera pour son armée, qui sera pour le moment assez minime vue le petit budget militaire, 13 millions :

- Deux divisions de réserves 
- Une division de milice



Volet minier







La Bulgarie est aussi un pays riche au niveau minier, comptant notamment du charbon, du plomb, du cuivre et du marbre. Le gouvernement bulgare investira donc un montant total de 15 millions dans ses mines pour maximiser l’extraction et augmenter les bénéfices due aux ressources minières. Des permis seront aussi accordés avec modération à des étrangers, mais avec une surveillance du gouvernement pour qu’aucun abus n’est lieu.
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Azerelias
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Mer 30 Mar - 1:46
Plan d'État bulgare pour les minéraux et l’industrialisation

L'industrie ne représentant qu’une grande partie de l'économie d'un État encore agraire et "pauvre", il est temps pour la Bulgarie de commencer le développement d'une telle infrastructure.

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Plan national bulgare de construction navale

Alors que le gouvernement bulgare reconnaît que les chantiers navals bulgares, encore archaïques auront du mal à rivaliser avec les chantiers russes et ottomans établis, il existe toujours un marché important dans la Mer Noire pour la construction de navires de pêches et de commerce, voir même de plaisance de toute taille, il y a aussi d’autres opportunités, comme agir en tant que centre de réparation à mi-parcours, un rôle que certains chantiers navals bulgares pourraient. L'objectif principal du PLNCN sera de développer la capacité industrielle pour construire des navires de toute taille pour le secteur civil. Des gestionnaires étrangers seront invités ainsi que des anciens ouvriers, pour enseigner aux ouvriers bulgares leurs connaissances respectivement, cela permettra à la Bulgarie d’avoir dans le futur des gestionnaires et ouvrier locaux et de qualité. L’objectif est de conquérir le marché bulgare, puis de la mer noire. À Varna, les chantiers navals actuels seront agrandis en dehors de la ville dans le but de construire des navires de commerce de grande taille. Ces chantiers navals comprendront également une petite section navale militaire visant à assurer la maintenance des navires de guerre en arrêt dans le zone, comme des bâtiments russes, ces sections auront les capacités d'effectuer des révisions, des radoubs et des réparations hors de l'eau. En tant que tels, ces chantiers navals seront conçus pour être capables d'entretenir et de réparer un navire de 6 000 tonnes afin de fournir une capacité de réserve au cas où un navire serait lourdement endommagé. Des efforts considérables seront déployés pour garantir la nature compétitive des chantiers navals, la corruption étant auditée par une commission externe.  Pour aider au développement des capacités du chantier naval bulgare, le Bureau d'ingénierie maritime de Varna sera fondé en collaboration avec le chantier naval. Ce bureau se concentrera sur le développement des navires suivants, des navires de commerce, des navires de plaisance, des navires militaires de plus de 1 500 tonnes ainsi que d'autres recherches applicables aux navires pouvant être construits dans le chantier naval. Le Bureau travaillera également au développement de navires de plus petite taille et, à ce titre, recevra également une usine de fabrication à petite échelle pour construire des bateaux fluviaux à vendre. L’investissement sera de 5 millions de francs. Un investissement supplémentaire d'environ 3 millions de francs sera mis à la disposition des entreprises privées pour établir de nouvelles capacités.

Plan national bulgare de production de ressources

La Bulgarie possède de nombreuses ressources naturelles, mais seulement une petite partie est exploitée et le gouvernement bulgare a l’intention de changer cela, un fonds d'investissement de 4 millions de francs sera créé pour commencer l'expansion à grande échelle des mines bulgares et de l'infrastructure de traitement des minerais dans le but d'être l’exportateur primaire de métaux finis dans les Balkans, l’aciérie de Sofia recevra un budget de 1 million de francs pour s’agrandir. Liée directement au système ferroviaire national bulgare (par extension, systèmes roumains, serbes et donc internationaux), l’aciérie sera capables d'importer directement des matériaux des pays voisins, tout en ayant également un accès rapide et bon marché aux mines bulgares. Les mines bulgares seront également révisées avec le lancement par le gouvernement d'un effort d'enquête complet pour tenter d'identifier les gisements de minéraux exploitables.  Ces nouvelles mines, ainsi que les mines existantes, recevront un financement pour étendre/moderniser les opérations dans le but à la fois de créer un environnement de travail plus sûr tout en augmentant la productivité. Des efforts seront déployés pour développer des solutions d'extraction minérale plus complexes. La production de béton sera considérablement augmentée, les matériaux de base étant déjà disponibles et l'ampleur des programmes d'infrastructure bulgares à grande échelle actuels, ainsi que les réformes prévues nécessitant une forte augmentation de la production de matériaux bulgares. L'un des principaux objectifs de ce programme est d'éliminer le besoin d'importer des métaux finis et de remplacer ces importations par des exportations sur le marché mondial. Les métayers ne seront bien sûr pas oubliés, et recevront des subventions d’un montant de deux millions de francs pour leurs permettre de s’acheter du matériel moderne et de qualité ainsi que d’obtenir de bonnes infrastructures et locaux.

Textiles

S'appuyant sur une petite base solide présente depuis longtemps, le gouvernement bulgare lancera un programme d'investissement à grande échelle dans le but d'aider les entreprises bulgares à établir les systèmes de fabrication nécessaires pour produire des produits finis actuellement importés ainsi qu’aider la production croissante de textiles finis. Des efforts seront déployés pour tenter d'attirer les investisseurs, locaux et internationaux, décrivant la main-d'œuvre bulgare comme beaucoup plus stable par rapport à la main d’oeuvre a l’échelle globale. Un fonds de 3 millions de francs sera réservé au projet, 1.5 millions d’investissements et 1.5 de subventions.

Plan national bulgare de production industrielle

La Bulgarie manque cruellement d’usines et d’une industrie pour que les projets gouvernementaux aient des vrais impacts, ainsi, le gouvernement lancera la construction de plusieurs usines à grande échelle, ces usines produiraient une variété de produits finis ou non finis à la fois pour le marché intérieur bulgare, tout en permettant l'accès aux marchés balkaniques. Avec une main-d'œuvre bulgare moins chère et des coûts d'expédition réduits, la fabrication bulgare est dans la position idéale pour lancer une offensive à grande échelle et pour acquérir rapidement des parts de marché, les investisseurs sont encouragés à eux aussi se lancer dans la construction d’usines, les trois grands centres privilégiés par le gouvernement étant Sofia, Pleven et Choumen, faisant partie du réseau ferroviaire bulgare. Un fonds de 4 millions de francs sera accordé à ce projet.



Budget total : 15 millions de francs
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Azerelias
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Mer 30 Mar - 1:47
La Banque centrale de Bulgarie

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La Bulgarie a une économie très instable et qui bien que prometteuse, n’intéresse pas encore beaucoup les investisseurs du fait du manque de plusieurs institutions, comme une banque nationale par exemple. Pour y répondre, le gouvernement créera la Banque centrale de Bulgarie, dont le siège sera à Sofia, cette banque sera sur le modèle des grandes banques étatiques européennes. Son capital serait détenu par l’Etat et recevra un financement initial de 3 millions de francs, pour l’aider à démarrer.

Les compétences de la banque centrale de Bulgarie seront les suivantes :

  • Définition et mise en œuvre de la politique monétaire de la Bulgarie
  • Gestion des opérations de change
  • Maintenance du système de paiement pour assurer le bon fonctionnement des marchés financiers
  • A consulter sur tous les actes du gouvernement relevant de sa compétence
  • Collecte et publication de données économiques et statistiques relatives à la politique monétaire
  • Promotion de la coopération balkanique dans le secteur financier
  • La banque centrale aura le droit exclusif d'émettre des billets et des pièces de la monnaie nationale.
  • Promotion de la stabilité financière et de l'élaboration de politiques prudentes



En termes de prise de décision, la banque sera coordonnée par plusieurs organes, chacun ayant ses propres responsabilités. La mise en œuvre de la politique sera du ressort du Conseil exécutif, composé de 5 membres dont un président et un vice-président. Ceux-ci seront nommés par le Conseil des ministres et ratifiés par l’Assemblée nationale pour des mandats de 5 ans renouvelables une fois. Les membres du directoire doivent agir dans l'intérêt de la nation.

La définition de la politique de la banque centrale sera de la responsabilité du Conseil général, qui sera composé des membres du Directoire et des gouverneurs des banques régionales et autres petites banques. Les décisions du Conseil général seront prises à la majorité selon un système d'un membre une voix. Ce système devrait équilibrer les intérêts des différents acteurs avec les intérêts de l’Etat au sens large, car les deux sont importants en ce qui concerne les décisions sur les taux d'intérêt, l'inflation, les réserves de change, etc.

L'organe décisionnel final de la banque centrale est le Conseil d'adoption, qui sera chargé de superviser l'adoption totale de la monnaie nationale en Bulgarie et de faire retirer les autres monnaies encore en usage. En termes de composition, il sera composé du président et du vice-président de la banque, des gouverneurs des banques régionales et du ministre des finances. Cet organe existera uniquement pour les trois prochaines années le temps que la monnaie soit entièrement adoptée et stable ainsi que pour gérer les éventuels problèmes de début.

Avec cette structure organisationnelle, nous espérons créer une banque centrale qui est en grande partie indépendante des influences politiques et donc capable de prendre les meilleures décisions.  Bien sûr, la responsabilité doit être maintenue et, par conséquent, il y aura plusieurs mécanismes par lesquels les représentants du peuple pourront interroger la banque centrale. L'un d'entre eux sera les rapports annuels, la banque centrale sera tenue de publier des rapports annuels de ses activités qui seront évalués par l’Assemblée nationale. En outre, l’Assemblée aura la possibilité d'interroger le président de la banque centrale en personne tous les 6 mois, bien que les membres puissent soumettre des questions écrites à tout moment auxquelles il faut répondre dans un délai de 4 semaines.

Pour des raisons d'accessibilité, toutes les publications de la banque centrale seront disponibles en bulgare, roumain et turc. Conformément à l'objectif de développer le bulgare en tant que *lingua franca* de la Bulgarie, il sera utilisé comme langue de travail de la banque centrale dans la mesure du possible.

La bourse de Sofia sera aussi créée pour permettre d’avancer dans la modernisation de l’économie bulgare, elle restera assez « basique » pour le moment, une bourse n’étant pas la priorité.
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Azerelias
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Mer 30 Mar - 1:48
L’agriculture bulgare, réformes, réformes et réformes

Royaume de Bulgarie E2621710

Suite aux suggestions faites par le ministère des finances, axées sur la durabilité et le bon développement de l'industrie bulgare pour les années à venir, le gouvernement bulgare a lancé un nouveau programme, le "Programme bulgare pour l'agriculture" PUA, sera basé sur trois piliers de réflexion, la productivité, l’adaptation et l’égalité;  en mettant clairement l'accent sur l'augmentation de la productivité, l'amélioration de la résilience des cultures et la réduction, voire la suppression totale du manque des moyens des petits agriculteurs.

Le Programme National de Revitalisation (PNR)

Le PNR a été rédigé au milieu de la création du PNA, et ce dernier a été fusionné avec le PNR pour faire un seul ensemble de réformes complexes axé sur la revitalisation nationale de l'industrie agricole bulgare tout en abordant plusieurs problèmes différents à la fois, abordant à la fois les feux de forêt et l'inégalité entre agriculteurs, et les problèmes de productivité et plus encore ! Tout cela sera détaillé comme ci-dessous, à travers des points prudents.

Les inégalités entre les agriculteurs 

Une grande partie des agriculteurs du pays cultivent sur des "petites" parcelles de terres, et c’est encore pire pour les agriculteurs de subsistance. Pour aggraver les choses, la plupart de ces agriculteurs ne possèdent pas les moyens ou l'éducation pour utiliser des méthodes agricoles modernes qui peuvent être à la fois durables et efficaces pour augmenter la productivité et donc augmenter de manière fiable la sécurité alimentaire en Bulgarie, tout en fournissant des excédents pour la commercialisation à l'échelle internationale.

Par conséquent, le gouvernement créera à l'Assemblée nationale la "Chambre pour la réforme agricole" (CRA), qui sera dirigée par des économistes bulgares clés, et un total de vingt membres, qui sont tenus, par la loi, de produire un rapport mensuel à remettre au gouvernement sur la situation de l'agriculture en Bulgarie.

La CRA sera responsable de trois points principaux : acheter des terres aux propriétaires n’en faisant aucunement usage au prix du marché, avec un fonds total mis de côté par le gouvernement bulgare à 3 millions de francs, distribuer ces terres à des agriculteurs à petite échelle à un prix inférieur, combiné avec peu d'intérêt, jusqu'à 1,3% par an, pour des acquisitions financières, et consolider les terres en Bulgarie pour former des exploitations plus grandes et plus rationnelles; la consolidation peut être utilisée pour réduire la fragmentation des parcelles des petits exploitants, à la fois par la vente et la location.

En plus du deuxième point, les acheteurs des terres récemment acquises bénéficieront d'une ligne de crédit de la Banque centrale, qui créera un fonds de développement agraire (l’Etat lui fournira un million de francs pour l’aider dans cette mesure), qui donnera les moyens à ces nouveaux agriculteurs d'acquérir de nouveaux matériaux d'équipement et des équipements lourds pour produire plus de cultures avec l'agriculture "mécanisée".

Nouvelles technologies et pratiques

Parallèlement à une réforme agraire indispensable, il doit également y avoir une introduction efficace et réfléchie à la technologie moderne en Bulgarie, rendue possible en invitant des professionnels qualifiés de zones internationales, ainsi qu'en augmentant le financement de nos propres institutions, qui peuvent "importer" des techniques étrangères et les adapter au cadre bulgar.

Certaines des technologies qui seront adaptées et mises en œuvre en Bulgarie sont l'utilisation de moissonneuses batteuses (les primitives), les batteuses et les moissonneuses, qui peuvent grandement améliorer les rendements; l'introduction de systèmes d’irrigation standardisés, pour améliorer la rétention d'eau et mieux l’utiliser. D'autres pratiques à adapter spécifiquement aux systèmes de production laitière et carnée comprendront l'établissement d'ensilage de paille, puis de planches et enfin de pierres pour être suffisamment tassé pour conserver le fourrage pour la saison sèche. 2 millions seront accordés pour acheter le matériel et amener le personnel.

Le grand bond en avant dans l’agriculture

Pour assister la modernisation, le gouvernement a également annoncé un programme de subventions pour les engrais organiques, les nouveaux engins, le matériel agricole et le matériel général, avec un fonds total réservé à cet effet à 4 millions de francs, dont 2.5 millions seront pour les petits producteurs. Ces subventions sont combinées à une campagne d'encouragement lancée par le gouvernement bulgare, demandant au secteur privé de fournir ces produits à un prix de marché décent pour les agriculteurs, afin d'augmenter la productivité et la production du secteur.

De plus, le gouvernement bulgare reconnaît qu'il n'a pas le personnel ni les capacités techniques pour introduire de nouvelles campagnes d'éducation générale pour les agriculteurs, c'est pourquoi il va embaucher quelques experts étrangers, pour éduquer les agriculteurs, dans l’usage des outils, les mathématiques basiques, la lecture, l’écriture ainsi que les techniques agricoles, 1 million de francs seront accordés pour le projet.

Après avoir augmenté les capacités de l'État à fournir, par conséquent, les moyens aux agriculteurs de mettre en œuvre ces techniques dans le secteur agricole de la Bulgarie, le gouvernement lancera des incitations pour les agriculteurs à adopter les mesures. Après que les agriculteurs auront adopté 25 % des mesures détaillées ci-dessus, un allégement fiscal de 1,8 % sera ajouté, à 50 %, un allégement fiscal de 2,5 % sera ajouté, à 75 %, un total de 4 %, et si 100 % des mesures sont adoptées par les agriculteurs, 5%; naturellement, ces mesures seront classées en fonction de leur importance.

Pour conclure, les réformes comprendront également un encouragement par l'État pour les agriculteurs à produire d'autres cultures, notamment le coton pour l'industrie textile, le raisin, les olives et le tabac;  le dernier en raison de l'intérêt croissant de l’Europe pour la production de cigares et autres produits de luxe; le chef du gouvernement a également effectué une tournée tout au long du prochain mois, aidant les hommes à travailler les champs, à parcourir la campagne bulgare et à parler avec ses ministres de la réforme agraire.

Les analystes et les estimations du gouvernement conviennent tous deux que la réforme prendra 3 à 4 ans, mais que les mesures devraient déjà se faire sentir, dès que de nouveaux produits commenceront à arriver entre les mains des agriculteurs et que d'autres mises en œuvre seront prises;  le tsar a exprimé sa joie face à ces réformes et à la façon dont elles serviront de base au développement national alors que l'industrie de la Bulgarie prenne une bonne forme.

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Le gouvernement bulgare dépensera donc un total de 11 millions de francs au total avec toutes les réformes agricoles 
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Azerelias
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Mer 30 Mar - 1:53
Le plan d’investissements rural bulgare

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Le fait que la Bulgarie perde sa population rurale n'est pas nouveau. Cela dure depuis des décennies maintenant, même après les réformes récentes. Les zones urbaines "industrialisées" et denses contiennent des vues ouvertes pour les affaires et le commerce, ainsi que les centres de fabrication non agricoles. Pour cette raison, la population rurale bulgare diminue à un rythme rapide, car elle favorise les villes les plus économiques et les grandes villes. Cela a ses avantages. Les industries qui se concentrent autour des centres urbains et qui ont besoin de main-d'œuvre peu qualifiée disposent désormais d'une offre en croissance constante, qu'elles peuvent utiliser pour augmenter la production en période de forte demande. Cependant, 2 secteurs de l'économie sur lesquels le PLP au pouvoir veut se concentrer, l'agriculture et la foresterie, sont gravement touchés par cette évolution.

Il est tout simplement plus coûteux d'importer de la main-d'œuvre des villes, puis de la transporter vers la destination d'extraction, que pour les entreprises de tirer leur offre de main-d'œuvre directement du site d'extraction. Au-delà de cela, posséder de vastes propriétés dans les zones rurales est moins cher, et la main-d'œuvre rurale est moins chère. L'expansion de ces industries et la fin du flux incessant de travailleurs ruraux vers les villes permettront non seulement de réduire la pauvreté urbaine croissante, mais aussi d'augmenter l'emploi et le développement dans des zones traditionnellement sous-développées.

Ainsi, le PLP, dans un effort à la fois pour améliorer l'économie de la Bulgarie, mais aussi pour acheter du capital politique, a décidé d'introduire la loi sur l'investissement dans les communautés rurales bulgares.



Politique forestière :


Les entreprises forestières bulgares et les particuliers verront désormais une augmentation de près de 40% des superficies forestières exploitables pour l'exportation nationale et internationale, cependant, les entreprises et particuliers qui poursuivent des stratégies telles que l'abattage/l'élagage des arbres plus âgés, la mise en place d'un brûlage contrôlé, la replantation d'arbres afin de maintenir l'approvisionnement et l'éclaircissement de certaines populations d'arbres sauront autoriser à exploiter ces nouvelles terres recevront des subventions de l'État d’une hauteur de 2 millions de francs annuellement, durant 5 ans. Les entreprises qui ne suivent pas ces directives spécifiques verront une augmentation de 3% de l'impôt sur les sociétés et ne recevront ni subventions de l'État en dehors de circonstances extrêmes, ni autorisation d’exploiter les nouvelles terres.

Un comité de surveillance privé et tiers sera créé pour surveiller les activités forestières. Ce groupe est responsable de la formation des travailleurs forestiers afin de donner aux travailleurs la capacité de travailler avec des entreprises forestières durables. Ce comité de surveillance est responsable de l'ensemble du secteur et ne rend compte 
qu'au pouvoir législatif bulgare.


Agriculture : 


L'agriculture bulgare a toujours un besoin urgent de revitalisation. Le pays a un énorme potentiel, avec de nombreux sols fertiles, un climat favorable à la croissance et une énorme quantité de terres agricoles. Selon le gouvernement, une action décisive est nécessaire pour résoudre ce problème et reconstruire le secteur agricole bulgare (qui emploie actuellement une bonne partie de la population). À notre avis, cela se ferait idéalement par le biais d'une coopération avec des pays étrangers, qui auraient beaucoup à gagner à investir dans l'agriculture bulgare. Notre objectif principal est la terre arable, bien que nous soyons disposés à vendre des terres pour l'élevage dans le cadre d'un accord similaire si les puissances sont intéressées.

Le gouvernement à pour le moment rédige un nouveau plan d’action, présenté ci-dessous :

  • Renforcer mes services de surveillance pour s'assurer que les terres arables ont été totalement vérifiées avant la mise en culture.
  • Veiller à ce que les nouvelles (et anciennes) fermes soient connectées au système d’infrastructure national pour faciliter l'importation d'outils, et l'exportation des récoltes.
  • Aider les agriculteurs des zones rurales pauvres à dynamiser leurs terres et s’acheter en leurs fournissant des subventions d’une hauteur de 2 millions annuellement (durant 5 ans).
  • Investir 3 millions de francs dans l’objectif de débuter une industrie visant à produire de la machinerie agricole, offrir une baisse de taxes de 20% pour les entreprises étrangères produisant de la machinerie agricole visant à s’installer en Bulgarie, à condition qu’elles vendent à juste prix leurs produits aux bulgares.
  • Le gouvernement bulgare injecte 1 millions de franc pour améliorer le système d’irrigation national.




Exploitation minière :


L'industrie minière en Bulgarie a considérablement augmenté ces dernières années, mais ce n’est pas assez, cependant, avec des investissements appropriés et des mesures de dynamisation gouvernementales, nous devrions, espérons-le, être en mesure de fournir des emplois miniers solides et importants aux Bulgares de tous les jours.

Le principal problème du secteur minier bulgare est un grave manque de capitaux pour moderniser et mettre à jour nos systèmes miniers. Nous utilisons encore des équipements assez vétustes, alors que nous devrions essayer d'utiliser des systèmes plus récents. Malheureusement, la Bulgarie est si pauvre que les entreprises minières auront du mal à acquérir le capital nécessaire pour rester compétitives dans l'industrie. Ainsi, la main bénévole mais ferme du gouvernement est là pour guider ces entreprises en cas de besoin. Des subventions de l'État seront offertes aux entreprises minières afin d'acquérir des équipements miniers modernes, ces subventions seront d’un montant total de 9 millions de francs. Ces subventions iront principalement aux entreprises intéressées par l'exploration et la construction de mines sur les réserves de fer du pays. Le but ultime ici est de fournir localement les besoins en fer de notre industrie sidérurgique nationale. Comme pour les entreprises agricoles, les subventions iront également à la construction et à l'entretien des villes minières construites pour l'efficacité et l'emplacement. Ces villes fourniront des logements aux travailleurs en échange de la loyauté et de la compétitivité des entreprises minières, ces subventions seront distribuées des métayers jusqu’aux grandes entreprises, pour ne laisser aucune personne égarée sur le chemin. L’État injectera aussi directement un investissement de 3 millions pour la dynamisation des aciéries et pour financer la construction d’autres infrastructures de transformation de ressources.


Routes : 


Afin de relier ces parties isolées et inhabitées de la Bulgarie au centre économique majeur, une série de réseaux routiers seront développés indépendamment des principales routes commerciales. Ce système se concentrera sur un accès rapide et direct aux zones urbaines et ne permettra que le transport de matériel ainsi qu’une circulation plus rapide.

Le but ultime de ce projet est d'encourager la croissance rurale en offrant des logements relativement abordables et une perspective d'emploi stable, ainsi qu'un environnement commercial sain, visant à répondre à la demande intérieure existante de produits.

Pour financer cela, le gouvernement bulgare investira une somme conséquente, 4 millions de francs. Ce plan ne sera pas adopté immédiatement. Au lieu de cela, il y aura une période de grâce d'un an afin de faire les plans financiers et économiques appropriés pour entretenir le projet.



Accords Russo-Bulgare - 1 janvier 1889 - Empire de Russie et Royaume de Bulgarie



La Russie investit 145 millions de francs dans la construction d’une ligne de chemin de fer Odessa-Constanta.


Accords franco-bulgares :

- Construction d'une ligne de chemin de fer Varna-Constanta par la compagnie française d'Orient (158 km) garantie à hauteur de 4 % par l'Etat Français
- Construction d'une ligne de chemin de fer Varna-Choumen-Roussé par la compagnie française d'Orient (199 km) garantie à hauteur de 4 % par l'Etat Français




Investissement total : 40 millions de francs.


Dernière édition par Azerelias le Mer 30 Mar - 23:58, édité 1 fois
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Mer 30 Mar - 1:54
La modernisation des forces armées bulgares

Royaume de Bulgarie 78bb7710

Après plusieurs années, les forces bulgares recevront enfin la modernisation nécessaire, elle se fait à travers ces traités et recrutements :

Traité italo-bulgare

- Un emprunt de 70 millions de francs à 3,5% de taux d'intérêt.
- L’Italie fourni 10 divisions bulgares en artillerie (dernier cri) pour 50 millions de francs.

Traité germano-bulgare

- L’Allemagne fourni 10 divisions en infanterie en fusils (fusils Gewehr 88) pour 25 millions de francs, 3 divisions fourni en 1888, 3 divisions en 1889 et 4 divisions en 1890


Un recrutement va aussi être effectué, et la conscription universelle à été mise en place. Une division de réserve (DR), une division de réserve de deuxième rang (DR-) et 5 divisions de milices seront ainsi recrutées. Pour un coût total de 70 millions de francs. Toutes les divisions, existantes comme nouvellement recrutées seront armées avec le nouveau matériel allemand et italien.

Nouvelle répartition des troupes bulgares

- Ier Corps : 1 DI- et 1 DM stationnées à Plovdiv 
- IIe Corps : 2 DR-, stationnées à Sofia 
- IIIe Corps : 3 DM, stationnées à Pleven 
- IVe Corps : 2 DM et 1 DR stationnées à Varna


Coût total pour recrutement + armement : 145 millions de francs
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Mar 21 Fév - 23:38
═════════════════════════════-⊱  🇧🇬  ***Royaume de Bulgarie***  🇧🇬  ⊰-═════════════════════════════

Population métropolitaine : 4.1 millions d'habitants
Devise : Lev (1 Lev = 1 Franc), valeur faible
Confiance : Encourageante (+)
Taux d'intérêt national moyen : 7.1 % ↗ +1.1 pts sur 1890 (estimé à 6 % mi-1892)
🇧🇬 PIB par habitant estimé en Franc : 310 ???? ↘ -4 % sur 1890 | ↗ +2.3 % sur 1886 | ↗ ~ +0.5 % / an
🇧🇬 PIB estimé en Franc : 940 431 500 ???? ↗ -1.4 % sur 1890 | ↗ +14.3 % sur 1886 | ↗ ~ +2.7 % / an
🇧🇬 💥 PIB par habitant estimé en Franc : 297 Lev
🇧🇬 💥 PIB estimé en Franc : 1 219 491 801 Lev

Recettes nationales en 1891 :
+ 151 654 713 Lev

-    Recettes ordinaires : 108 927 594 Lev
-    Recettes extraordinaires : 42 727 119 Lev
     --> Indemnités turques : 42 727 119 Lev

Dépenses en 1891 :
- 425 604 737 Lev

-    Dépenses administratives : 59 489 841 Lev
     --> Dépenses civiles et divers : 52 489 841 Lev
     --> Intégration des nouveaux territoires : 7 000 000 Lev
-    Dépenses militaires :  45 000 000 Lev
     --> Entretien terrestre : 29 000 000 Lev
     --> Formation d'unités : 10 000 000 Lev
     --> Commandes d'équipements : 6 000 000 Lev
-    Dépenses navales : - Lev
-    Dépenses extraordinaires : 294 000 000 Lev
     --> Politique forestière : 2 000 000 Lev
     --> Subventions agricoles : 2 000 000 Lev
     --> Soutien aux révolutionnaires bulgares : 2 000 000 Lev
     --> Guerre balkanique : 288 000 000 Lev
-    Dette publique : 27 114 896 Lev
     --> Intérêts : 22 114 896 Lev
     --> Amortissement : 5 000 000 Lev

Déficit en 1891 :
- 273 950 024 Lev

===> Financé par l'emprunt

Recettes extraordinaires sur le quinquennat : 112 727 119 Lev
-    Prêt italien à 3.5 % : 70 000 000 Lev
-    Indemnités turques : 42 727 119 Lev

Dépenses extraordinaires sur le quinquennat : 495 000 000 Lev
-    Investissement dans l'agriculture : 4 000 000 Lev
-    Investissement dans les mines : 9 000 000 Lev
-    Investissement dans la métallurgie : 3 000 000 Lev
-    Routes pavées : 4 000 000 Lev
-    Politique forestière : 10 000 000 Lev
-    Subventions agricoles : 10 000 000 Lev
-    Programme militaires : 145 000 000 Lev
-    Soutien aux révolutionnaires bulgares : 6 000 000 Lev
-    Guerre balkanique : 304 000 000 Lev

Grands projets :  - Lev

Capital de la dette publique en 1891 : 375 463 707 Lev

--> 408.4 % de croissance sur 1886

++> 30.8 % du PIB


Bilan industriel et commercial :

La question de l’industrialisation fait l’objet de farouches débats à Sofia, sans commune mesure, semble-t-il, avec ce qui se passe dans les autres capitales balkaniques. La nécessité du développement industriel du pays, idée relayée par la Société économique bulgare, fondée en 1885, tente de s’imposer sur la politique actuelle du gouvernement, plus favorable à l'agriculture. A la veille de la Guerre balkanique, le consensus n'est pas encore acquis parmi la classe politique sur cette question, celle-ci s'annonce centrale pout la dernière décennie du 19e siècle alors que le secteur primaire traverse une crise résultant de la donne internationale et de la timidité de l'engagement public. De manière générale, l’agriculture, depuis l’indépendance, n'a pas retrouvé les niveaux qu’elle avait atteint à la fin de la période ottomane, excepté une brève période entre 1885 et 1888. Plusieurs facteurs sont responsables de ce déclin : les paysans se retirent de l’économie de marché et reviennent à des modes d’autosubsistance ; l’activité de l’élevage décline ; le départ des Musulmans a privé l’agriculture de paysans expérimentés. A cette crise générale s’ajoute la chute des prix internationaux du blé durant les années 1880. Or, cette baisse affecte particulièrement l’économie bulgare dans la mesure où, après l’indépendance, les céréales occupent une place prépondérante dans les exportations du pays : entre 1886 et 1891, elles représentent en effet entre deux tiers et trois quarts du total des exportations. On comprend, dans ces conditions, que les partisans de l’industrialisation du pays deviennent de plus en plus nombreux à l'aube des années 1890. La culture du coton et du tabac sont les seuls vrais succès rencontrés dans l'agriculture, les subventions, les crédits et les taxes de l'Union douanière balkanique garantissent une croissance encourageante de ces secteurs. Cependant, dans la fabrication des lainages, l’une des principales branches manufacturières dans ce dernier quart du XIXe siècle, les entrepreneurs commencent à rencontrer certaines difficultés en 1891. Les exportations deviennent difficiles malgré les travaux de transport et le processus de substitution aux activités proto-industrielles qui avait permis à l’industrie moderne de croître durant la décennie précédente commence à s’épuiser. Les industriels, relayés par les Chambres de commerce qui apparaissent à cette époque, se tournent donc vers le gouvernement pour demander une certaine protection. Ils exigent des privilèges et des lois de promotion industrielle, ils demandent l'accès aux commandes publiques pour que l'État donne la prééminence aux fabriques du pays, comme cela s'est vu pendant la guerre qui a mobilisé de nombreuses ressources et fait appel aux cotonnades bulgares pour subvenir aux besoins de l'armée en campagne. Une politique de réarmement stimulerait à n'en pas douter les achats publics de produits manufacturés. Certains bourgeois vont plus loin et appellent à baisser les douanes sur les produits agricoles étrangers, beaucoup d'agriculteurs en souffriraient mais cela mettrait fin aux « mauvaises habitudes » de nombreux propriétaires qui se reposent sur le confort offert par la protection douanière plutôt que d'investir dans la modernisation de leurs pratiques. En dehors de l'agriculture, les propriétaires des mines demandent aussi des privilèges, ils sont concurrencés par le charbon et le cuivre serbe, plus abondants et de moindre coût, et veulent des garanties de l'État pour maintenir leur compétitivité, que cela soit sous la forme de commandes publiques, d'accords avec les compagnies ferroviaires (aux mains des étrangers), d'allégements fiscaux, d'accès à des crédits moins chers, ou d'investissements plus massifs (ceux actuels sont jugés bien trop timides, il en faudrait le triple). Ils sont conscients que l'intégration de la Bulgarie dans l'Union douanière empêche toute taxe sur les extractions serbes.

Un autre problème qui fait défaut à la compétitivité de l'économie bulgare en générale est la faible densité du réseau ferroviaire, celui-ci est trois fois moins long que son voisin serbe, deux fois moins que les réseaux grecs et roumains, la Bulgarie accuse un sévère retard dans ses infrastructures de transport, pourtant essentielles aux cheminements des marchandises, le coton des champs vers les filatures, les charbons des mines vers les turbines, les machines-outils de l'étranger vers les usines des centres urbains, le blé bulgare vers les ports européens. Cela affecte nettement la position de la Bulgarie au sein de l'Union douanière, où elle apparaît comme le maillon faible, rapidement supplanté par la nouvelle Roumanie dans le domaine agricole, qui fait pleuvoir ses surplus de stocks de céréales sur sa voisine d'outre-Danube, au grand désarroi des agriculteurs bulgares, mais aussi par la Serbie dans le secteur de l'extraction minière, bien plus ambitieuse dans ses investissements et jouissant d'un apport continue de capitaux étrangers. Toutes deux profitent du Danube pour écouler leurs produits à Pleven. Le coton bulgare pourrait trouver son paradis en Grèce, où la demande pour ce textile brute se fait croissante, mais encore une fois, le déficit d'infrastructures ferroviaires freine grandement les exportations. Cependant, l'annexion de la Roumélie orientale offre de nouvelles opportunités au commerce et à la production bulgare. Le pays a annexé près d'un million d'âmes en comptant les nombreux départ de réfugiés musulmans, il a mis la main sur la grande ville d'Andrinople, carrefour ferroviaire régional savamment élaboré par les ingénieurs franco-anglais sous l'impulsions des Ottomans, mais aussi sur un quartier portuaire à Alexandroupolis en Égée, d'où il peut accéder aux ports méditerranéens plus facilement grâce à la ligne de chemin de fer concédée par la Grèce. Aussi, l'ouverture de la frontière sur les portes de Constantinople pourrait s'avérer bénéfique dans le cas où la Bulgarie viendrait nourrir la métropole ottomane, à condition de trouver un accord entre la Sublime Porte et l'Union douanière, et de quadriller le royaume bulgare pour relier les grandes villes à la Ligne Andrinople-Constantinople. Beaucoup d'opportunités s'offrent à la Bulgarie, tout n'est question de combien, l'investissement sera la clé du progrès.


Bilan financier et budgétaire :

Par le biais de ses deux banques, la banque centrale et le fond agraire, qui contrôlent environ deux tiers des transactions bancaires à la veille de la Guerre balkanique, l’Etat est en mesure de venir en aide aux agriculteurs et à quelques entreprises industrielles, d’autant plus que les établissements financiers étrangers ne semblent guère enclins à investir dans le secteur industriel bulgare, faute de promotion de celui-ci et d'accords avec les gouvernements étrangers. Toutefois, une évaluation peu favorable peut se faire sur cette politique. Une structure financière à l'européenne a en effet été créée en à peine quinze ans. Pourtant, elle reste trop lourde, compte tenu de la taille des deux banques d'État, pour fournir même des crédits à court terme en quantité suffisante et à des taux suffisamment bas pour développer les exportations agricoles ou remplacer les importations de produits manufacturés. Le lev surévalué que cette structure assure ne fait qu'augmenter la demande de crédit, rendant les exportations plus chères à l'étranger et les produits manufacturés importés moins chers dans le pays. Le financement de ces institutions assuré par l'État est bien trop faible pour qu'elles répondent à toutes les demandes de la société bulgare, et le manque d'accès aux banques étrangères contraignent beaucoup de particuliers à abandonner leurs projets. Ensuite, la guerre de 1891 a absorbé la quasi totalité du capital de ces banques, mais insuffisant, l'État a du emprunter en Allemagne où le gouvernement républicain a consentis à faciliter les dialogues entre Sofia et les grandes banques allemandes, pour des taux avoisinant les 4 et 4.5%. Assurément, l'assèchement financier causé par la guerre va être un frein aux industriels et agriculteurs bulgares pour quelques années, si l'État en possède les moyens, il devrait assurer le refinancement de ces banques, en créer de nouvelles et négocier des contacts avec des institutions étrangères pour ne pas paralyser l'investissement intérieur, quitte à s'endetter lui-même pour pouvoir en capitaux son pays, après tout l'endettement de la monarchie est tout à fait insignifiant, la Bulgarie jouit d'une grande marge de manœuvre.

Au moins le pays ne souffre pas d'un déficit chronique, comme c'est le cas en Hongrie, en Roumanie ou encore dans l'Empire ottoman. Le budget bulgare a su rester sain tout au long du dernier quinquennat, les dépenses extraordinaires de l'État n'ont jamais creusé de déficit, l'année 1891 étant une exception pour des raisons évidentes. Le coût du conflit donne une statistique des plus amusantes, celle d'une envolée spectaculaire de la dette à 406 % de son niveau de 1886. Evidemment cette donnée n'est en rien alarmante quand on sait que le capital d'avant guerre était tout à fait ridicule, la part de la dette en proportion du PIB atteint les 30% en 1892, c'est certes plus que les misérables 5% de jadis, mais cela reste un niveau dérisoire en comparaison des voisins, nombreux sont ceux qui envient la santé budgétaire bulgare, d'autant qu'il faut prendre en compte le versement des indemnités turques qui devrait faire fondre les 370 millions actuels. Pourtant, celle ci pourrait jouir d'une meilleure espérance encore si l'État entreprenait des réformes courageuses pour moderniser son système d'imposition, désuet voire archaïque : l'introduction de taxes à la consommation réglementées et plus justes, d'un recensement démographique pour permettre l'évaluation des revenus des particuliers et ainsi, peut être, mieux savoir taxer leurs bénéfices et patrimoines, sous la forme d'impôt foncier ou autres inventions occidentales. En bref, moins se reposer sur les droits d'importations qui jouent un rôle croissant dans le budget bulgare grâce à l'Union douanière, 12% des recettes gouvernementales en 1891, contre 7% en 1884.


Bilan politique :

Des liesses mais nul hourra en Bulgarie, la victoire a un goût amer. Lorsque Stefan Stamboulov a formé son premier gouvernement, il avait juré de rétablir le prestige et la puissance de la Bulgarie. Dans les deux cas, ces promesses ont été partiellement tenues. Commençons par le dernier, la Bulgarie a suivis un grand programme de militarisation qui l'a vu adopter le service universel pour aligner une armée massive, pourtant l'armée bulgare reste toujours seconde derrière l'armée illyrienne, deux fois plus nombreuse. Cette armée limitée par les recettes nationales et les efforts timides de Stamboulov n'a pu ensuite offrir la gloire attendue, la campagne en Thrace a été vécue comme une déconvenue malgré son succès retentissant, du fait du rôle crucial joué par l'allié serbe, sans qui la victoire n'aurait été permise. Si le premier ministre espérait réparer ce tort à la conférence de paix, il n'a fait en vérité qu'ajouter du sel à la plaie, pour cause le camouflet infligé par les alliés grecs et serbes lors du règlement des frontières. L'annexion de la Thrace égéenne par Corinthe, soutenue par Belgrade et le Concert européen, sans consultation ni même avertissement de Sofia, a discrédité la politique étrangère de Stamboulov, accablé par l'opinion public pour cet affront qualifié de « trahison » dans la presse. Le ministre se trouve en position de faiblesse dans les mois qui suivent le traité de Koumanovo. Son bilan est des plus mitigé, il ne peut que s'appuyer sur ses réussites économiques pour rehausser le tableau, l'absence de réformes politiques et de véritable débat entache sa réputation qui dénote une sérieuse baisse.

C'est cette absence de véritable vie politique dans le pays, résultat de la majorité écrasante du parti libéral populaire, qui mécontente le plus la population, pourtant responsable de cet état de fait. A vrai dire, c'est que nul n'imaginait le tournant autocratique du gouvernement autour de la personne du premier ministre, Stefan Stamboulov concentre en effet les décisions et les projets de lois au mépris le plus total de l'opposition. Cette pratique personnelle du pouvoir fait murmurer des accusations de tyrannie au sein même du parti populaire. De plus, la relation tendue entre le roi Alexandre et son ministre n'arrange rien à la popularité de Stamboulov. En effet, Sa Majesté, de sang et de langue russe, n'a jamais caché son attachement pour sa terre natale et pour son ancien suzerain le tsar de Russie, or la diplomatie de Stefan tend à distancer la Russie et la Bulgarie au profit d'un rapprochement avec l'Italie et surtout l'Allemagne, alors en guerre commerciale avec Saint-Pétersbourg. Premier arsenal du pays, Berlin gagne en influence dans les cercles politiques et chez la bourgeoisie, qui envisage des partenariats avec les financiers et les industriels allemands. Toutes ces complications internes et externes causent beaucoup de stress sur Stamboulov, celui-ci devient distant de ses amis et méfiant envers tout ce qui l'entoure, craignant à chaque instant une tentative d'assassinat ou un coup d'état. Néanmoins, la santé mentale dégradante du premier ministre ne semble pas avoir trop influencé les élections de 1891, puisque Stamboulov est reconfirmé à la tête du gouvernement, héritage de sa victoire contre l'empire ottoman et de la relative prospérité économique du pays, mais le score nettement inférieur à celui de 1887 laisse présager les premiers craquements du stamboulovisme alors que la campagne a été témoin de scènes de chaos, les élections ont été violentes et plusieurs morts ont été recensés lors de rixes entre discours et bureaux de vote, la démocratie bulgare vacille.

Parti libéral populaire (Stefan Stambolov) : 54%, 171 sièges
Parti libéral radoslaviste (Vasil Radoslavov) : 19%, 60 sièges
Parti démocrate (Petko Karavelov) : 16%, 49 sièges
Parti libéral progressiste (Dragan Tsankov, Stoyan Danev) : 11%, 35 sièges

Majorité : Parti libéral populaire : 54%
Opposition : Parti libéral radoslaviste, Parti démocrate : 35%
Autres : Parti libéral progressiste : 11%

Premier ministre : Stefan Stamboulov (PLP)

Stabilité : Précaire (-)
Factions radicales : Nationalistes turcs (1), Anarchistes (2), Exarchistes (3)


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Mar 21 Fév - 23:46

La révolution agricole Bulgare



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Alors que l'industrie de la Bulgarie se développe à un rythme acceptable, les entreprises nationales et étrangères investissant de plus en plus dans les villes en plein essor qui offrent une main-d'œuvre bon marché, des infrastructures plus ou moins et un environnement commercial stable, les zones rurales du pays n'ont pas eu autant de chance, car des protections nationales zélées empêchent les prises de contrôle (et les investissements) de terres arables par des étrangers, tandis que le gouvernement privilégie une politique floue. Ainsi, de nombreux agriculteurs ruraux ont émigré vers les villes pour saisir les opportunités qui s'offraient à eux, ce qui a permis aux villes de disposer de plus de main-d'œuvre et de réduire considérablement le nombre de personnes pratiquant une agriculture de subsistance dans le pays. Cependant, cela signifie également que la production agricole n'est pas aussi élevée que le souverain et Stambolov, le souhaiteraient. La nourriture est une ressource stratégique sur laquelle la Bulgarie doit être autonome, et même exportatrice, si elle veut survivre en tant que nation. C'est pourquoi le gouvernement a mis en œuvre le Plan agricole quinquennal (PAQ) afin de multiplier par cinq la productivité agricole et de devenir totalement autosuffisant en matière de production alimentaire de base.

Le PAQ doit s'attaquer à une myriade de problèmes : lois sur le régime foncier, manque de mécanisation, manque d'irrigation, coût élevé du stockage et du transport, manque d'engrais, adoption limitée des techniques agricoles modernes et coût élevé des intrants agricoles. Chacun de ces problèmes sera abordé de front avec l'intervention du gouvernement afin de guider le secteur agricole bulgare pour qu'il devienne le plus efficace des Balkans, voire d’Europe à terme.

La première question, qui, par coïncidence, est aussi la plus complexe, est la réforme foncière. Le système foncier bulgare est désespérément obsolète, car il a été hérité de l'ère coloniale ottomane il y a plusieurs décennies et n'a pas été modifié depuis. Toutes les lois relatives au régime foncier seront abolies et remplacées par un système beaucoup plus simple comportant quatre catégories : les propriétaires libres, les propriétaires commerciaux, les coopératives et le gouvernement. Le statut de propriétaire libre est réservé aux propriétaires fonciers qui exploitent directement les terres qu'ils possèdent, le statut de commercial est réservé aux sociétés agricoles, le statut de coopérative est réservé aux coopératives agricoles et le statut de gouvernement est réservé à l'État. Le changement le plus notable sera l'abolition du régime foncier communal et son remplacement par le système coopératif plus moderne qui permet au gouvernement d'intervenir plus efficacement dans leurs affaires tout en rationalisant le processus de décision (empêchant les chefs communaux incompétents ou les agriculteurs solitaires récalcitrants de bloquer les décisions importantes). Le gouvernement participera à des nationalisations massives de petites exploitations agricoles qui ne sont pas utilisées efficacement, les agriculteurs se voyant offrir deux options : devenir propriétaires partiels d'une coopérative agricole ou être indemnisés au double du prix du marché pour leurs terres, en plus d'un an de logement public gratuit dans une ville. La consolidation des terres agricoles conduira à des parcelles agricoles plusieurs fois plus grandes que la moyenne actuelle, trop basse et donc extrêmement inefficace. Avec ces parcelles plus grandes, les initiatives gouvernementales détaillées ci-dessous seront plus efficaces car elles pourront atteindre de plus grandes quantités de terres avec moins d'audits et de négociations nécessaires. Un fond de 15 millions de lev au minimum est accordé pour cela.

Le manque de mécanisation et le manque d'engrais sont considérés comme des problèmes similaires. Les agriculteurs bulgares n'ont pas les revenus nécessaires pour acquérir le capital nécessaire à de telles fournitures et restent donc perpétuellement pauvres. C'est donc le rôle du gouvernement d'intervenir et de fournir le capital nécessaire à la mécanisation et aux engrais qui permettront d'augmenter considérablement les rendements (assurant la sécurité alimentaire de la nation) et de libérer de la main-d'œuvre pour les usines en plein essor dans les villes. Comme le secteur agricole est une question de sécurité nationale, les machines mécaniques et les engrais chimiques utilisés doivent être produits en Bulgarie même, de peur que des forces hostiles à l'étranger ne coupent les outils nécessaires pour nourrir le peuple bulgare. Tout d'abord, des entreprises privées bulgare seront dirigées et subventionnées par le gouvernement pour lancer des recherches sur les véhicules agricoles et sur les différents outils considérés comme modernes, ils recevront aussi des fonds pour acquérir des licences. Des entreprises privées étrangères seront aussi invitées en masse pour produire localement le matériel, de grosses diminutions en taxes seront réalisées durant les six premières années de leurs installations, permettant ainsi aux entreprises de se développer, de nourrir le marché national puis d’exporter à travers les Balkans, ces entreprises, nationales comme étrangères devront aussi se fournir au maximum chez des sous-traitants locaux, comme chez les mines bulgares, ou les différents artisans du pays. En ce qui concerne les engrais, une myriade d'entreprises d'engrais se trouvent en Bulgarie, mais elles sont trop petites pour posséder des économies d'échelle et trop petites pour alimenter la demande insatiable d'engrais. Pour remédier à ce problème, les cinq entreprises d'engrais avec la plus grande croissance recevront donc d'importantes sommes d'argent pour construire de nouvelles usines. Cela permettra de résoudre le problème de l'offre, tandis que le problème de la demande sera résolu par l'éducation sur les meilleures façons d'appliquer des quantités minimales d'engrais sur la plus grande surface possible. Un investissement sur cinq ans de 40 millions de lev mixé à des subventions et des prêts équivalents à 12 millions de lev sont réservées pour ces actions.

L'irrigation est un autre problème majeur en Bulgarie. Les fermes devenant plus grandes et plus efficaces, elles utiliseront inévitablement plus d'eau, mais les réserves d'eau souterraine du pays ne sont pas illimitées. Par conséquent, le gouvernement doit entreprendre une initiative de reboisement national. Le plan a planter des dizaines de milliers d’arbres consacrés à des efforts de reforestation et de boisement pour stopper l'avancée du désert, ainsi que la nationalisation par le gouvernement des terres en danger afin d’y installer des forêts réutilisables, c’est-à-dire des forêts où lorsqu'un arbre est coupé, un autre est planté à sa place, donnant ainsi une quantité très large et sur une grande durée de bois. Un fond de 10 millions de lev est réservé pour ce projet.

Il est important de noter que les entreprises étrangères ne sont pas interdites d'implication dans le secteur agricole bulgare. En tant qu’expérience gouvernementale, un sixième des terres nationalisées seront revendues à des entreprises ou des particuliers non bulgares, qui auront pour but de maximiser la production et les exportations. 

Le coût élevé du stockage et du transport ainsi que le coût élevé des intrants sont deux autres facteurs étroitement liés qui expliquent l'inefficacité de l'agriculture en Bulgarie. Il y a un sérieux manque d'infrastructures dans le Royaume pour les régions rurales ; un problème qui n'a pas encore été corrigé par les investissements de plusieurs millions de lev dans les infrastructures urbaines et transurbaines. Plus maintenant. Le gouvernement a tourné son regard vers les infrastructures de transport rural avec la finition de la construction des routes fixes pavées entre les grandes villes et les bourgs, qui seront reliées à des routes pavées plus petites vers les principales communautés rurales. Pour les petites exploitations agricoles, les chemins de terre menant aux centres de stockage et de distribution seront transformés en chemins de gravier qui permettront un transport par véhicule beaucoup plus efficace. Un budget de 24 millions de lev est prévu pour cette initiative, qui devrait radicalement transformer la circulation en Bulgarie.

L'une des questions les plus importantes, tout aussi importante que la réforme agraire, est l'éducation des agriculteurs sur la manière d'utiliser au mieux leurs équipements agricoles nouvellement acquis. Ce serait un énorme gaspillage que de donner des tracteurs à quelqu'un qui ne sait même pas conduire. Il est donc vital d'investir autant que nécessaire pour enseigner aux agriculteurs bulgares les méthodes de l'agriculture moderne. Les diplômés en agriculture des collèges bulgares seront embauchés par le gouvernement pour servir au ministère de l'agriculture qui recevra autant de fonds que nécessaire pour enseigner l'utilisation des équipements agricoles modernes et la connaissance des pratiques agricoles modernes, en particulier les meilleures pratiques de gestion qui réduiront les pertes, la dégradation du milieu agricole et le coût des intrants. Un fond de 5 millions de lev est cédé pour cette initiative.

Le Souverain et le gouvernement savent que de telles initiatives seront coûteuses. Mais peu importe. L'État dispose à la fois des fonds et des besoins. Des millions de lev de subventions, d'éducation, d'investissements et de prêts à faible taux d'intérêt ont été distribués et continueront à l'être pour soutenir le secteur agricole du pays. Dans l'ensemble, même si les terres consacrées à l'agriculture vont diminuer, les rendements dans le pays devraient généralement doubler voir tripler selon les estimations du gouvernement. Bien que ces rendements soient encore inférieurs à ceux de l'Ouest de l’Europe, il s'agit d'un pas de géant pour l'agriculture bulgare. À long terme, Stambolov s'attend à ce que les rendements agricoles soient multipliés par cinq. Non seulement la Bulgarie deviendra autosuffisante pour la plupart des aliments, mais elle deviendra un exportateur net majeur de nourriture vers le reste du monde. Enfin, il est important d’ajouter que les cotonnades bulgares recevront une injection de 6 millions de lev de la part du gouvernement, et seront désormais marquées comme fournisseur prioritaire de l’État et du secteur privé, les rendant ainsi récepteurs de nombreux contrats. Un investissement total de 101 millions de lev est ainsi réalisé, un chiffre record, une première pour le gouvernement, mais un chiffre que le gouvernement espère être fructueux dans le futur.
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Ven 3 Mar - 9:35

Développements industriels : 1892 - 1896



Les chemins de fer sont assez importants

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L'infrastructure nationale de la Bulgarie est en mauvais état. Le manque de développement a dévasté le pays, l'empêchant de construire une grande partie des infrastructures qui permettaient à la nation d'être connectée. Cela rend l'administration du pays beaucoup plus difficile, sans parler des ravages causés à la croissance potentielle de l'économie bulgare. Avec une infrastructure nationale paralysée, les exportations des fermes et des mines bulgares sont devenues lentes, entraînant le manque de ces industries.

La Bulgarie peut cependant devenir un grand exportateur de produits agricoles et industriels. Le pays peut être autosuffisant pour plusieurs types de cultures vivrières, et cultive des quantités importantes de coton pour le vendre. L'histoire est similaire pour les travailleurs des mines. Le manque d'investissements dans les infrastructures a empêché la renaissance de l'économie bulgare. Si nous voulons faciliter les investissements étrangers dans nos exploitations agricoles et nos industries, nous devons disposer des infrastructures nécessaires pour rentabiliser ces investissements.

C'est pourquoi le gouvernement bulgare a annoncé sa vision d'un nouveau système ferroviaire pour relier les nombreuses communautés du pays. Avec la reconquête d’Odrin et de son hub ferroviaire, un futur nouveau s’installe pour la Bulgarie, le gouvernement entend s'appuyer sur les lignes ferroviaires existantes pour créer un réseau ferroviaire complet. Le nouveau système doit être construit avec comme point de départ 3 lignes séparées, chacune d'entre elles se concentrant sur une partie particulière du pays. Une fois achevé, le nouveau système ajoutera 810 km de voies ferrées à la Bulgarie pour un coût de 324 millions de lev, bien que la majorité des actions de ses lignes appartiennent à des étrangers et à des privés, les gares restent bulgares. Le financement de ce projet proviendra, dans l'idéal, principalement du privé et de l’étranger.

La partie du réseau que le gouvernement a l'intention de construire en premier est l'interconnexion Sofia/Thessalonique. Cette route relie les chemins de fer existants grecs et bulgares (qui étaient auparavant laissés indépendants), contribuant à stimuler le commerce entre les principales villes balkaniques sur cet axe. Elle permettra également un transfert plus facile des marchandises produites à l'intérieur des terres bulgares, qu'il s'agisse des fermes de l'intérieur ou des industries de villes, mais principalement de la production de coton. La route passe par Pernik, Dupnitsa, Blagoevgrad, Sandanski et Serres. Cela facilitera l'augmentation des volumes d'échanges avec la Grèce, ce qui contribuera à stimuler l'économie bulgare.

La prochaine partie du réseau est la ligne Negotin/Pleven, un rail qui se rendra d'abord dans les villes populeuses du nord du pays, Vidin, Montana et Vratsa, avant de traverser brièvement les vastes plaines du nord-ouest de la Bulgarie, rejoignant la ligne existante à Lukovit pour atteindre la ville de Pleven, l'une des villes les plus peuplées et les plus précieuses de Bulgarie. Ce chemin de fer est important pour des raisons économiques, car les villes concernées sont immenses et constitueraient des cibles lucratives pour les investissements étrangers ; il est également important pour des raisons politiques, car il affirme que Vidin fait (et fera toujours) partie intégrante de la nation bulgare, contrairement à certains écrits révisionnistes.

L’avant dernière ligne est aussi une ligne se joignant à l’Illyrie, plus précisément aux provinces ethniquement et linguistiquement bulgares de Macédoine, reliant ainsi Sofia, par l'intermédiaire de la ville de Pernik, à Skopje en passant par les villes de Kyusdentil, Kriva Palanka et Kumanovo permettra d’ avoir, avec les autres tronçons, trois liaisons ferroviaires avec l’Illyrie, cette dernière étant particulièrement importante puisqu’une prochaine liaison de Skopje à Durres en passant par Tirana permettrait d’avoir un accès direct au marché de l’Adriatique, et donc de la Méditérannée.

Le dernier tronçon ferroviaire à construire est la route du sud, qui reliera Komotini, en Grèce, à Haskovo, en Bulgarie. Il s'agit de la partie la moins prioritaire du réseau, puisqu'elle ne relie aucune grande ville (bien qu'elle atteigne de nombreuses villes le long du chemin), mais elle est néanmoins importante pour améliorer les liens commerciaux avec la Grèce.

La plus grande difficulté dans la mise en œuvre de ce projet est le financement, que le gouvernement bulgare est incapable de fournir seul sans prêt. Étant donné que le chiffre total de 324 millions de lev est probablement supérieur à ce qu'une seule puissance est prête à investir, plusieurs nations et particuliers ont été contactées en tant qu'investisseurs potentiels du chemin de fer.

  • Particuliers bulgares : 28,8 millions de lev.
  • État bulgare : 3,848 millions de lev.
  • Particuliers français et entreprises françaises : 50 millions de lev.
  • Italie (via dépôt italien) : 100 millions de lev.
  • Belgique : 45 millions de lev.
  • Serbie (sur ses terres) : 36,352 millions de lev.
  • Royaume-Uni (via société d’investissement balkanique) : 60 millions de lev.

De même, il a été conclu avec les entreprises ferroviaires françaises, britanniques et italiennes qu’elles se fourniront prioritairement depuis les sous-traitants bulgares pour leurs opérations sur le territoire national, répondant ainsi à une des plus grandes demandes du secteur privé.


Nourrir l'industrie


Ce n'est pas parce que le nouveau secteur primaire de la Bulgarie est l'agriculture qu'il n'y a pas d'industrie. En fait, le chancelier Stambolov essaye depuis l’indépendance du pays de faire évoluer ce secteur selon les objectifs fixés lors des premières années du pays, mais depuis, la sphère économique de la Bulgarie a radicalement changé. Les principales cultures de rente étant le tabac et le coton, et le blé, d’autres graines et divers fruits et légumes pour l'alimentation, une industrie centrée partiellement sur ces cultures ne serait pas seulement bénéfique à l'industrie agricole, elle permettrait à la Bulgarie de gagner plus sur les cultures qu’elle cultive déjà en créant un produit plus complexe.

Produits du tabac

La Bulgarie, grand pays producteur de tabac, n'a vraiment aucune raison de ne pas produire de cigarettes et de cigares. Auparavant, la Bulgarie exportait le tabac brut vers des pays voisins, qui l'utilisaient pour fabriquer une variété de cigarettes, de tabacs à mâcher, de tabacs à chiquer et de cigares. Cela pose d'importants problèmes de qualité pour le tabac et l'expérience de la cigarette elle-même, car le tabac est souvent empilé directement dans des tonneaux et expédié, baissant sa qualité. Mais c’est aussi une question d'honneur : pourquoi la Bulgarie devrait-elle laisser un autre pays rouler son tabac et en tirer profit ? Pourquoi fumer un cigare alors que le tabac a été expédié des Balkans ou d'ailleurs et qu'il a été trempé dans de l'eau de très mauvaise qualité, alors que vous pourriez au contraire fumer un produit déjà fabriqué et préservé à la source. La Bulgarie cherche à fabriquer des produits du tabac de meilleure qualité, en grande quantité, pour les exporter à l'étranger. De cette façon, la Bulgarie pourra réellement récolter les fruits de son travail. Le gouvernement va donc financer une série de petites entreprises privées chargées de la fabrication et de l'exportation des produits du tabac originaires de Bulgarie, avec un financement accordé de 20 millions de lev, mais va aussi exempter de taxes pendant 3 années toutes entreprises étrangères décidant de s'installer en Bulgarie pour la production.

On peut s'attendre à ce que les articles de haute qualité, de luxe et de pipe soient quelque peu coûteux, car ils sont destinés aux consommateurs des classes moyenne et supérieure des marchés cibles. Alors que les autres produits seront un peu moins chers que leurs équivalents locaux afin d'inciter à la concurrence et à l'achat de produits du tabac produits en Bulgarie. La production nationale sans main-d'œuvre propre en fera naturellement un produit moins cher que les concurrents du premier monde. Bien entendu, les cigarettes fabriquées en Bulgarie ne sont que des produits à base de tabac, à part si les entreprises étrangères en décident autrement. Le narguilé, le tabac à pipe et le tabac à tremper, à cracher et à mâcher pourront contenir d'autres additifs aromatisés, comme on s'y attend sur ces marchés, plutôt que d'être purement du tabac. En somme, ce plan pourrait rencontrer un grand succès en Bulgarie.

Produits d’alcools

Les vins de Bulgarie sont célèbres dans tout l’Orient et l’Occident. Ils ont longtemps été vendus à travers les mers Noire et Caspienne, aux Basileae, aux Tsars et aux Shahs. La viticulture en Bulgarie est vieille d’au moins 3 000 ans. Dans l’Iliade, Homère parlait déjà des vignes de la Thrace, et le culte de Dionysos est né ici. Le vin géorgien était vendu dans tout le Proche-Orient, en Méditerranée et même le long de la route de la soie.

Stambolov, en accord avec le Czar, souhaitant émuler l’industrie alcoolique russe, souhaite développer davantage les capacités viticoles de la Bulgarie, afin de pouvoir étendre nos marchés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nos partenaires traditionnels. L'État financera les détenteurs de viticultures et acquerra les terres inutilisées susceptibles d’être utilisées en tant que lieux de production, les distribuant aux viticulteurs expérimentés pour lancer une production à grande échelle, ce financement se fera à hauteur de 7 millions de lev. De même, les autres industries alcooliques bulgares, telles que le rhum ou encore la bière, seront aussi massivement subventionnées, avec des experts étrangers invités pour ouvrir des usines de production autour des principaux lieux d’habitation bulgares, le gouvernement souhaitant avoir 200 millions de litres en production de bière et 200 000 tonnes de production de rhum d’ici 1905, les subventions pour ce secteur seront de l’ordre de 10 millions de lev sur le quinquennat.


Accords étrangers


Il a été négocié de même plusieurs accords avec des nations étrangères, en ce qui concerne le secteur éducatif et des investissements même. En premier lieu, la France, l’Italie, l’Allemagne et la Belgique ont accepté la mise en place de partenariats universitaires en ce qui concerne l'ingénierie et l’hydraulique, les étudiants bulgares pourront donc aller étudier dans les prestigieuses universités d’Europe de l’Ouest et ramener de précieux savoirs à la Bulgarie dès le retour de leurs études.

Deuxièmement, pour ce qui est des investissements étrangers, la société d’investissements balkaniques a décidé d’investir 8 millions de lev dans le secteur du textile et des cotonnades bulgares, ainsi que 7 millions de lev dans le secteur des mines bulgares, cet investissement pourrait prendre plusieurs formes, que ce soit du rachat de lieux, des injections de fonds pures et simples voir même l’ouverture de nouveaux sites. L’Allemagne a aussi accepté d’entrer dans le marché national bulgare, mais cette fois-ci sous la forme de prêts privés pour des entreprises privées et des particuliers d’un montant total de 20 millions de lev. Ils visent le secteur des cotonnades et du textile et sont garantis par l’État Allemand.

Enfin, dans une optique de s’ouvrir à l’extérieur et dans un cadre de réformes financières et administratives structurelles, plusieurs institutions financières étrangères ont accepté d’ouvrir des succursales en Bulgarie, l’Allemagne a décidé après négociations d’installer un consulat pour des missions économiques à Sofia ainsi que d’installer des succursales pour ses grandes banques dans la capitale bulgare et à Varna, même chose pour la France. Avec l’Italie, le partenariat est un peu plus poussé, elle a accepté d’ouvrir des succursales à Plovdiv et de consacrer une partie de l'argent des placements dans sa future caisse des dépôts pour financer des projets d'infrastructures et d'urbanisme "à bas risque" et d'intérêt social, 200 millions en dix ans fut le chiffre évoqué, la moitié de cela est déjà investi dans les projets ferroviaires bulgares. La Belgique quant-à-elle a acté l'établissement d'une banque belge-bulgare co nationale qui permettrait de financer avec des capitaux publics et privés belge les projets publics comme privés en Bulgarie, ce qui a déjà été montré avec les projets ferroviaires de ce quinquennat par exemple.

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Ven 21 Avr - 0:11

Réformes économiques, 1892-1896



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Avec la croissance de l'économie et du PIB de la Bulgarie, le gouvernement a augmenté sa capacité de dépense et a commencé à explorer la possibilité d'ouvrir encore plus son économie au reste du monde. En tant que l'une des économies européennes les plus fermées, la Bulgarie n'a pas profité de la croissance économique régionale que les économies ouvertes comme l’Illyrie ont connue. Une économie fermée présente plusieurs inconvénients, tels qu'une faible concurrence, un accès limité aux nouvelles technologies, un attrait réduit pour les investisseurs et un frein à la croissance économique.

Cependant, l'ouverture de l'économie s'accompagne également de ses propres risques, car les entreprises étrangères peuvent prendre le contrôle des industries nationales, et si l'agriculture prospère, le secteur manufacturier peut en pâtir. Malgré les efforts du gouvernement pour accroître les investissements et la technologie dans les entreprises bulgares, le futur secteur manufacturier et l'agriculture nationale pourraient avoir du mal à concurrencer les entreprises étrangères, surtout après les accords commerciaux UB-France et UB-UK. Ces accords, qui impliquent une réduction progressive des droits de douane sur certains secteurs stratégiques entre les États sur une période de quelques années, pourrait conduire à la domination d'industries telles que le textile par des entreprises étrangères.

Pour se préparer à l'accord commercial et à l'ouverture de l'économie, le gouvernement a élaboré un plan visant à renforcer l’économie bulgare et à maximiser son potentiel. Ce plan comprend des mesures visant à accroître la compétitivité des entreprises nationales, à promouvoir l'innovation et la technologie, et à attirer les investissements étrangers, entre autres. Le gouvernement veut s'assurer que l’économie bulgare reste forte et résiliente, même si l'économie s'ouvre au reste du monde.

Pour renforcer la compétitivité de l’économie bulgare, le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives. Tout d'abord, il vise à réduire légèrement les droits de douane sur les machines et les véhicules importés afin de pousser les entreprises nationales à innover et à devenir plus compétitives, puis de réduire potentiellement les douanes sur les produits agricoles, par le biais des conventions futures de l’Union Balkanique. Cette réduction des barrières commerciales enverra un message clair aux entreprises : elles doivent s'adapter pour rester compétitives. Le gouvernement offre également un soutien aux entreprises par l'intermédiaire de la création de la Banque nationale pour les entreprises (BNE), dépendante directement de la Banque Centrale Bulgare. La BNE fournit un financement pour la modernisation et la mise à niveau ou l’ajout d’installations de fabrication existantes et l'acquisition de nouvelles machines et de nouveaux équipements. Ce soutien vise à aider les entreprises à investir dans l’acquisition des technologies de pointe et à améliorer leur compétitivité. Avec un total attendu de 30 millions de lev en financements et subventions de la BNE et des incitations fiscales pour les entreprises nationales et étrangères qui investissent dans l’économie bulgare, le gouvernement prend des mesures importantes pour accroître la compétitivité du pays, de même, la Banque centrale bulgare recevra une injection de fond de 40 millions de lev, et la banque agricole bulgare recevra 30 millions.

Parallèlement, le gouvernement a également lancé un examen complet des réglementations et des procédures afin de les simplifier, de les rationaliser et de renforcer la compétitivité. Ainsi, e gouvernement essayera de simplifier les processus de demande et d'approbation, en les rendant plus efficaces et en réduisant le temps et les ressources nécessaires pour obtenir des permis et des licences pour les étrangers. Il lancera également des études afin de voir si des exigences inutiles telles que des rapports excessifs, des exigences réglementaires peu claires et des réglementations obsolètes existent, pour agir sur ces dernières, cela se fera de trois manières, premièrement les investisseurs privés étrangers seront autorisés à investir sans s'associer à des locaux, en second lieu le droit bulgare reconnaîtra les principaux types de convention, d'association, de statut social et juridique des sociétés, en vigueur en Occident, et enfin, les droits de timbre pour obtenir les autorisations seront supprimés.

Ces promesses et réformes devraient créer un climat d'investissement et d'affaires plus transparent, plus prévisible et plus attrayant, entraînant une augmentation des investissements et de la compétitivité dans le secteur manufacturier. De même, les permis de construire et d’entreprise seront simplifiés d’une telle manière qu’une demande à la préfecture devrait suffire. Enfin, les députés stambolovistes débutèrent l’élaboration d’un projet de loi, devant être présenté en 1898, pour finaliser l’unification et la codification des droits dans le pays, mettant ainsi fin aux droits spécifiques des régions et des vallées.

En conclusion, ces initiatives contribueront à renforcer et à dynamiser les secteurs en croissance, ce qui aura un impact positif sur la croissance économique et la compétitivité du pays. En proposant des financements, des incitations fiscales et en simplifiant les réglementations, le gouvernement bulgare créera ainsi un environnement qui attirera les investissements, stimulera l’adoption des nouvelles technologies et soutiendra la croissance du secteur manufacturier et agricole. Tant le gouvernement que les entreprises du secteur bénéficieront d'une industrie manufacturière plus compétitive et plus robuste.

Enfin, plusieurs accords furent signés avec l’Allemagne, l’Italie, la France, la Belgique et d’autres puissances européennes pour accorder le droit aux étudiants bulgares de compléter leurs études chez eux dans des domaines tels que l'ingénierie, les sciences, l’hydroélectrique etc., cela jouera également un rôle clé dans le soutien au développement de la main-d'œuvre bulgare en collaborant avec les écoles et les centres techniques internationaux pour offrir une formation aux dernières technologies. De même, les jeunes européens de l’ouest diplômés dans ces domaines seront invités en Bulgarie pour travailler, avec des gros avantages et de bons postes de cadres et de formateurs, pouvant même obtenir la nationalité à terme si ils s’y marient, cela permettra d'accroître l'expertise dans tout le pays et de préparer les travailleurs aux exigences de l'industrie manufacturière moderne. En outre, le gouvernement investira dans des programmes et des initiatives de développement de la main-d'œuvre visant à fournir aux futurs travailleurs les compétences et la formation dont ils ont besoin pour réussir dans le monde rapide et en constante évolution de la fabrication avancée avec une fenêtre sur le monde extérieur, qui jouera un rôle majeur dans cela.

En somme, le gouvernement bulgare met en œuvre d'importantes mesures visant à améliorer la compétitivité et la stabilité de son économie, en préparation de la libéralisation de son économie. Ces initiatives devraient favoriser un environnement plus favorable aux investissements et aux affaires et promouvoir l'innovation. Le résultat de ces efforts sera une économie plus forte et plus dynamique qui aura un impact positif considérable sur la croissance et la compétitivité du pays, y compris le développement d'une main-d'œuvre qualifiée et fiable, et bien plus encore. L’économie bulgare est sur le point de connaître une croissance significative alors que le gouvernement se prépare à ouvrir les vannes, le gouvernement espère un boom économique grâce à cette mesure une fois que les accords de l’UB seront conclu, et il espère également que les investisseurs, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, en salivent.


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Azerelias
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Ven 21 Avr - 0:26

La crise post-stambolovienne



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En plein milieu de l'été 1895, la Bulgarie fut plongée dans le deuil et le chaos, suite à l'assassinat brutal de son Premier ministre Stefan Stambolov. Un grand homme d'État et l'un des principaux architectes de l'indépendance de la Bulgarie. Stambolov avait en effet travaillé sans relâche pour que la Bulgarie devienne une nation autonome et forte.

Les nouvelles de cet assassinat ont rapidement parcouru la ville et le pays tout entier, suscitant l'indignation et la consternation chez les Bulgares. La Bulgarie avait perdu l'un de ses plus grands dirigeants, et l'avenir politique du pays semblait désormais incertain. Dans les jours qui ont suivi cette immondice, une crise politique sans précédent secoua le pays. Les factions politiques rivales se disputant le pouvoir, chacune cherchant à tirer profit de la mort de Stambolov pour avancer ses propres intérêts.

Petko Karavelov et ses conservateurs, en bonne grâces avec le Czar, voulaient immédiatement prendre le contrôle du gouvernement pour renforcer leurs positions. Simultanément, des dizaines d’enquêtes, indépendantes et nationales, furent mandatées pour éclaircir sur les forces derrière l'assassinat du père de la nation bulgare, chaque parti ayant son enquête indépendante bien sûr, afin de tirer profit de leurs propre narratif. En effet, les rumeurs circulent depuis cette sinistre nuit du 19 juillet sur l'identité de l'assassin, certains accusent des ennemis politiques de Stambolov, d'autres pointent du doigt des agents étrangers cherchant à déstabiliser le gouvernement bulgare, une piste qui sera privilégiée par plusieurs partis.

Pendant ce temps, les partisans de Stambolov organisèrent des manifestations dans les rues de Sofia et dans d'autres villes du pays. Ils ont accusé le czar d'être impliqué dans l'assassinat de Stambolov, affirmant que les tueurs étaient liés à des groupes russophile qui avaient des liens étroits avec le monarque. Les conséquences de cela furent prévisibles, l’ordre s’est rapidement détérioré, et les manifestations ont dégénéré en violences. Les affrontements entre les partisans de Stambolov et ceux du czar ont été meurtriers, faisant de nombreuses victimes des deux côtés.

Ce chaos politique et social qui a suivi l'assassinat dura presque deux semaines, et la Bulgarie est restée profondément divisée. Les tensions entre les différents groupes politiques ont atteint leur paroxysme, et il semblait selon certains que la guerre civile était imminente. Mais enfin, le czar, voyant que la nomination d’un gouvernement conservateur n’aurait aucun succès, et voyant que les enquêtes ne donnaient rien de concrets, décida de nommer Dimitar Petkov, un homme politique réputé pour sa compétence et son intégrité en tant que premier ministre après de longues négociations. Petkov avait fait ses preuves en tant que ministre de l'Intérieur sous le gouvernement de Stambolov et était respecté pour son engagement envers l'État de droit et la démocratie, ce gouvernement devrait réussir à apaiser les tensions et à ramener un certain calme dans le pays, mais la mort de Stambolov a laissé une marque indélébile sur l'histoire de la Bulgarie.

Aussi, Petkov ne venait pas seul, il disposait déjà de nombreux soutiens. En effet, vétéran de la guerre russo-turque qui vit l'indépendance de la Bulgarie, et où il a notamment perdu son bras, il garde des liens amicaux avec la noblesse militaire, un des trois corps de la noblesse bulgare, nouvelle et opportuniste. La Bulgarie, indépendante récemment, n'a pas eu de noblesse historiquement depuis la conquête par l'Empire Ottoman, mis-à-part les riches turcs, au moment de son indépendance, elle a donc dû tout construire, le czar avait ainsi anobli en premier lieu les riches propriétaires terriens bulgares et les hauts-gradés de l'armée s'étant illustré durant la guerre d'indépendance, la noblesse bulgare s'était ensuite agrandi au fil des années avec des nobles russes venant s'installer en Bulgarie et la promotion de nouveaux militaires suite à la guerre balkanique. Cela provoqua une jalousie profonde dans la haute bourgeoisie citadine, issue des premiers entrepreneurs et investisseurs privés bulgares, ou simplement de riches européens s'étant installés dans les principales villes du pays suite à son indépendance. Petkov, durant son mandat en tant que maire de la ville de Sofia, capitale du pays, entre 1888 et 1895, profita de cela pour non seulement développer la ville, mais aussi tisser des liens avec cette bourgeoisie naissante.

Aussitôt nommé, Petkov ne prit pas de retard et débuta la construction d'une base solide, un gouvernement compétent et loyal, qui lui permettra d'accomplir ses nombreux projets. Pour ce qui est de lui-même, il garda le poste de ministre de l'intérieur et nomma Teodor Ivanov Teodorov, un expert légal européaniste à mi-chemin entre conservatisme et libéral en tant que secrétaire général au ministère de l'intérieur, ainsi que Todor Ivanchov, un homme éduqué à Montpellier et spécialiste en économie, ainsi que membre du cabinet Stambolov de 1885, en tant que ministre des finances, cela était aussi dû au fait que ses hommes n'étaient pas considérés comme charismatiques et avaient déjà des liens avec d'autres partis du pays, permettant ainsi de se rapprocher des oppositions. Parrallèlement, Todor Stoyanov Burmov, un ancien professeur modéré, proche de Dragan Tsankov et surtout pour une indépendance totale de l'église orthodoxe bulgare ainsi qu'un rapprochement avec le patriarcat de Constantinople fut nommé ministre de l'éducation et secrétaire aux affaires religieuses.

Dans la même optique de réconciliation entre les libéraux et de gouvernement solide, Pencho Petkov Slaveykov, un grand poète et penseur libéral et surtout fils du grand Petko Rachov Slaveykov, une figure emblématique du libéralisme bulgare et de la lutte pour l'indépendance, adulé par le peuple, fut nommé ministre de la culture. Georgi Stranski, ami de Stambolov, docteur réputé, membre prominent de la diaspora bulgare durant la lutte pour l'indépendance du pays, philanthrope et ayant occupé des fonctions d'auditeur général ainsi que de gouverneur dans le sud de la Bulgarie, fut nommé ministre de l'agriculture. Rancho Petrov Stoyanov, natif de Shumen, soldat talentueux, chef des forces armées à 24 ans puis ministre de la Défense à seulement 27 ans sous Stambolov fut reconduit à son ancien poste de ministre de la Défense, un non-partisan aimé par l'armée et proponent de la méritocratie, il a notamment organisé avec Stambolov le programme d'armement et de modernisation de l'armée bulgare. Un autre grand ami de Stambolov, Dimitar Panayotov Grekov, homme éduqué en droit français et qui a notamment participé à la rédaction de la constitution bulgare ainsi qu'à la recherche du premier czar du pays, fut nommé ministre de la justice, notamment parce qu'il l'a déjà été deux fois précédemment sous le regretté Stambolov. Le dernier membre du cabinet fut un choix difficile, notamment parce qu'il faisait parti des principales oppositions à Stambolov, Konstantin Stoilov, franc-maçon éduqué en loi en Allemagne et germanophile notoire fut nommé ministre des affaires étrangères, amené au poste notamment par de vastes promesses de réformes libérales basées sur l'Europe de l'Ouest dans le pays.

Enfin, le gouvernement gardait une carte cachée, le fils du czar, le prince héritier Pierre Alexandrovitch d’Oldenbourg désirait lui aussi le pouvoir, et faisait en secret de son possible pour dénigrer la face politique de son père et le forcer à l'abdication.

Ses arrières assurés, Petkov put se concentrer pleinement sur son projet principal, la destitution du czar, et lança la procédure. La tâche était cependant difficile et les obstacles nombreux, des réticences, liées aux craintes à la pression étrangère, le souvenir de la libération par la Russie il y a de cela deux décennies ainsi que les liens tenus entre le czar et les grands propriétaires terriens conservateurs faisaient en sorte qu'une partie de la population restait pleinement opposée à la procédure. Les conservateurs étaient encore nombreux et puissants, et ils n'ont pas hésité à utiliser tous les moyens à leur disposition pour entraver le gouvernement de Petkov. Les tensions politiques ont atteint leur paroxysme avec des manifestations massives ayant éclaté dans les rues de Plovdiv et Varna, réclamant la démission de Petkov et de son gouvernement. Dans la presse aussi des affrontements se déroulaient, chaque journal choisissant son camp, et tandis que dans les rues les bulgares parlaient avec leurs poings, dans les journaux c'était avec leurs mots, on en venait même aux unes des journaux, où les différentes boites s'insultaient ouvertement entre elles.

Mais Petkov, restant ferme et déterminé, refusa de céder aux pressions et aux menaces. Gardant le cap de sa motion de destitution car convaincu que c'était la seule voie possible pour garantir un avenir meilleur pour la Bulgarie, il lutta avec son ministre de la justice des semaines durant devant les tribunaux, bientôt, les semaines étaient devenues deux mois. Leurs sauveur apparu sous la forme d'un compte-rendu anonyme provenant du palais (bien que le prince héritier fut soupçonné) montrant un détournement de fond massif pour des dépenses de luxe de la part du czar. Cela causa un scandale dans le pays, et permit de progresser drastiquement dans la procédure de destitution, le czar, voyant son cas perdu, abdiqua une semaine après que le scandale éclata, s'exilant dans un de ses domaines en Russie avec sa femme. Son fils, Pierre Alexandrovitch d’Oldenbourg, éduqué en Bulgarie et moins russophile fut ainsi sacré czar de Bulgarie une semaine plus tard, son ce  son accession au pouvoir scellée par un mariage avec Marie-Louise de Bourbon-Parme, fille aînée du duc de Parme et petite-fille de Charle X, marquant ainsi la fin d'une ère en Bulgarie.
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